De Jeux Olympiques 2010 à Vancouver |
De Jeux Olympiques 2010 à Vancouver |
I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.
What a wonderful world!!! Louis Armstrong. Quelle magnifique chanson. Combien de fois me suis-je fait dire depuis le début de cette aventure: "eh que t'es chanceux!" ou encore "pouah, impossible - i-m-p-o-s-s-i-b-l-e".
J'ai des bonnes nouvelles pour tous ces gens: croire à un rêve, c'est tout mettre en oeuvre pour le réaliser. Ce n'est pas juste dire tout haut: je rêve d'aller aux Olympiques. Il faut poser des actions.
Ce soir, sur le chemin du retour, en faisant la file pour prendre l'autobus qui nous ramènera 3000 pieds plus bas, j'ai jasé avec Éric Lapointe. Pas le rockeur, le joueur de football des Alouettes! À Montréal, il est adulé par les foules et je n'aurais probablement jamais osé aller lui parler. Ici, nous ne sommes que deux gars loins de leurs familles, dépaysés, en mode ouverture totale sur les gens qui les entourent. Nous avons échangé sur la vie, sur tout ce qu'elle peut nous apporter quand nous y mettons du nôtre. Éric est lui aussi dans l'équipe service aux événements et nous aurons à travailler ensemble d'ici la fin des Jeux.
L'autobus du OBN nous laisse à Lonsdale Quay. Je me dirige vers l'arrêt de la 228. Je demande à une jeune avec une carte d'accréditation si elle connait l'heure de départ. Elle me répond en anglais. Nous réalisons rapidement que nous sommes tous deux des québécois! Elle s'appelle Jessica. Son amie se nomme Florence. L'une vient de Sherbrooke, l'autre de St-Georges de Beauce. Elles travaillent toutes les deux à la boutique Olympique de l'hôtel de la famille olympique. Cet hôtel ne loge pas les familles des athlètes, mais bien les membres du CIO, des comités olympiques nationaux, des VIPs de ce monde. Elles prennent une année sabbatique avant de poursuivre leurs études.
Nous nous racontons nos expériences mutuelles depuis notre arrivée à Vancouver. Toutes ces bonnes choses que la vie met sur nos routes. Elles aussi, elles se sont fait dire à plusieurs reprises "eh que t'es chanceuse!" ou encore "pouah, impossible - i-m-p-o-s-s-i-b-l-e". Elles croient en leurs rêves et agissent. Je les croiserai peut-être au spectacle gratuit des Cowboys Fringants, le 21 février prochain. Si je ne vous recroise pas les filles (je leur ai donné la carte avec l'adresse de mon blogue), je vous dis merde dans vos aventures. Et surtout, surtout, ne croyez jamais ces adultes qui vous disent que c'est impossible!!
23h29. Mon quart de travail commence à 11h30 demain. Avant de vous quitter, je vous laisse sur ce message d'un couple de bénévoles provenant de l'Inde. Leur histoire (parue aujourd'hui dans la feuille de chou quotidienne de Cypress) est tellement géniale que je vais la numériser à mon retour.
The message that Premlata and Omprakash seem to want to convey to their fellow volunteers is that of appreciating the magic of large numbers of people coming together to achieve a common goal. Omprakash believes, based on what he has seen during his past volunteer experiences, that "miracles are made by human beings."
Que tout cela s'avère vrai!
Wow!
RépondreSupprimerAlexandre Bilodeau était en entrevue ce matin à Paul Arcand à mon arrivée au travail. Je l'ai écouté en entier avant de sortir de l'auto! Voilà un jeune homme très inspirant.
Puis je suis allée lire ton blogue après avoir allumé mon ordi :)
Quelle expérience tu vis! C'est super!
Isabelle
Trop chouette ton blog Christian,
RépondreSupprimerje viens de tout le lire en travaillant... C'est vraiment interessant! Contente de t'avoir rencontrer, on se croisera peut-etre au Cowboys. Go Canada Go!
Jess