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29 septembre 2011

La page blanche. Bloguer ou pas?

J’ai débuté ce blogue en novembre 2009 avec un seul objectif en tête : raconter mon expérience aux jeux olympiques de Vancouver. Par essai et erreur, en laissant ma curiosité dicter mes lectures, j’ai découvert tout un monde, celui de tous ces gens qui, par un bon matin, décident de s’ouvrir et racontent ce qu’ils vivent. Bientôt 24 mois en ligne donc. Où en suis-je rendu?

Au syndrome de la page blanche je crois. Je ne ressens plus ce besoin viscéral d’écrire. Bizarre hein? J’ai l’impression de flotter entre deux couches nuageuses, seul dans la nacelle d’une montgolfière. Lorsque je jette un coup d’œil à la liste de blogues que je lis régulièrement, je remarque aussi un relâchement. J’ai l’impression qu’une fois l’objectif atteint, les blogueurs passent à autre chose. Est-ce ce qui m’attend? Je ne sais trop.

La réponse réside peut-être dans le mot passion. C’est elle qui pousse l’humain à progresser. Je suis passionnément curieux. Sans arrêt, mon cerveau pose des questions. Pourquoi ci, pourquoi ça? Comment ceci, comment cela? Alors je fais quoi avec cette passion? Je ne pense pas que ce soit en me lançant dans tous les sens, en offrant un « all you can eat buffet », que je poursuivrai. Nathalie me suggérait de suivre la piste « implication des bénévoles, gestion des bénévoles, service à la collectivité, implication dans la communauté ». Pourquoi pas? Peut-être suis-je trop exigeant envers moi-même.
En écrivant ceci, je pense à Elizabeth Gilbert, l’auteure de Mange, prie, aime, devenu un film à succès. Elle écrit ceci sur son blogue :
As for discipline – it’s important, but sort of over-rated. The more important virtue for a writer, I believe, is self-forgiveness. Because your writing will always disappoint you. Your laziness will always disappoint you. You will make vows: “I’m going to write for an hour every day,” and then you won’t do it. You will think: “I suck, I’m such a failure. I’m washed-up.” Continuing to write after that heartache of disappointment doesn’t take only discipline, but also self-forgiveness (which comes from a place of kind and encouraging and motherly love). The other thing to realize is that all writers think they suck. When I was writing “Eat, Pray, Love”, I had just as a strong a mantra of THIS SUCKS ringing through my head as anyone does when they write anything. 

Je ressens exactement ce qu'elle écrit. Un peu plus loin, je découvre des mots magiques:

Writing is not like dancing or modeling; it’s not something where – if you missed it by age 19 – you’re finished. It’s never too late. Your writing will only get better as you get older and wiser. If you write something beautiful and important, and the right person somehow discovers it, they will clear room for you on the bookshelves of the world – at any age. At least try.
Intéressant. Écrire pour toucher les gens. Écrire pour partager mes hauts et mes bas, car tous nous en vivons. 

20 septembre 2011

Dans la vie, tout est lié!

Je reviens de l’assemblée générale annuelle de l’association Meeting Professional International (MPI) chapitre Montréal & Québec. J’y occupe bénévolement le rôle de vice-président communications, depuis l’automne 2010. La rencontre, qui réunissait plus de 130 personnes, se tenait au tout nouveau Sheraton Aéroport de Montréal, à Dorval. Tout est lié, pourquoi?

Parce que AIESEC HEC y organise le congrès national d’AIESEC Canada en décembre prochain.
Parce que Charles Goyeche, qui occupait le poste de directeur des banquets au Holiday Inn Pointe-Claire (où j’organise plusieurs événements par année) est rendu au Sheraton. Parce que ce soir, plusieurs étudiants du Collège Lasalle étaient présents. Parce que parmi eux, deux m’ont félicité de mon nouveau poste d’enseignant (en plus de ma job régulière à temps plein d’agent de liaison et planificateur d’événements à la Chambre immobilière du Grand Montréal) chez Zoom Académie. « Nous étions dans la classe de Lyne Branchaud l’été dernier, quand tu es venu faire une présentation test ». Pourquoi tout est lié?

Parce qu’en revenant à la maison m’attendait une enveloppe du Centre de formation professionnelle des Découvreurs. Je ne peux croire que 23 ans après avoir quitté ma ville, la plus belle ville du monde, je serai sur le « payroll » de mon ancienne commission scolaire du primaire et du secondaire.

Tout est lié parce que ce jeune chef d’entreprise que j’ai rencontré ce soir à l’AGA MPI est à Montréal depuis quatre ans et qu’il est originaire du quartier Montcalm à Québec. Il habitait sur la rue Joffre, pas loin d’où mon père a travaillé toute sa vie et d’où je suis né.

La vie me lance une fois de plus le signal que je suis tout à fait dans mon domaine dans l’événementiel et l’associatif. C’est quoi une association? Un rassemblement de gens qui partagent les mêmes valeurs et qui se regroupent pour améliorer les choses. Les gens qui donnent du temps dans leur association sont des passionnés. Je me sens tellement choyé d’en côtoyer à mon travail à la CIGM et dans mes implications bénévoles chez MPI, AIESEC HEC et AIESEC Canada.

Hier soir, je me trouvais dans les locaux de Zoom Académie, près du marché Atwater à Montréal. Devant mes futurs étudiants! Samedi, j’étais à Toronto pour la réunion du premier trimestre du conseil d’administration d’AIESEC Canada. Demain matin, je présente LinkedIn  à un groupe de 110 courtiers immobiliers à l’hôtel Ruby Foos.

Le point commun de tout ceci? Des gens qui s’impliquent pour faire avancer le monde. Des gens qui ont compris que dans la vie, il faut échanger avec ses pairs pour grandir. Et vous, cher lecteur, quand vous impliquez-vous pour changer le monde?

7 septembre 2011

La magie et l’adrénaline d’un événement sont de retour!

Je replonge dans un élément que je maîtrise tout à fait : rencontrer des gens, les observer, m’intéresser à eux en leur posant des questions. Cette semaine, la Chambre immobilière tient une tournée de consultation auprès de ses membres. Cinq rencontres, près de 1000 membres inscrits, près de 700 qui seront sur place. Eh oui, vous avez bien lu! 700 présents sur 1000 inscrits. Depuis mon arrivée à la CIGM, je tiens des statistiques sur le nombre de gens inscrits et je calcule, après chaque événement, le ratio de taux de présence. Pour des événements gratuits, ce taux tourne aux alentours de 65-70%. Pour les événements payants, tels des conférences informationnelles de 90 minutes, le taux monte à 85-90%. Parfois, je fais comme les compagnies aériennes, « j’overbooke ». Au risque de me faire prendre, le jour où tous décideront de se présenter… Et vous, dans votre organisation, quel est-il, ce taux de présence? Est-il supérieur en région? Répondez-moi en laissant un commentaire ci-bas.

Rencontrer des gens. Observer. Poser des questions. Écouter et poser encore des questions. Cette semaine, je suis à un endroit le matin puis je me déplace pour la présentation de l’après-midi. L’horaire se lit ainsi : mardi matin, Anjou; mardi après-midi St-Bruno; mercredi matin, Laval; mercredi après-midi, Vaudreuil et enfin, vendredi matin à Pointe-Claire.

Ce matin, j’étais dans la salle Championnat, au club de golf Métropolitain à Anjou. Le technicien de son de Projecson surveille ses équipements. Un cordon qui dépasse de son sac attire mon regard. Plusieurs accréditations s’y retrouvent. Mathieu Turcotte est technicien pour plusieurs festivals dans le Bas du Fleuve. Il a même une accréditation Éric Lapointe. Cool! Comme la présentation est en cours et que nous devons nous concentrer, nous ne discutons pas trop des chemins où se sont posés nos pieds. Je me reprendrai demain matin, car Mathieu travaille sur l’événement qui se tient au Palace à Laval.

En après-midi, je suis au Centre Marcel-Dulude à Saint-Bruno. Alors que je jette une fois de plus un regard sur tous les laminés des artistes ayant passé par là, je capte la conversation de Gaétane, employée du CMD. Je la côtoie 4 à 5 fois par année. Elle est toujours souriante, avenante, à l’écoute. Elle offre, tout comme ses autres collègues, un service impeccable. Aujourd’hui, j’ai pris le temps de jaser avec elle. Elle passe deux mois par année en vacances en Asie! Pour elle, le Sud ce n’est pas la Floride! Le Sud, c’est la Thaïlande et les pays voisins. Wow! Note à moi de projet de pré-retraite : travailler dans une salle de spectacle comme placier! 

Deux de faits, trois à venir. Lorsque nous effectuons ce type de rencontres en rafale avec nos membres, je ne peux qu’admirer les équipes qui travaillent sur des tournées de spectacle, ou encore de course automobile. Je ne sais pas s’ils finissent par s’habituer et devenir blasés. Dans mon cas, la réponse est claire : j’adore ce que je fais. Je suppose que ce doit être vrai, si je le fais encore avec joie après neuf années!

5 septembre 2011

La rentrée scolaire : je passe devant la classe!


Nous y voilà. Une autre entrée scolaire. Partout au Québec, les élèves reprennent le chemin des classes. La routine s’installera peu à peu au Havre-au-Ruisseau. Depuis le retour des Îles, pendant que progéniture et chum vaquaient à leurs occupations, Nathalie gérait le processus de préparation haut la main. Vérification des listes, achats d’effets scolaires, étiquetage, ouf! Un gros merci à toutes les mamans qui viennent de franchir la ligne d’arrivée!

Cette rentrée 2011 restera à jamais gravée dans mon esprit. Pourquoi? Parce qu’elle marque enfin mes débuts à titre d’enseignant et de formateur! Je caresse ce rêve de me retrouver devant un groupe et partager des connaissances depuis ma sortie de l’université. Jusqu’à ce printemps, je n’avais jamais eu le courage de foncer. Toutes les excuses étaient bonnes. Comme d’ailleurs toutes celles qui me passent par la tête pour ne pas me pointer sur ce blogue. Lors de mon certificat en créativité, un de mes profs parlait du censeur. Cette petite voix à l’intérieur qui nous dénigre. L’entendez-vous, ce foutu censeur? Il me harcèle. Et vous? Où en étais-je? Ah oui, pas eu le courage de foncer.

En avril dernier, j’ai été présenté mon métier de planificateur d’événements dans la classe de troisième année de Félix, à Richelieu. En sortant de là, j’avais raconté l’expérience. Lyne Branchaud, consultante et formatrice, m’avait envoyé un message Twitter : « Aimerais-tu enseigner Christian? ». « Oh que oui! », lui répondis-je tout de go. « Tu as des contacts? ». Et mon CV de parcourir le Net vers Zoom Académie et le Collège LaSalle. Presque au même moment, Yolande Ratelle, directrice du service aux membres à la CIGM, m’offre de devenir formateur accrédité du programme Qualité du service à la clientèle (QSC). Il s’agit d’une certification offerte aux courtiers immobiliers québécois. Les petites graines semées il y a très très longtemps commencent enfin à germer.

En juin, après une entrevue avec Josée Boulianne, directrice de Zoom, j’effectue une présentation test dans la classe de Lyne chez Zoom Académie. Je sors enchanté et énergisé au max de cette rencontre. Les 13 et 14 juillet, je suis en formation avec deux courtiers que j’estime beaucoup, Nazir Mandjee et Thierry Merrien. La première journée, Esther Bouchard nous donne la formation QSC. Après une soirée d’étude et de préparation, nous la redonnons devant elle. Le 14 juillet, je deviens formateur accrédité!

Pendant notre séjour aux Îles, Josée me confirme que je serai embauché et que je devrais commencer à l’automne. J’enseignerai la partie « rédaction du plan d’affaires » du programme Lancement d'une entreprise en organisation d'événements (ASP). Le plus incroyable dans toute cette situation? Le programme est offert par la commission scolaire des Découvreurs, à Québec. MA commission scolaire au primaire et au secondaire! La vie m'envoie tout un message! 

Ai-je besoin de vous dire qu’aujourd’hui, le doute m’habite? Ma vie a beau être bardée de succès, le censeur me harcèle. Je le combats sans cesse. Depuis plusieurs mois, il a pris le dessus. Il empoisonne ma vie. Le 14 juillet, j’ai appris que les comités dont je m’occupe, les regroupements, passaient du service des communications au service aux membres. Changement de patron, changement de bureau, changement de collègues. Ouf! J’ai senti mon corps se contracter, se dresser afin de résister à ce changement.

Il a fallu un lunch avec ma nouvelle patronne, Yolande, pour que je lâche prise. Une phrase m’a touché droit au cœur : « Christian, tu possèdes un immense talent. Est-ce que je me trompe en disant que tu gardes tes magnifiques ailes collées sur toi? Déplie-les. Vas-y, ouvre tes ailes. Envole-toi. » Elle a parfaitement raison. Je dois déployer mes ailes. Sortir du nid douillet et me laisser tomber afin que les lois de l’aérodynamique prennent le contrôle. La vie m’a toujours choyé. Des étoiles sur ma route, des dizaines elle en a semé. Merci à vous!

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