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31 décembre 2011

Une année fantastique se termine. (51/111)

En début d’année, au hasard des clics sur Internet, cette citation m’avait frappé : "Everything you want is just outside your comfort zone." - Robert Allen. Je l’ai conservée, question de me rappeler de sortir de mon confort en 2011. Je l’ai fait cet automne, en enseignant chez Zoom Académie. Je peux vous garantir une chose : s’aventurer à l’extérieur demande une bonne dose d’énergie et de détermination! Le jeu en vaut la chandelle par contre! Nathalie peut témoigner de mon caractère « sauvage » à la maison. En débutant notre aventure commune en 1990, nous savions que la vie serait parfois difficile. Merci Nath de me supporter dans mes rêves!

30 décembre 2011

Le congrès national d’AIESEC Canada. À Montréal. (50/111)

Je m’en souviens comme si c’était hier. Le 26 décembre 1988, à Ste-Foy, je montais à bord d’un autobus vers Montréal. AIESEC HEC recevait le Canada au Sheraton Laval. Plus de 300 jeunes des quatre coins du pays. À mon arrivée, on m’avait demandé d’aller chercher des délégués à Dorval et à Mirabel. Moi qui n’avais jamais conduit à Montréal! Ce fut cinq journées inoubliables qui me lancèrent dans l’événementiel.

Le congrès 2012 débute ce soir, au Sheraton Aéroport à Dorval. Lundi après-midi, j’y animerai à trois reprises une session sur le réseautage. D’ici là, je peux suivre l’action à distance sur Twitter (#NC12MTL) et certaines sessions en streaming sur live.aiesec.ca.

29 décembre 2011

- - - (49/111)

Noir. Ainsi fut le 29 décembre 2011. Une journée digne de celles à oublier. Pourtant, le ciel affichait grand bleu. Le mercure pointait dans les moins quatorze. La vie, je la trouve bizarre des fois. L’effet des vacances se fait peut-être sentir?

Rien de programmé d’avance. Qu’une page blanche qui ne demande qu’à recevoir. Jadis, j’aurais saisi un roman et me serais plongé dedans. Comme ma belle Roselyne le fait si bien. Je ne l’ai pas fait. Pourquoi? Parce que. Pourquoi? Ben… parce que…

La bonne nouvelle? L’horloge indique 19h45. Demain, une nouvelle journée débute. Pourquoi ne pas le lire tout de suite, ce roman de Kathy Reichs? Go. Action. Lecture.

28 décembre 2011

48/111. De la pluie. De la neige. Du hockey.

J’avais le cœur triste hier à voir toute cette pluie s’abattre. J’imaginais le beau tapis blanc disparaître au cours de la nuit. Dame nature a sorti un tour de son sac et nous a envoyé de grands vents porteurs de froid et saupoudré de la neige pour cacher cette eau figée. Résultat : routes enneigées, visibilité réduite et séance de pelletage de vingt minutes en soirée. Cool!

Encore plus cool fut ce match de hockey parents-enfants pour l’équipe de Félix. Je me sentais un peu comme un super héros, capable de déjouer n’importe qui et conserver la rondelle sur mon bâton… Normal, quand tu joues contre des jeunes de 9-10 ans!

27 décembre 2011

47/111. Vaincre l’inertie et me traîner au Nautilus.

Après trois jours de boustifailles arrosées à souhait, mon corps commençait à lancer des signaux d’alarmes. J’avais le choix de me plaindre, de plonger dans le lit à 15 h, question de tenter de remonter le niveau d’énergie. À ma grande surprise, j’ai choisi de prendre la route pour me rendre au Nautilus à l’Ile-des-Sœurs. Bien m’en pris!

Réchauffement, musculation, vingt-cinq minutes de jogging et étirements. Wow! Je suis arrivé le cerveau dans le formol, je repars avec un esprit libéré des doutes et des sentiments négatifs. L’exercice physique modéré à intense me procure un immense sentiment de clarté. Je me sens groundé, positif, fier. En plein contrôle de ma vie!

26 décembre 2011

46/111. Plus que trois mois à cette 43e année de ma vie.

Je vis une 43e année fantastique à bien des égards. Je remercie tous ceux et celles qui m’ont permis de cheminer à la poursuite de mes grands rêves de vie.

Nathalie pour la découverte de l’Ile de la Réunion.  

Porter pour ce weekend magique à Boston pour célébrer mon anniversaire.  

Barry Jarvis pour cette invitation à joindre le C.A. d’AIESEC Canada.
 
Lyne Branchaud pour les encouragements et le poste d’enseignant chez Zoom Académie.  

Yolande Ratelle pour la confiance, la liberté et ces paroles : déploie tes magnifiques ailes Christian.

Mes bénévoles de la CIGM.

Nathalie qui supporte la famille dans mes creux. Les enfants qui acceptent mes absences.

Merci! Merci! Merci!

25 décembre 2011

45/111. Joyeux Noël !

Avez-vous déjà remarqué le calme qui règne en cette journée de Noël? L’une des plus belles de l’année selon moi. Celle où le temps semble interrompre sa course. Les routes presque désertes en avant-midi. Les commerces fermés. Les parents pas trop réveillés qui regardent les jeunes enfants tester tous ces nouveaux jouets.

À tous mes lecteurs, je souhaite un très joyeux Noël. Puisse cette journée allumer en vous cette étincelle enfantine. Souriez et amusez-vous! 

Aujourd’hui, je contemple le lac Champlain à Noyan, là où la rivière Richelieu débute sa descente vers le fleuve Saint-Laurent. Hier soir, le réveillon se tenait à Saint-Michel, chez le frère de ma belle-mère. Merci la vie!

24 décembre 2011

44/111. Jouer au hockey contre son fils et ses amis devant une foule: priceless!

L’école secondaire Mgr-Euclide-Théberge de Marieville célèbre la venue de Noël avec une belle tradition : un match profs-élèves. Cette année, il manquait de profs alors j’ai été invité à y jouer, en compagnie de trois autres pères que je connais bien.

Les filles hurlent à l’entrée de leurs favoris. Nous nous faisons évidemment huer… Ils sont 15. Nous sommes 10. Des joueurs midget de 16 ans contre des 35-55 ans. Dire que nous avons attaché les patins à plusieurs d’entre eux : Benjamin, Didier, Félix, Gabriel, Guillaume, Mathieu, Patrick, Samuel. Tous d’excellents joueurs élite devenus des hommes. Quel contraste!

Ils n’ont jamais ralenti les torieux! Ils avaient trop peur de perdre!

23 décembre 2011

43/111. De la neige! De la neige! Noël blanc en Montérégie!

Une merveilleuse surprise m’attendait au réveil. Un magnifique tapis blanc recouvrait le sol et les arbres. Noël sera blanc! Félix aime l’hiver comme son papa. À 7 h 40, nous étions dehors pour attendre l’autobus, avec cinq minutes d’avance.

Félix s’est couché dans l’entrée pour faire l’ange. J’y suis moi, aux anges! À la première vraie neige, je retombe en enfance. Je sortirais bien mes anciens Tonka jaunes pour faire des chemins. Un immense sourire illumine mon visage à cette idée. Je me contente de pelleter l’entrée en prenant bien mon temps pour faire durer le plaisir.

Tantôt, nous allons bruncher dans la classe de Félix. Je joue ensuite au hockey.

22 décembre 2011

42/111. Les vacances du temps des fêtes!

Je m’apprête à quitter le bureau à l’Ile-des-Sœurs. J’effectue un saut chez Zoom Académie, près du Marché Atwater à Montréal, pour remettre les notes de mes étudiantes. Ensuite, les vacances du temps des fêtes m’attendent. Quelle année!

Ma neuvième à la CIGM. Un record. J’ai la chance d’y vivre tous les jours ce que j’aime le plus : rencontrer des gens, dans des lieux différents. Organiser des événements en collaboration avec des passionnés qui veulent faire progresser le monde. Cet automne, j’ai débuté dans l’enseignement. Ce fut difficile, mais Ô combien gratifiant.

Dans les onze prochains jours, je me repose. On jouera dehors en famille. Sans oublier un billet par jour!

21 décembre 2011

41/111. L’hiver! Euh… quel hiver?

21 décembre. La journée où mon humeur repart à la hausse. À compter de demain, le soleil passera de plus en plus de temps dans le ciel et en théorie, le sol devrait se couvrir de son manteau blanc.


Rien de cela à date… snif snif… De la pluie, encore de la pluie. Le réveillon dans trois dodos et le gazon est vert comme en juillet. Recherche rapide sur Météomédia. Nous pourrons jouer dans la neige à Saguenay la semaine prochaine. Fiou! Ti-gars Christian retrouve son sourire et ses yeux pétillants!

Le travail idéal me permettrait d’avoir 2 mois de vacances pendant l’hiver, pour jouer dehors tous les jours. Père Noël?

20 décembre 2011

40/111. Quand la douleur incite les gens à se regrouper.

Dans la soirée de lundi, lors d’échanges avec mes amies Sylvia et Marie-France, l’idée est venue d’organiser un 5 à 7 informel, à la mémoire de notre grand ami Ovina. Ce matin, j’ai créé un événement dans Facebook. Le partage de mur en mur et le bouche à oreilles feront le reste.

Demain, nous pourrions être plus de 30 personnes au Casey’s du Marché Central. Pour célébrer la joie de vivre de Ovina. Sur les lieux mêmes de ses succès à la présidence du regroupement régional Centre.

Le désespoir m’habite depuis hier matin. Je ressens un grand vide. Ce billet, écrit le 19 février 2010, me raccroche. Merci à mes anges!

19 décembre 2011

39/111. RIP Ovina Horth. 1949-2011. Merci pour tout!

Fuck les 111 mots pour ce soir. Je n’y arrive pas. Il y en aura plus. 222. Mon défi à la con n’est rien à côté de la nouvelle de ce matin qui m’a complètement renversé. Ovina Horth, président du comité Centre de la CIGM, est décédé hier d’une crise cardiaque, à 62 ans.

Pourquoi est-ce toujours les bons qui partent en premier? Pourquoi les gens souriants, positifs, toujours prêt à aider leur prochain? Crisse de vie. Tu le sais toi Ovina? Ce soir, je ne peux que laisser les larmes couler en offrant mes sympathies à Claire, à tes enfants, à ta petite-fille, à ta gang de Via Capitale, à ton comité et à tous ces gens que ta présence lumineuse a aidé.

Ovina, ce fut un immense honneur d'avoir cheminé le long de ta route pendant neuf années. Avec les années, tu es devenu un ami, un grand frère, presque un père. Tu m'as tellement aidé dans mes moments noirs. Merci pour les bons mots, pour cette main posée sur mon épaule, pour ce regard calme avec ton petit sourire en coin. « C’est pas grave. Tu vas y arriver. Prend ça cool. »

On se recroise là-haut. Te connaissant, tu seras sûrement à la porte avec Saint-Pierre quand j’arriverai. Avec ton grand sourire et un petit verre de rouge.

18 décembre 2011

38/111. Une première session d’enseignant complétée!

Je complète les documents de remise de note de la commission scolaire et hop, je dirai « Ouf! » Sept soirées de trois heures devant un groupe de dix-huit élèves. 21h de travail officiellement reconnues. La préparation, le suivi avec les élèves et la correction représentent au moins le double, voire le triple des heures.

Mon admiration pour tous les chargés de cours vient d’augmenter! Surtout pour les enseignants des programmes universitaires, qui exigent quinze semaines de cours, la correction de deux examens et de travaux. Sans compter que les classes regroupent souvent plus de 40 élèves.

Je lève mon chapeau bien haut à ma blonde, Nathalie, aujourd’hui prof à l’ESG.

17 décembre 2011

37/111. Piloter un avion. Moi?

Vue du Richelieu et pont de la 10. En rouge, notre maison.
Il ne se passe pas un mois sans que quelqu’un me demande si je vole encore. La réponse est non. Pourquoi? Je dirais surtout par manque d’argent. À environ 160$/h, tu y penses à deux fois. Il y a aussi le manque de temps. Je me contente donc de regarder les superbes photos de Jean-Pierre Bonin et des vidéos variés sur YouTube.

En 2011, j’ai assouvi ma passion du vol autrement, en tant que passager. Plus de 40 heures de vol. Boston via Toronto – 4 h, Toronto 3x – 3 h 30, Ile de la Réunion – 34 h. J’ai volé sur des Bombardier Q400, un Boeing 777 et dans le Airbus A380.

16 décembre 2011

36/111. Enseignant en organisation d'événements. Wow!

Ainsi suis-je présenté dans la section « L’Équipe » de Zoom Académie. Je dois presque me pincer pour y croire. Un rêve longtemps mis sur la glace qui se réalise enfin. Demain, je termine la correction des plans d’affaires de mon groupe d’étudiantes de Laval. Ces jours-ci, elles livrent l’événement qu’elles ont monté de toute pièce en quelques semaines. Elles auront travaillé très fort!

À certains moments cet automne, le doute m’a envahit. Je me sentais pris au beau milieu d’une tempête sans fin. En ce 16 décembre, je réalise que j’ai bien fait de m’accrocher. Réaliser un rêve demande de l’énergie et beaucoup de détermination. Merci Lyne pour le support!

15 décembre 2011

35/111. (3e partie) 13-12-11 … la serendipity bon!

Le mot sérendipité m’énerve depuis le billet 33. Je n’aime pas sa sonorité. Je préfère l’anglais serendipity. Décembre sonne l’heure des bilans. Alors que je me remets en question, une chaîne de hasard (billets 33 et 34) m’a mené dans le lobby du Reine Elizabeth.

Là, assis sur un divan, j’ai fait ce que j’aime : observer les gens. Écrire. L’espace d’à peine vingt-cinq minutes, j’ai su avec clarté que je ne pouvais me passer de l’événementiel et des gens. Que la découverte de nouveaux lieux me nourrissait. Que cette citation m’allait à merveille. Enfin, que mon travail avec des bénévoles passionnés comptait plus que tout. Sans oublier l’enseignement et l’AIESEC!

14 décembre 2011

34/111. (2e partie) 13-12-11 … la sérendipité

Suite d’hier… Nicolas est originaire du Tampon, à l’Ile de la Réunion. Dire que j’y étais en mai dernier avec Nathalie! La session prochaine, il sera à Singapour, dans le cadre du programme international de HEC.

Je le rencontrais pour avoir son avis sur un atelier sur le réseautage que j’animerai au congrès national AIESEC le 2 janvier. Je veux y parler de l’importance primordiale de porter un intérêt sincère à ses interlocuteurs. D’écouter. De relancer la discussion avec les propos de son interlocuteur. Il y a tant à apprendre en échangeant avec nos pairs.

Dépliants VIA en main, je me suis laissé porter vers le Fairmont Reine Élizabeth. Suite demain…

13 décembre 2011

33/111. 13-12-11 … la sérendipité.

J’innove. 13-12-11. Modifiez les chiffres et ils deviennent 111, 3-2-1. Une rencontre en trois billets. Est-ce une entorse à mon défi? Who cares but me! Une règle est faite pour évoluer. No evolution, no life.

Je reviens des 3 Brasseurs sur McGill. Souper en compagnie de Nicolas Vilmin, VP relations alumni 2011 d’AIESEC HEC. J’étais stationné à Place Ville-Marie. En y retournant, mes pas m’ont mené à la Gare centrale par les corridors souterrains. Dans le hall principal, cette brochure de Via Rail me lance un message : « Là où vos rêves vous mènent ». En anglais : « Go with your dreams ». Une autre suite de circonstances hallucinantes.

12 décembre 2011

32/111. Réunion du 2e trimestre du C.A. d’AIESEC Canada dans le magnifique édifice TELUS.

À tous les trois mois, je prends l’avion le vendredi pour me rendre à Toronto. À 17h débute la session In_Camera. Barry Jarvis, président du C.A., revoit les points à l’ordre du jour avec les membres du conseil. Nous rejoignons ensuite le conseil exécutif dans un resto-bar pour socialiser.

La réunion du C.A. se tient le samedi, de 8h30 à 17h. En matinée, le conseil exécutif nous présente son rapport de performance (finances, activités par secteur). En après-midi, nous nous séparons en petits groupes. Les vice-président(e)s soumettent des problèmes et nous proposons des pistes de solution. La journée se termine par un repas au restaurant. Passionnant de voir ces jeunes aller!

11 décembre 2011

31/111. L’équipe de cheerleading de Roselyne dans le Journal de Chambly!

Il n’y a pas que les gars de la famille qui s’illustrent au niveau sportif. Roselyne s’entraîne fort avec son équipe de cheerleading depuis son entrée à la polyvalente Mgr-Euclide-Théberge à Marieville. En février dernier, elles ont remporté la 1ere place d’une compétition amicale à Châteauguay. Elles viennent de remettre ça avec des premières et deuxièmes places à Valleyfield.


Roselyne est « arrière ». Elle projette la voltige dans les airs et doit évidemment la rattraper! Un sport très intéressant alliant gymnastique et danse.

Rien à voir avec les cheerleaders des équipes de football. La preuve? Ce vidéo de l’équipe des Carabins de l’Université de Montréal. Félicitations à l’équipe de MET!


10 décembre 2011

30/111. Effectuer un vol en solo entre St-Hubert et Québec

J’ai le privilège de détenir une licence de pilote privé depuis octobre 2009. Une des exigences d’obtention consiste à effectuer un vol voyage de 150 milles nautiques. D’abord en double commandes, puis en solo. Les 2 et 3 mai 2009, le rêve d’enfance s’est concrétisé!

Les journées précédents le vol, j’ai connu des nuits très courtes, afin de bien préparer ma navigation. Le matin du 2, je m’envolais avec mon instructeur, Guillaume Michel. Survoler le Château Frontenac, wow! En soirée, j’ai refait les calculs en fonction des vents prévus le dimanche. Passage au-dessus des ponts, du quartier d’enfance à Ste-Foy, de la ferme des cousins à Champlain. Souvenirs impérissables immortalisés ici.

9 décembre 2011

29/111. De Richelieu à Toronto en passant par Québec.

Je m’envole pour Toronto dans quelques minutes. Je participe à ma troisième réunion du conseil d’administration d’AIESEC Canada, dans l’édifice TELUS au centre-ville. Ce soir, j’aurais besoin d’un costume de Super Héros et de pouvoirs magiques. J’ai en effet quatre événements à l’horaire!

Félix joue au tournoi atome de Pont-Rouge, ville située à l’ouest de Québec. À Montréal, j’ai mon party de bureau. Ou encore la soirée bénéfice de mes étudiantes au profit de la Société canadienne du Cancer. Enfin, la rencontre préparatoire des membres du C.A. en vue de la réunion de demain. Ouf! De Toronto, je souhaite donc une excellente soirée à ma famille, mes collègues et mes étudiantes!

8 décembre 2011

28/111. Offrir 21 occasions de réseautage en treize semaines.

Quel automne! En treize semaines, du 7 septembre au 7 décembre, j’ai organisé 21 événements ayant réunis plus de 3 073 participants! Pour certains, comme les sessions de consultations auprès des membres en septembre, mon rôle était logistique. Pour d’autres, comme les conférences, je participe à tout, du choix de la thématique au choix du conférencier en passant par la promotion et la livraison.

Je possède le don de la mémoire des visages. Mon grand plaisir dans les événements consiste à accueillir les participants par leur nom. Cela provoque à tout coup un effet de surprise. Les gens apprécient.

Ainsi se termine ma 9e année à la CIGM. 2012, me voici!

7 décembre 2011

27/111. 5@7 du regroupement Laval/Rive-Nord de la CIGM. Mission accomplie!

Je viens de livrer mon dernier événement de 2011 pour la Chambre immobilière du Grand Montréal. Quelle soirée fantastique! 302 courtiers immobiliers réunis dans les salles Paris et Rome du Château Royal à Laval. Thématique Fiesta Mexicaine, développée par le sous-comité formé de Françoise Cyr, Luc Gaudet, Nathalie Gélinas et Rolland G. Paquet. Éclairage d’ambiance, trio de Mariachis (les excellents Figueroa), deux caricaturistes, objets promotionnels fournis par l’office de tourisme du Mexique, sans oublier la Corona, les Tequila bang bang et les Margarita, tout y était!

Une fois de plus, la magie des rencontres face à face a opéré. Merci la vie pour ces rencontres humaines et d’affaires! J’adore mon métier!

6 décembre 2011

26/111. Triste jour. Tuerie de l'École polytechnique. 22 ans déjà.

Je revenais du travail. En marchant sur la rue Decelles, près du Collège Brébeuf, j’entendis les sirènes. Pas les sporadiques ambulances se rendant au Jewish ou à Sainte-Justine. Non. Il y en avait trop. Je ne savais pas ce qui se passait. Entre dans l’appartement, ouvre la télé. Découvre que l’horreur se déroule à 1,3km. Je passerai la soirée rivé à l’écran, sous le choc.

Jeudi matin. Consternation dans les corridors de HEC. La sœur d’un de mes confrères de 1ère année est morte. En début de soirée, je me joins aux centaines de personnes qui marchent vers l’Oratoire Saint-Joseph. L’émotion est palpable. L’incompréhension règne face à ce massacre. Tristesse.

5 décembre 2011

25/111. Les animaux, aussi intelligents que les humains!

KitKat, notre chatte âgée de deux ans, a mal à sa patte avant droite. Depuis son retour hier, elle fait dodo. Avec un terrain boisé de 24,000 pieds, disons que le terrain de jeu couvre un grand territoire pour un minou, surtout quand celui-ci borde un ruisseau.

Je l’observe et me dit que la nature est bien faite. Que nous, les humains, poussons notre chance tout le temps, au nom de la sacro-sainte productivité. Je pense que j’étais un chat dans une autre vie. Quand je suis malade, je veux m’isoler et dormir. Comme la semaine dernière. J’ai pris une journée pour récupérer et je m’en porte mieux aujourd’hui. Go KitKat!

4 décembre 2011

24/111. Pasage du flambeau à AIESEC HEC

Demain, je rencontre pour la dernière fois l’exécutif 2011 de AIESEC HEC. L’équipe de Vincent Landry nous tracera le bilan de son année. Nous souhaiterons la bienvenue au conseil exécutif 2012, mené par Samuel Marion. Le flambeau passe d’une main à l’autre, une nouvelle fois.

Il y a de cela fort longtemps, je l’ai reçu des mains de Luc Bélanger et l’ai transmis douze mois plus tard à Nathalie Lemieux, devenue ma blonde pendant mon mandat de président. Nous formons depuis un des nombreux couples AIESEC.

Étonnante cette association qui vit et se réinvente depuis 1948. Elle se relève toujours des crises, plus forte, plus pertinente que jamais. Développe le potentiel.

3 décembre 2011

23/111. Un Airbus A380 tous les jours dans le ciel du Bassin de Chambly


Je revenais de Chambly avec Félix. Dans le magnifique ciel bleu de novembre, une trainée blanche au Sud annonce un gros avion. J’ouvre l’application PlaneFinder et identifie le vol. À la maison, je poursuis mes recherches sur FlightAware. Mon intuition était la bonne! Un A380.

Vol quotidien entre New-York et Seoul. Durée de vol : 13h12. Altitude 35,000 pieds. N’est-ce pas fou de penser qu’en 13 heures, nous pouvons nous retrouver à l’autre bout du monde? Là-haut, les passagers survolent le Québec, puis l’océan Arctique et la Russie.

Je parie que les équipages de A380 de Korean Airlines connaissent la cachette du Père Noël. Vous pensez qu’ils nous vendraient la mèche?


2 décembre 2011

22/111. Une habitude se créé en 21 jours qu’ils disent.

Mine de rien, je rédige mes cent onze mots tous les soirs. Parfois, ils viennent à la vitesse de l’éclair. D’autres jours, ils jouent à la cachette. L’important consiste à livrer 111 mots. Tous les 24 heures. Je suis fier d’avoir franchi cette barre des 21 jours. Et je n’ai pas l’intention de m’interrompre.

Après tout, ils s’écrivent ainsi les livres. Mot à mot. Plusieurs croient en mon talent d’écrivain. Moi aussi. J’ai juste besoin de trucs pour faire taire ce foutu censeur qui vit dans le fond de ma caboche : «T’es pas bon. Tu pourras pas inventer une histoire qui se tient debout.» 111 mots. Puis 222. Puis 333.

1 décembre 2011

21/111. Skier à Whistler Blackcomb

Mes lecteurs réguliers savent que l’hiver et moi, c’est l’amour fou. Alors imaginez ma réaction en recevant ce courriel de la station Whistler Blackcomb mardi. « Depuis le début novembre, nous avons reçu 293 cm (9.6 pieds) de neige ». « Wouhou! Nathalie, on déménage à Vancouver? »

Le 27 février 2010, j’ai réalisé un rêve vieux de 24 années : skier à Whistler Blackcomb. Dévaler les pentes d’une « vraie » montagne sur des milliers de pieds. Partir du ciel et descendre à la base. Rêver les yeux grands ouverts. L’un des moments les plus magiques de ma vie. Que j’ai raconté ici. À refaire, partout sur terre. Tellement extraordinaire!

30 novembre 2011

20/111. Le pavillon Decelles de HEC Montréal fait peau neuve

De septembre 1988 à avril 1992, j’ai arpenté tous les corridors de HEC Montréal. Impliqué à fonds dans la vie étudiante, je connaissais tous les racoins de cet horrible cube de béton situé au coin Decelles et Jean Brillant. J’y passais tellement de nuits complètes à faire des travaux d’équipes, à étudier et planifier les projets de l’AIESEC qu’avec d’autres  étudiants archi-impliqués dans les assos, nous avions créé l’AENBAA - Association des étudiants de nuit du baccalauréat en administration des affaires.

Le bunker n’est plus. Il vient d’être remis au goût du jour et est doté des toutes dernières technologies. Cet article dépeint bien les nouveautés. Vive le progrès!

29 novembre 2011

19/111. Le Maïdo à l’Ile de la Réunion. Incroyable!!!

Partir du niveau de la mer et monter, monter, monter par une route en lacet, jusqu’à une altitude de 7,235 pieds. Expérience inoubliable. Des centaines de virage en épingle. La crainte du début de tomber dans le caniveau (il fait quand même presque 1 mètre de profond!). Passer de l’air chaud et humide du bas à l’air frais et sec des hauteurs.

Google vient de sortir une version époustouflante de ses itinéraires. La vue en 3D. Je vous invite à nous suivre. Avis aux gens sujets au mal des transports : vous risquez d’être étourdis. Arrivés en haut, la vue est à couper le souffle! La suite dans un autre billet.

28 novembre 2011

18/111. Une question sans réponse. Vous m'aidez?

Je cherche la réponse à une question depuis quelques années. Je ne trouve pas. Si vous je vous demandais ce que vous en pensez? La question est la suivante. Est-ce qu’un leader a le droit de dire qu’il connait une mauvaise journée? Est-ce qu’un maître du positivisme ou de la motivation (ex. Jack Canfield, Robin Sharma, Bill Marchesin) peut écrire, une journée, qu’il traverse une mauvaise passe?

En tant qu’être humain, veut-on toujours voir des modèles positifs et passer outre à leurs difficultés? Veut-on un héros (je pense aux sportifs ou vedettes du cinéma) toujours heureux? Des fois, je pense que oui, des fois je pense que non. Qu’en dites-vous?

27 novembre 2011

17/111. Lâcher prise et espérer mieux.

Hier, j’écrivais que le rhume cognait à la porte. Le nez qui coule et la sensation de feu dans la gorge le confirment. Je ne suis pas à mon meilleur côté relations humaines aujourd'hui. Un dimanche à oublier.

Source de l'image et article complet
Quand vous êtes malade, comment êtes-vous? Avez-vous tendance à vous refermer? À forcer la note? Les braves s’acharnent et poussent la machine encore plus. J’ai l’impression que si je fais cela ce soir, je serai foutu pour le reste de la semaine. Deux réunions et un 5@7 avec mes comités, un cours m’attendent. Alors tant qu’à être quasi nul, je préfère rejoindre de ce pas la douce chaleur du lit. Je lâche prise.

26 novembre 2011

16/111. Fatigué.

Après une semaine intense de travail, zéro entraînement au Nautilus et des dizaines de poignées de main, je sens le rhume s’installer. Manque d’exercice physique équivaut à baisse d’énergie. Je rêve d’une journée complète en pyjama, emmailloté dans les couvertes, un roman à la main. Je pourrais fermer les yeux comme bon me semble et me laisser aller dans les bras de Morphée.

Ce sera pour une autre fois. Demain, je poursuis la correction des plans d’affaires de mes étudiantes de Zoom Académie. Travailler à plein temps, avoir trois enfants sportifs, être impliqué et enseigner, ouf! J’apprécierai chaque minute des vacances de Noël, garanti!

Cent onze mots par jour. Quelle idée!

25 novembre 2011

15/111. AIESEC. Découvrir et développer ton potentiel.

Je suis président du conseil consultatif d’AIESEC HEC. Cette association étudiante internationale m’a permis de découvrir mon potentiel et surtout, de le développer. Encore aujourd’hui, 23 ans après mon entrée dans l’association, j’en retire autant que j’en donne. Pourquoi?

Parce que j’ai le privilège de voir des talents éclore. Il n’y a rien de plus beau que de voir un être humain exprimer ses craintes puis travailler fort afin de les vaincre. Il y a un an, j’ai demandé aux nouveaux élus du conseil exécutif de m’écrire une lettre. "Tu te sens comment? Quelles sont tes attentes face à ce défi?"

Je viens de les relire. Fascinant de comparer leur évolution!




24 novembre 2011

14/111. Sylvain Boudreau conférencier : je vous le recommande!

Mon métier de planificateur d’événement s’avère très exigeant. Avant une série de rencontres telles la Tournée CIGM, je règle au quart de tour les dizaines de petits détails qui feront la différence. Entre autres, j’effectue le choix de conférencier et j’en assume les conséquences. Quand tu attends 1300 personnes en quatre jours, mettons que tu veux plaire!

Je n’ai pas été déçu par la conférence « Va te faire voir! » de Sylvain. Les gens ont embarqué avec lui. Chaque jour, j’en ai retiré une leçon.

Le plus beau? Se faire dire devant 250 personnes, chaque jour, par un des meilleurs conférenciers du Québec, que tu accomplis un boulot extraordinaire. Fantastique!

23 novembre 2011

13/111. Une belle illustration!

Treize jours déjà. Fantastique! Par ce mot, je fais un petit clin d’œil à Jean-Luc Leclerc et Martin Latulippe. En discutant de mon défi aujourd’hui avec Johanne Grenier, je me disais que j’étais pas mal fou de me lancer là-dedans.

Comme je suis un gars de marketing, de communication, d’histoires, je caresse depuis le jour 1 l’idée de créer une image pour illustrer ce défi. J’ai fait ce que je sais faire : des esquisses dans mon calepin Moleskine. J’ai montré le tout à ma collègue Mireille Rouillard. Elle a compris ce que je voulais et en quelques clics, produit produit ceci :


Wow! En plein ce que j’imaginais! Merci Mireille!

22 novembre 2011

12/111. Prendre la parole devant des centaines de gens: WOW!!

Je suis perfectionniste. Hier, je n’ai pas livré l’émotion lorsque j’ai introduit Noël-André Scano à Anjou, devant 140 personnes. Pas question de refaire la même chose aujourd’hui! J’ai révisé mon texte et l’ai pratiqué ce matin. 51 km de trafic, ça laisse du temps!

8h50. Je croise Jean-Luc Leclerc, membre du comité Ouest. Lui sourit et lui fait part de mon stress face à l’idée de prendre la parole devant 350 personnes dans 10 minutes. Il me regarde droit dans les yeux : « Tu es capable. Prends une grande inspiration. Parle. Respire. Parle. Prends ton temps. » J’ai réussi!

Merci Jean-Luc! Demain matin, je le fais en anglais à Pointe-Claire.

21 novembre 2011

11/111. La Tournée CIGM édition 2011 : rendez-vous près de chez vous du 21 au 24 novembre!

Quatre présentations consécutives, aux quatre coins du Grand Montréal. Anjou, Laval, Pointe-Claire et St-Bruno. 1 331 personnes inscrites. Premier arrivé, dernier parti. En tant que planificateur de l’événement, je m’assure que les besoins logistiques sont comblés : montage de la salle, audio-visuel, café et eau, signalisation, déroulement. Mes collègues Chantal, Linda et Sarah s’occupent de l’inscription. À 9 h précise, je souhaite la bienvenue, micro sans fil à la main. Un membre du comité de regroupement qui nous reçoit agit comme animateur. J’aime placer mes bénévoles à l’avant-scène. Ils travaillent fort dans l’ombre et je veux que leur dévouement soit reconnu. Demain, à Laval, nous réservons toute une surprise aux participants!

20 novembre 2011

10/111. Cinq grands rêves de vie : en route!

Kit Kat dort sur la table, à ma droite. L’eau coule du filtre de l’aquarium de Crème glacée, la tortue. Je fais face au ruisseau. Le soleil perce les nuages, le vent d’automne caresse les branches. Silence dans la maison en ce samedi de novembre. Trève dans cette vie trépidante que nous menons. Et ce commentaire prononcé par une ancienne voisine, rencontrée à l’aréna : « Christian, tu as l’air très heureux et serein ces temps-ci. » « Vraiment? »

Je pense que oui. Je me sens bien, en paix avec moi-même. Mon rôle évolue à la CIGM, j’enseigne chez Zoom Académie. J’accomplis un de mes cinq grands rêves de vie.

19 novembre 2011

9/111. Décès de mon oncle Benoit Roberge.

Eh merde! Comment parler du décès d’une personne très chère en 111 mots? Par images brèves?

Les marches vers la marina à Hampton Beach. Les patientes explications en mathématique. Ce lien magique créé entre un octogénaire, passionné des Nordiques et mon petit Félix. Ce dernier qui porte un t-shirt des Nordiques au salon funéraire, en hommage à ce grand homme. Le lent déclin, lucide et triste.

Merci Benoit pour ton oreille attentive qui ne jugeait point. Merci pour ta passion des gens, de l’enseignement et du sport. Merci au Petit Séminaire de Québec pour ce drapeau sur ton cercueil. Tu rejoins Yvonne et ton fils Paul. Merci de veiller sur nous.

18 novembre 2011

8/111. On trouve toujours le temps de faire ce que l'on aime.

Me suis-je vraiment fixé l’objectif d’écrire 111 billets de 111 mots en 111 jours? Il faut croire que oui, en étant rendu au 8e. Je trouvais l’idée des UN plutôt bonne. J’avoue que je ne pensais pas que 111 mots, ça venaient si rapidement. À peine quelques lignes et hop! Terminé. Quand le cerveau bouillonne et que les mots veulent sortir, 111 s’avère toute une contrainte. Je mijote une idée qui me permettrait de raconter de plus longues histoires, tout en respectant ma contrainte. 87 mots déjà!

Vendredi soir. Les gars dorment chez des amis. Roselyne est à sa danse. Une Trois-Pistole, un roman, de la musique. La belle vie quoi!

17 novembre 2011

7/111. Moment de grâce à Laval

Ma bonne étoile me suit toujours. 14h40. Je sors d’une réunion avec mon comité Laval/Rive-Nord à Saint-Eustache. Je roule sur la 13 Sud, fais un suivi téléphonique avec le bureau. Je rejoins ensuite ma sœur. « Vous êtes où? » « Sur la 13 Sud. On vient juste de prendre la sortie 12. Rendus en face du St-Hubert Express. » Mon cerveau cherche. La réponse me saute aux yeux : je passe de l’extrême gauche à la sortie.


La visite du Nord dans le Sud! Véro et Michel vont à Disney avec les enfants. Baptême de l’air demain matin. Laurence puis Thomas me sautent dans les bras. Il neige! Wow! Jubilation!

16 novembre 2011

6/111. Sixième soirée en tant qu’enseignant!

Je débute cet automne la réalisation d’un de mes grands rêves de vie : enseigner. Le 5 septembre dernier, j’écrivais à ce propos. Où en suis-je, deux mois plus tard?

L’image qui me vient en tête spontanément? J’adore marcher sur mon fil de fer à 111 pieds dans les airs. Je peux tomber à tout moment. Je réalise donc, devant ma classe de dix-huit filles chez Zoom Académie à Laval, que je suis la somme de toutes ces rencontres humaines vécues dans des centaines de lieux au cours des 27 dernières années. Je puise dans mon expérience pour partager ma passion des gens entreprenants.

Exigeant. Très exigeant. Mais Ô combien valorisant.

15 novembre 2011

5/111. Je commence à aimer Twitter de plus en plus!

Samedi dernier, Mathieu jouait au hockey à l’aréna Martin Brodeur, à St-Léonard. Pendant ce temps, David, le fils de ma marraine, no 81 des Cactus du Collège Notre-Dame, disputait le Bol d’Or de football juvénile division 1 à Québec. Assis dans les estrades, iPhone en main, je suivais d’un œil le hockey, de l’autre le match grâce à un père (@PatrickRoyViva) qui Twittait les résultats avec les hashtags #juvdiv1 #gocactusgo et #boldor.

À la surprise générale, les Cactus ont remporté le match 17 à 0, contre le Blizzard du Séminaire Saint-François, invaincu en saison régulière. Les férus de foot pourront lire le résumé du match ici.

Génial ce Twitter! J’y reviendrai.

14 novembre 2011

4/111. S'intéresser sincèrement aux autres

Quand on s’y arrête et qu’on s’intéresse aux gens, on fait des découvertes extraordinaires. Mon immense curiosité alliée à mon désir de grandir favorise cet intérêt envers les gens. Je suis convaincu que je peux apprendre au moins une chose de chaque rencontre. Dans le cadre de mon défi 111 billets/mots/jours, je vous présenterai des gens qui provoquent des Wow et stimulent mon imaginaire.

Quand avez-vous pris le temps de poser des questions reliées aux passions de votre entourage? Ma collègue Josée Berthiaume fait des gâteaux magnifiques. François Lanouette de ConferenceDirect est un maniaque de voile. Tous, nous avons des talents à exploiter. Le mien? Manier les mots! Écris. Écris Fortin!

13 novembre 2011

3/111. La course Évasion autour du monde 2011

Cet automne, une émission que je suivais religieusement est de retour à Évasion, faisant remonter à la surface les soirées d’enfance du samedi. Elles débutaient par la messe de 16h30, à l’église St-Benoit Abbé à Sainte-Foy. Au retour, j’ouvrais la télé, manteau encore sur le dos, afin de ne rien manquer de la Course autour du monde. Du sous-sol paternel, je découvrais la planète bleue sous le regard de jeunes armés de caméras Super 8.

Cette émission constitue sans aucun doute le pourquoi de mon implication dans l’AIESEC et cette soif insatiable de vivre la vie sur terre dans tous ses recoins. La version 2011 est-elle aussi pertinente? Oh que oui!

12 novembre 2011

2/111. Un freeware pour écrire!

J'ai découvert un freeware génial pour écrire. Q10 (téléchargeable ici). Il s'agit d'un éditeur texte très simple. L'avantage? Il prend le contrôle de l'écran. Je ne vois donc que ma page, sans tous ces menus et boutons dans Word. Excellent pour conserver ma concentration!

111 mots par jour, 111 jours consécutifs! Alors que je peine à publier aux 10-15 jours depuis des mois... "Tu es fou Fortin! Tu n'y arriveras pas!" Mais oui, j' y arriverai!

Après tout, mon motto est:
"Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie." 
Je dois me discipliner. Noter ce qui me passe par la tête. Le publier ici.

11 novembre 2011

111 billets de 111 mots en 111 jours? Pourquoi pas?

Le moment que nous vivons aujourd'hui n'arrive qu'une fois aux cent ans. 11h11, le 11- 11-11. Beaucoup de UN n'est-ce pas? Après tous ces 7 (Vol en 777 vers la Réunion, 777 km en auto sur l'Ile, odomètre de ma Corolla qui franchit les 77777 km à 7h du matin), pourquoi ne pas profiter du UN pour me lancer un nouveau défi?

Publier un billet de 111 mots chaque jour, pendant 111 jours consécutifs. Les sujets ne manquent pas, quand tu traites des gens, des lieux et des histoires et que tu es d’une extrême curiosité. Belle façon de me discipliner!

28 octobre 2011

Tisser des liens à bord du Train du Massif

Prenez un lieu magique. Ajoutez-y des gens. Créez l’ambiance et laissez la chimie des relations humaines faire le reste. Vendredi dernier, le passionné des gens que je suis a vécu une expérience mémorable à bord du Train du Massif de Charlevoix: une croisière ferroviaire! Cet appel reçu de France Guillot du Massif un jeudi fort occupé d’octobre a ouvert la porte aux souvenirs et m’a permis d’en forger de nouveaux.

Charlevoix. Mot quasi mystique qui évoque les montagnes, le fleuve, la paix et le bien-être. Beaupré, la côte de La Miche, Baie-Saint-Paul, Saint-Joseph-de-la-Rive, La Malbaie, autant de paysages, de lieux plus époustouflants les uns que les autres, tous liés par la route. La balade annuelle automnale dans Charlevoix était un incontournable pour notre famille. En 2005, j’avais redécouvert Baie-Saint-Paul lors du rassemblement de l’Association des Fortin d’Amérique, fondée par mon oncle André en 2002. Le temps de vivre. La gentillesse. Voilà ce que je retenais de mes visites dans ce coin de pays. Qu’allais-je découvrir en ce vendredi 21 octobre?

Le rendez-vous était fixé au Parc de la Chute-Montmorency à 9 h 30. Le ciel était gris. L’agenda fort chargé. « Qu’est-ce que je fais ici? J’ai tant à accomplir au bureau! » Ma patronne avait semé le doute dans mon esprit avec son « J’aimerais comprendre ton objectif pour cette journée? ». Je n’avais pas de réponses à lui fournir. Elle s’est imposée d’elle-même à bord du train.

Qu’est-ce que l’événementiel? Ne s’agit-il pas d’occasions créées pour favoriser les liens entre des humains? Et votre vie? Prenez-vous le temps d’arrêter pour observer la nature, écouter les oiseaux chanter, regarder l’autre et l’écouter, sans penser à cette To-Do List sans fin? Cet automne, je roule à toute allure. Alors, imaginez mon désarroi lorsque j’ai réalisé que les ondes cellulaires se faisaient plutôt rares entre montagne et fleuve! Adieu le monde virtuel pour me concentrer sur le présent. « Ils attendront mon arrivée à La Malbaie! Ça suffit, ce besoin de répondre à tout instantanément! ». Ce lâcher-prise fût le prélude à une suite ininterrompue de Wow!

Tout d’abord, le iPad à chaque table, avec les noms des passagers. Tout au long du trajet de 140 km, des vidéos et des informations pertinentes assouvissent notre curiosité. Ensuite, la luminosité dans la voiture. La hauteur et l’impression de grandeur. La vue imprenable sur le fleuve. Que dire de la nourriture? Un pur délice mettant en vedette les produits du terroir charlevoisien! Un trois services à l’aller, un quatre pour le retour. Vous avez un environnement extraordinaire et une nourriture impeccable, que manque-t-il au succès de votre équation? Le personnel. L’équipe du Train de Charlevoix est exemplaire. Nous avons eu un plaisir fou à échanger avec Réjean et Xavier, nos serveurs. Ils connaissent leur produit, peuvent tout nous raconter à son sujet et adorent leur métier. Xavier disait d’ailleurs qu’il possède le plus beau bureau du monde, avec ses 140 km de fenêtres. Je n’oublierai jamais ces gens aux abords des passages à niveau, plus particulièrement ce monsieur à Baie-Saint-Paul.

Parcourir cette distance en 3 h 30 permet de tisser des liens. « Pourquoi passes-tu une journée à bord d’un train Christian? ». Parce que pour avancer dans la vie, il faut se poser une question. Pas le traditionnel « Comment faire? », mais plutôt le « Qui l’a fait? ». Dans le Train du Massif, j’ai pu discuter de l’intégration des médias sociaux dans les événements. J’ai découvert une « qui l’a fait », qui m’expliquera ensuite le comment.

Regarder le paysage défiler. Se laisser envoûter par les histoires de ceux qui nous accompagnent. Connecter avec des humains. Des gens. Des lieux. Des histoires. La trame de ma vie. À bord d’un train, au gré des vagues du fleuve et des montagnes de Charlevoix, plusieurs flashbacks des Jeux olympiques de Vancouver ont surgi pendant ce voyage hors du temps. Nul doute dans mon esprit qu’un jour, le Massif sera hôte des Jeux d’hiver!

Il me tarde de découvrir le Massif en train l'hiver! Imaginez la scène: vous montez à bord avec vos skis, descendez à la gare de Petite-Rivière-Saint-François, utilisez le télésiège à quelques pas du quai pour monter en haut! Génial!

Je remercie France Guillot de l’invitation et vous invite à lire les billets de Lyne Branchaud (ma bonne étoile de l’événementiel) et Anne Marie Brassard (une étoile en devenir) sur leurs blogues respectifs (Guide événements et Guide organisateur).

13 octobre 2011

Une saison de hockey élite – qu’est-ce que ça représente?

Mes deux garçons jouent pour le Blizzard du Haut-Richelieu. Il s’agit des équipes élites BB et CC, des niveaux atome à midget. Les joueurs proviennent des villes de Carignan, Chambly, Marieville, Richelieu, Rougemont, St-Césaire, St-Mathias et St-Paul d’Abbotsford. Depuis l’avènement de Facebook, mes statuts de fins de semaine ressemblent souvent à ceci : « à l’aréna de Ville, match de hockey » « À Alma, tournoi de hockey » « pratique ce soir ».


Lors de la saison Bantam AA de Mathieu, pour les Patriotes du Richelieu, j’avais rêvé de monter un fichier Excel (j’entends mes collègues de bureau rire de moi…) qui contiendrait le kilométrage effectué. Je viens de passer aux actes. Qu’est-ce qu’une saison dans le hockey élite?

Ce n’est pas tant le kilométrage qui impressionne (1 100 pour les pratiques, 2 500 pour les parties régulières et près de 4 200 pour les tournois). Après tout, je roule 60 km tous les jours pour me rendre au boulot. 300 km par semaine, soit 9900 le temps des 33 semaines requises du début du camp d’entraînement à la conclusion des séries éliminatoires. Vous l’aurez deviné à la lecture du nombre de semaines : le temps est la denrée à gérer.

Tout d’abord, le temps de déplacement entre la maison et l’aréna dit local. Le Blizzard pratique dans les trois arénas de l’organisation : Chambly, Marieville, St-Césaire. Une pratique chacun par semaine, pendant les 22 semaines de la saison régulière : 44 sorties. Lors d’un entraînement, les coachs aiment que les joueurs arrivent 45 minutes avant pour se préparer. Temps requis moyen pour une pratique : deux heures.

Ensuite, les parties. Félix jouera vint-deux fois dans quatorze arénas différentes en Montérégie. Mathieu : vint-huit fois dans dix-sept arénas, dont quatre à Montréal. Cinquante-quatre matchs. Arriver une heure d’avance cette fois-ci. Compter une heure trente pour la partie. Ajouter le déplacement. Temps moyen requis par rencontre : 3,8 heures. Cette durée varie de 2,7 heures pour une joute à Chambly et 5 pour celle disputée à Sorel!

Ah, j’oubliais. La coutume au Québec veut que chaque équipe participe à quatre tournois. Félix aura le plaisir de jouer à Marieville, Pont-Rouge (près de Québec), Sorel et Verdun. Mathieu visitera Alma, Châteauguay, Marieville et Trois-Rivières. Un autre 4 200 kilomètres et huit weekends occupés. Généralement, chaque équipe joue au minimum trois fois dans un tournoi. S’ils se rendent en finale, on parle de 5-6 matchs en trois jours.

Donc, pour la saison régulière, nous roulons en moyenne chaque semaine 70 km pour Félix et 94 pour Mathieu. Une pratique et un match (je ne compte pas les tournois) par semaine en moyenne, pour un total de treize heures pas semaine dédiée aux sportifs. Cela vous semble gros? Pas tant que ça.

Les joueuses du hockey féminin ou de la ringuette se déplacent encore plus, car qui dit petit bassin de filles dit plus grand territoire pour monter une équipe et plus grande distance entre les villes de la ligue. Ou encore ceux, comme la famille Turcotte de Richelieu, qui comptent quatre sportifs. Les deux fils de mon ami Marco Grenier, qui réside à Val d’Or, se déplacent pas mal en Abitibi pour une saison! Et ceux du Saguenay-Lac-St-Jean ou du Bas-du-Fleuve…

« Wow! Que d’heures en voiture et dans une aréna! Et l’argent? Ça coût combien? ». 235$ pour la saison dans le Blizzard (chandails, bas, gaine, location de glace pleine), 130$ pour un manteau, 125$ pour les tournois. Près de 500$ par joueur donc, en sus des frais d’inscriptions à son association de hockey mineur. Laissons faire les calculs d’essence, d’hôtels, de nourriture et boisson (et oui, les parents prennent parfois une bière avant un match, question de se détendre!).

Toute cette organisation repose sur le travail acharné des entraîneurs et gérants, tous bénévoles. Au temps calculé ci-haut, ajoutez la préparation. Alors si vous lisez ceci et êtes parent d’un joueur, je vous demande votre indulgence. La perfection, elle n’existe pas! Je puis vous assurer que personne ne pense consciemment faire mal. Tous y vont au meilleur de leurs connaissances et expérience de vie.

Vous voulez suivre nos péripéties virtuellement cet hiver? Sachez que le Blizzard du Haut-Richelieu possède son site web. Les pratiques y sont affichées. Le plus intéressant lien pour les férus de statistiques comme moi se nomme Classement POC. Toutes les équipes élites du Québec s’y retrouvent. Par exemple, saviez-vous qu’il y a 136 équipes Atome CC au Québec? Qu’il y a 12 ligues dans cette catégorie? Dans le Midget BB, 76 équipes et 9 ligues. On peut même jeter un coup d'oeil aux statistiques des années précédentes.

Ah, en passant, le Blizzard du Haut-Richelieu Midget BB, mené par Patrice Cournoyer de Richelieu, est 1er au Québec. Pas mal n’est-ce pas? Si vous me cherchez dans les prochains mois, vous saurez où me trouver : dans un aréna près de chez vous! Bonne saison!

2 octobre 2011

Sortir de sa zone de confort!

Demain soir, je débute une nouvelle aventure. Une aventure dont je rêve depuis ma sortie de HEC Montréal, en 1992. Enseigner. Ce projet avait même fait l'objet d'un travail de session dans l'un de mes cours au certificat en créativité, à la fin des années 90! "Mieux vaut tard que jamais", qu'ils disent. Demain soir, je me retrouverai devant vingt étudiantes de Zoom Académie, à Laval. D'ici le 30 novembre, j'enseignerai à sept reprises, de 18 h 30 à 21 h 30. Au menu: la rédaction d'un plan d'affaires, dans le cadre du cours "Lancement d'une entreprise en organisation d'événements".

Ai-je le droit de le dire? Oui! Au diable les convenances. Cet après-midi, au retour du match de hockey de Félix, le trac s'est emparé de tout mon être. À quelques heures de cette grande première, le doute se fraye un chemin, tente de fissurer cette belle confiance envers ma destinée. Avant le souper, je ne valais pas cher la livre! Depuis 19 h, je révise la matière, je visualise les questions que je poserai, je me laisse aller à cette aisance que j'ai une fois le trac tombé. Enseigner, ce doit être comme raconter une histoire. Il y a un début, un développement et une fin.

Dans 24 heures, je roulerai sur l'autoroute 10, en direction de la maison. J'aurai brisé la glace, affronté mes peurs. Je serai fier de moi et je planifierai déjà la prochaine soirée, prévue ce mercredi. Autant ces derniers jours je me demandais ce qui me poussait à ainsi vouloir sortir de ma zone de confort, autant ce soir je le comprends. J'aime les gens, suis curieux de tout connaître de leur histoire. Ce rôle d'enseignant à temps partiel me mènera à un rôle de formateur et consultant à temps plein d'ici quelques années. Je veux poursuivre ma découverte du monde dans les trente prochaines années. Le Québec ne me suffit pas. Il y a tant de peuples à côtoyer, d'histoires à entendre puis raconter.

Merci à mon ami Jadrino "Indiana Jad" qui me pousse à aller de l'avant. Je remercie Lyne Branchaud qui m'a ouvert les portes chez MPI Montréal & Québec et chez Zoom Académie. Merci des milliards de fois à Nathalie, ma complice de tous les jours depuis 1990. Christian 2.0, c'est un départ!





29 septembre 2011

La page blanche. Bloguer ou pas?

J’ai débuté ce blogue en novembre 2009 avec un seul objectif en tête : raconter mon expérience aux jeux olympiques de Vancouver. Par essai et erreur, en laissant ma curiosité dicter mes lectures, j’ai découvert tout un monde, celui de tous ces gens qui, par un bon matin, décident de s’ouvrir et racontent ce qu’ils vivent. Bientôt 24 mois en ligne donc. Où en suis-je rendu?

Au syndrome de la page blanche je crois. Je ne ressens plus ce besoin viscéral d’écrire. Bizarre hein? J’ai l’impression de flotter entre deux couches nuageuses, seul dans la nacelle d’une montgolfière. Lorsque je jette un coup d’œil à la liste de blogues que je lis régulièrement, je remarque aussi un relâchement. J’ai l’impression qu’une fois l’objectif atteint, les blogueurs passent à autre chose. Est-ce ce qui m’attend? Je ne sais trop.

La réponse réside peut-être dans le mot passion. C’est elle qui pousse l’humain à progresser. Je suis passionnément curieux. Sans arrêt, mon cerveau pose des questions. Pourquoi ci, pourquoi ça? Comment ceci, comment cela? Alors je fais quoi avec cette passion? Je ne pense pas que ce soit en me lançant dans tous les sens, en offrant un « all you can eat buffet », que je poursuivrai. Nathalie me suggérait de suivre la piste « implication des bénévoles, gestion des bénévoles, service à la collectivité, implication dans la communauté ». Pourquoi pas? Peut-être suis-je trop exigeant envers moi-même.
En écrivant ceci, je pense à Elizabeth Gilbert, l’auteure de Mange, prie, aime, devenu un film à succès. Elle écrit ceci sur son blogue :
As for discipline – it’s important, but sort of over-rated. The more important virtue for a writer, I believe, is self-forgiveness. Because your writing will always disappoint you. Your laziness will always disappoint you. You will make vows: “I’m going to write for an hour every day,” and then you won’t do it. You will think: “I suck, I’m such a failure. I’m washed-up.” Continuing to write after that heartache of disappointment doesn’t take only discipline, but also self-forgiveness (which comes from a place of kind and encouraging and motherly love). The other thing to realize is that all writers think they suck. When I was writing “Eat, Pray, Love”, I had just as a strong a mantra of THIS SUCKS ringing through my head as anyone does when they write anything. 

Je ressens exactement ce qu'elle écrit. Un peu plus loin, je découvre des mots magiques:

Writing is not like dancing or modeling; it’s not something where – if you missed it by age 19 – you’re finished. It’s never too late. Your writing will only get better as you get older and wiser. If you write something beautiful and important, and the right person somehow discovers it, they will clear room for you on the bookshelves of the world – at any age. At least try.
Intéressant. Écrire pour toucher les gens. Écrire pour partager mes hauts et mes bas, car tous nous en vivons. 

20 septembre 2011

Dans la vie, tout est lié!

Je reviens de l’assemblée générale annuelle de l’association Meeting Professional International (MPI) chapitre Montréal & Québec. J’y occupe bénévolement le rôle de vice-président communications, depuis l’automne 2010. La rencontre, qui réunissait plus de 130 personnes, se tenait au tout nouveau Sheraton Aéroport de Montréal, à Dorval. Tout est lié, pourquoi?

Parce que AIESEC HEC y organise le congrès national d’AIESEC Canada en décembre prochain.
Parce que Charles Goyeche, qui occupait le poste de directeur des banquets au Holiday Inn Pointe-Claire (où j’organise plusieurs événements par année) est rendu au Sheraton. Parce que ce soir, plusieurs étudiants du Collège Lasalle étaient présents. Parce que parmi eux, deux m’ont félicité de mon nouveau poste d’enseignant (en plus de ma job régulière à temps plein d’agent de liaison et planificateur d’événements à la Chambre immobilière du Grand Montréal) chez Zoom Académie. « Nous étions dans la classe de Lyne Branchaud l’été dernier, quand tu es venu faire une présentation test ». Pourquoi tout est lié?

Parce qu’en revenant à la maison m’attendait une enveloppe du Centre de formation professionnelle des Découvreurs. Je ne peux croire que 23 ans après avoir quitté ma ville, la plus belle ville du monde, je serai sur le « payroll » de mon ancienne commission scolaire du primaire et du secondaire.

Tout est lié parce que ce jeune chef d’entreprise que j’ai rencontré ce soir à l’AGA MPI est à Montréal depuis quatre ans et qu’il est originaire du quartier Montcalm à Québec. Il habitait sur la rue Joffre, pas loin d’où mon père a travaillé toute sa vie et d’où je suis né.

La vie me lance une fois de plus le signal que je suis tout à fait dans mon domaine dans l’événementiel et l’associatif. C’est quoi une association? Un rassemblement de gens qui partagent les mêmes valeurs et qui se regroupent pour améliorer les choses. Les gens qui donnent du temps dans leur association sont des passionnés. Je me sens tellement choyé d’en côtoyer à mon travail à la CIGM et dans mes implications bénévoles chez MPI, AIESEC HEC et AIESEC Canada.

Hier soir, je me trouvais dans les locaux de Zoom Académie, près du marché Atwater à Montréal. Devant mes futurs étudiants! Samedi, j’étais à Toronto pour la réunion du premier trimestre du conseil d’administration d’AIESEC Canada. Demain matin, je présente LinkedIn  à un groupe de 110 courtiers immobiliers à l’hôtel Ruby Foos.

Le point commun de tout ceci? Des gens qui s’impliquent pour faire avancer le monde. Des gens qui ont compris que dans la vie, il faut échanger avec ses pairs pour grandir. Et vous, cher lecteur, quand vous impliquez-vous pour changer le monde?

7 septembre 2011

La magie et l’adrénaline d’un événement sont de retour!

Je replonge dans un élément que je maîtrise tout à fait : rencontrer des gens, les observer, m’intéresser à eux en leur posant des questions. Cette semaine, la Chambre immobilière tient une tournée de consultation auprès de ses membres. Cinq rencontres, près de 1000 membres inscrits, près de 700 qui seront sur place. Eh oui, vous avez bien lu! 700 présents sur 1000 inscrits. Depuis mon arrivée à la CIGM, je tiens des statistiques sur le nombre de gens inscrits et je calcule, après chaque événement, le ratio de taux de présence. Pour des événements gratuits, ce taux tourne aux alentours de 65-70%. Pour les événements payants, tels des conférences informationnelles de 90 minutes, le taux monte à 85-90%. Parfois, je fais comme les compagnies aériennes, « j’overbooke ». Au risque de me faire prendre, le jour où tous décideront de se présenter… Et vous, dans votre organisation, quel est-il, ce taux de présence? Est-il supérieur en région? Répondez-moi en laissant un commentaire ci-bas.

Rencontrer des gens. Observer. Poser des questions. Écouter et poser encore des questions. Cette semaine, je suis à un endroit le matin puis je me déplace pour la présentation de l’après-midi. L’horaire se lit ainsi : mardi matin, Anjou; mardi après-midi St-Bruno; mercredi matin, Laval; mercredi après-midi, Vaudreuil et enfin, vendredi matin à Pointe-Claire.

Ce matin, j’étais dans la salle Championnat, au club de golf Métropolitain à Anjou. Le technicien de son de Projecson surveille ses équipements. Un cordon qui dépasse de son sac attire mon regard. Plusieurs accréditations s’y retrouvent. Mathieu Turcotte est technicien pour plusieurs festivals dans le Bas du Fleuve. Il a même une accréditation Éric Lapointe. Cool! Comme la présentation est en cours et que nous devons nous concentrer, nous ne discutons pas trop des chemins où se sont posés nos pieds. Je me reprendrai demain matin, car Mathieu travaille sur l’événement qui se tient au Palace à Laval.

En après-midi, je suis au Centre Marcel-Dulude à Saint-Bruno. Alors que je jette une fois de plus un regard sur tous les laminés des artistes ayant passé par là, je capte la conversation de Gaétane, employée du CMD. Je la côtoie 4 à 5 fois par année. Elle est toujours souriante, avenante, à l’écoute. Elle offre, tout comme ses autres collègues, un service impeccable. Aujourd’hui, j’ai pris le temps de jaser avec elle. Elle passe deux mois par année en vacances en Asie! Pour elle, le Sud ce n’est pas la Floride! Le Sud, c’est la Thaïlande et les pays voisins. Wow! Note à moi de projet de pré-retraite : travailler dans une salle de spectacle comme placier! 

Deux de faits, trois à venir. Lorsque nous effectuons ce type de rencontres en rafale avec nos membres, je ne peux qu’admirer les équipes qui travaillent sur des tournées de spectacle, ou encore de course automobile. Je ne sais pas s’ils finissent par s’habituer et devenir blasés. Dans mon cas, la réponse est claire : j’adore ce que je fais. Je suppose que ce doit être vrai, si je le fais encore avec joie après neuf années!

5 septembre 2011

La rentrée scolaire : je passe devant la classe!


Nous y voilà. Une autre entrée scolaire. Partout au Québec, les élèves reprennent le chemin des classes. La routine s’installera peu à peu au Havre-au-Ruisseau. Depuis le retour des Îles, pendant que progéniture et chum vaquaient à leurs occupations, Nathalie gérait le processus de préparation haut la main. Vérification des listes, achats d’effets scolaires, étiquetage, ouf! Un gros merci à toutes les mamans qui viennent de franchir la ligne d’arrivée!

Cette rentrée 2011 restera à jamais gravée dans mon esprit. Pourquoi? Parce qu’elle marque enfin mes débuts à titre d’enseignant et de formateur! Je caresse ce rêve de me retrouver devant un groupe et partager des connaissances depuis ma sortie de l’université. Jusqu’à ce printemps, je n’avais jamais eu le courage de foncer. Toutes les excuses étaient bonnes. Comme d’ailleurs toutes celles qui me passent par la tête pour ne pas me pointer sur ce blogue. Lors de mon certificat en créativité, un de mes profs parlait du censeur. Cette petite voix à l’intérieur qui nous dénigre. L’entendez-vous, ce foutu censeur? Il me harcèle. Et vous? Où en étais-je? Ah oui, pas eu le courage de foncer.

En avril dernier, j’ai été présenté mon métier de planificateur d’événements dans la classe de troisième année de Félix, à Richelieu. En sortant de là, j’avais raconté l’expérience. Lyne Branchaud, consultante et formatrice, m’avait envoyé un message Twitter : « Aimerais-tu enseigner Christian? ». « Oh que oui! », lui répondis-je tout de go. « Tu as des contacts? ». Et mon CV de parcourir le Net vers Zoom Académie et le Collège LaSalle. Presque au même moment, Yolande Ratelle, directrice du service aux membres à la CIGM, m’offre de devenir formateur accrédité du programme Qualité du service à la clientèle (QSC). Il s’agit d’une certification offerte aux courtiers immobiliers québécois. Les petites graines semées il y a très très longtemps commencent enfin à germer.

En juin, après une entrevue avec Josée Boulianne, directrice de Zoom, j’effectue une présentation test dans la classe de Lyne chez Zoom Académie. Je sors enchanté et énergisé au max de cette rencontre. Les 13 et 14 juillet, je suis en formation avec deux courtiers que j’estime beaucoup, Nazir Mandjee et Thierry Merrien. La première journée, Esther Bouchard nous donne la formation QSC. Après une soirée d’étude et de préparation, nous la redonnons devant elle. Le 14 juillet, je deviens formateur accrédité!

Pendant notre séjour aux Îles, Josée me confirme que je serai embauché et que je devrais commencer à l’automne. J’enseignerai la partie « rédaction du plan d’affaires » du programme Lancement d'une entreprise en organisation d'événements (ASP). Le plus incroyable dans toute cette situation? Le programme est offert par la commission scolaire des Découvreurs, à Québec. MA commission scolaire au primaire et au secondaire! La vie m'envoie tout un message! 

Ai-je besoin de vous dire qu’aujourd’hui, le doute m’habite? Ma vie a beau être bardée de succès, le censeur me harcèle. Je le combats sans cesse. Depuis plusieurs mois, il a pris le dessus. Il empoisonne ma vie. Le 14 juillet, j’ai appris que les comités dont je m’occupe, les regroupements, passaient du service des communications au service aux membres. Changement de patron, changement de bureau, changement de collègues. Ouf! J’ai senti mon corps se contracter, se dresser afin de résister à ce changement.

Il a fallu un lunch avec ma nouvelle patronne, Yolande, pour que je lâche prise. Une phrase m’a touché droit au cœur : « Christian, tu possèdes un immense talent. Est-ce que je me trompe en disant que tu gardes tes magnifiques ailes collées sur toi? Déplie-les. Vas-y, ouvre tes ailes. Envole-toi. » Elle a parfaitement raison. Je dois déployer mes ailes. Sortir du nid douillet et me laisser tomber afin que les lois de l’aérodynamique prennent le contrôle. La vie m’a toujours choyé. Des étoiles sur ma route, des dizaines elle en a semé. Merci à vous!

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