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31 mars 2011

Toute une fin de mois!

Après l’accalmie, la tempête. Ainsi va la vie. Le 23 mars, j’étais au Palace de Laval. Plus de 50 courtiers assistaient à une conférence de Pierre Montpetit. Le 24, je devais être à Anjou. Conférence annulée par manque de participation. Le 25, Lita St-Laurent expliquait comment faire plaisirs à nos clients, devant un groupe de près de 40 courtiers au Château Vaudreuil. Hier, je faisais une présentation devant une cinquantaine de membres de la Chambre immobilière du Centre-du-Québec, à Victoriaville. Ce matin, conférence sur les outils technologiques gratuits, donnée par Thierry Merrien au Midtown à Outremont. 67 participants. Et demain, pour clore la deuxième ronde des conférences dans les regroupements de la CIGM, conférence de Lita St-Laurent au Centre Marcel-Dulude à St-Bruno. J’y attends près de 100 courtiers. Ouf!

Près de 500 km de route, plus de 260 membres rencontrés. Je replonge dans ce que j’aime le plus : rencontrer des gens et observer les liens qui se créent entre eux. Partager l’information. Agir comme catalyseur. Au fil de mes lectures sur le Net, je suis tombé sur une entreprise, Concerta Communications, qui a un slogan qui m’allume : « Créateurs de liens ».
Concerta a entre autre travaillé sur un projet dans ma MRC. Le Centre local de développement (CLD) de la MRC de Rouville a lancé l’an dernier un e-magazine très bien fait, intitulé Inspiremag.ca target=_blank. Dans la plus récente parution, ils parlent d’un projet dans lequel j’ai été impliqué : le centre d’interprétation des énergies renouvelables (CIER) à Richelieu. Je vous recommande fortement de lire cet article inspirant.

Sur ce, je me souhaite de retrouver l’inspiration en avril. Pour le moment, je ne peux dire que je brille par mes écrits… Moi qui compte écrire 150 billets en 2011!

22 mars 2011

Red Bull Crashed Ice – sortie de gars!

Je brise le silence en racontant le magnifique week-end que je viens de vivre avec mes gars. Qui n’a pas entendu parler du Red Bull Crashed Ice dans le Vieux-Québec? Qui ne sait pas que les athlètes passent du Château Frontenac au niveau du fleuve en dévalant à toute vitesse une piste glacée, revêtue de leur uniforme de joueur de hockey? Bain de foule pour Mathieu et Félix, aperçu de mon travail de planificateur d’événement, utilisation du transport en commun, voir les effets de l’alcool sur le corps, week-end de premières!

Ai-je déjà écrit que je carbure à l’événementiel? Partir d’une idée et aboutir à l’événement. Observer le montage, les pratiques, puis le spectacle. Souhaiter que tout se déroule selon le plan. Samedi 19 mars Québec. Ciel bleu, mercure au-dessus de zéro, vents nuls. Journée paradisiaque. Je roule sur le boulevard Champlain, en direction du « Vieux ». La marée est descendante, le fleuve recouvert de glaces. Je stationne l’auto au terminal de croisières, tout juste à côté du quai de la traverse Québec-Lévis. Je tripe déjà! Nous passons à côté du « village des médias » : les semi-remorques de Dome Productions, les roulottes de la production. J’explique aux gars que la mise en ondes de l’événement se fera d’ici. Aux olympiques, chaque site de compétition comptait son « village des médias ».

Nous arrivons à la Place de Paris, lieu de l’arrivée des compétiteurs. Ils sont en séance d’entraînement. Nous les voyons arriver, reprendre leur souffle, les cuisses en feu après ces cinquante quelques secondes d’efforts extrêmes. Mathieu remarque une scène et deux gars qui y placent des fauteuils. « Papa, ce sont les fauteuils de l’antichambre! ». Il reconnaît aussi le jeune qui vient d’effectuer une descente : le skieur Éric Guay, commandité par Red Bull. Mes gars sont branchés pas à peu près!

Nous poursuivons notre exploration du parcours, en ayant un objectif en tête : quel est le meilleur endroit pour observer la course ce soir? J’explique au gars qu’idéalement, nous serions collés sur la piste, nous verrions un écran géant et il y aurait des toilettes à proximité. Dans ma tête, je prévois aussi les échappatoires possibles, les endroits où le petit Félix (pas si petit quand même, il aura neuf ans dans deux mois!) sera en sécurité en cas de mouvement de panique dans la foule. Bingo! Nous trouvons l’emplacement idéal. Nous descendons la côte de la Montagne et reprenons le chemin de la maison.

J’achète des billets d’autobus (pas vraiment des billets, le RTC vend maintenant des cartes qui contiennent une puce électronique) et nous revêtons quelques couches pour résister au froid. Je compte sur vous pour ne pas le crier sur tous les toits : Mathieu portait des combines sous ses jeans. Félix avait son pyjama. Pendant la soirée, il a eu un peu froid et il m’a dit : « Papa, la prochaine fois, je vais mettre mes salopettes ». Belle leçon! Il l’a constaté par lui-même! 16 h 20, nous montons à pied en haut de la rue du Château. Nous attendons la 7. Je pense bien que les gars prenaient le transport en commun pour la première fois de leur vie (mis à part des tours en métro à Montréal). Dernière rangée, les fesses au chaud au-dessus du moteur. « Vous saviez pas ça hein? Les bus ont des sièges chauffants! » Pendant que Félix trouve ça long, je plonge dans mon histoire. Le Cégep Ste-Foy, l’Université Laval, le Cégep F.X. Garneau, le Colisée du Livre sur la rue Saint-Jean, Place d’Youville. Je décris à Math ces lieux qui ont marqué mon adolescence. L’autobus se remplit de jeunes qui filent vers le Red Bull. J’éprouve le sentiment que j’augmenterai la moyenne d’âge…

Le Ashton déborde, le McDo est plein. 15 minutes pour commander 8 minutes d’attentes pour obtenir ces centaines de calories. À 18 h 10, nous arrivons à notre poste pour la soirée. La longue attente débute pour Félix. Mathieu et moi userons de nombreux stratagèmes au cours des 3 h 40 qui suivent, afin de vivre le Red Bull jusqu’à la finale des hommes. La passion du hockey qui nous unit les trois y est sûrement pour quelque chose! Nous rêvons même d’un trio Fortin au Red Bull! Qui dit événement festif dit excès d’alcool. Pas pour nous. Pour nos voisins.

Ils étaient là à 18 h 10, à siroter leur bouteille de Pepsi. Nous apprendrons assez vite que le Pepsi sert de diluant pour le rhum… Et plus la soirée avance, plus nos amis deviennent joyeux, riants pour rien. Vers 21 h 15, l’un des trois gars n’en peut plus : « toilette, toilette, ça urge! ». Il ne reviendra pas, expulsé par les policiers. Les gars viennent de vivre en direct les excès de l’alcool!


Félix ne le réalise pas encore, je pense. Il a un grand frère extraordinaire! Math a en effet accompagné Félix en bas de la côte, vers le départ, question de lui permettre de se réchauffer. Ils ont vu tuques et casquettes et sont revenus me voir, pour redescendre acheter ces objets qui feront leur fierté. Ah, la force d’un logo et d’une marque… Je suis un peu jaloux!

22 h 30, nous nous retrouvons Place d’Youville, en ligne pour la 7 vers Ste-Foy. 23 h 15, nous entrons dans la maison, la tête emplie de souvenirs pour la vie. Dans mon cas, des flashbacks du passé et de l’avenir.

J’éprouve une immense fierté envers Félix, qui a réussi à vaincre le froid et l’attente entre les vagues d’athlètes. Une immense fierté envers Mathieu, qui a accompagné son papa et son jeune frère dans une aventure où il aurait très bien pu être seul. Je vis une vie de rêve tous les jours et je ne le réalise pas… Merci!

5 mars 2011

Dans moins d’un mois, Mathieu soufflera 16 bougies!

Le gars vient de réaliser qu’il passe à une autre étape de sa vie. Mon plus vieux, Mathieu, aura 16 ans le 4 avril prochain. Il y a seize années donc, Nathalie et moi étions stressés solide à l’idée de devenir parents. C’est que les bébés ne viennent pas avec un manuel d’instruction! Enfin, peut-être que oui aujourd’hui, mais dans « notre temps », rien de tel n’existait. Il me semble de voir ça, le bébé qui sort de sa mère en 2011 avec une clé USB au poignet. Tu l’insères dans l’ordi et tu commences à lire le manuel… Section FAQ hyper-développée, tutoriels, vidéos sur YouTube… Les lecteurs assidus de ce blogue connaissent mon penchant pour l’histoire, l’écriture et la lecture. Après avoir écrit ce paragraphe, je suis monté en haut, plonger dans ma boîte aux écrits.


Ce n’est pas d’hier que je noircis des pages blanches. J’ai commencé à tenir un journal personnel à la fin janvier 1984, à 16 ans moins des poussières. Ce n’est pas d’hier que je lis. Entre le 29 novembre 1983 et le 21 novembre 1984, j’ai lu 82 romans. Un total de 23,352 pages, une moyenne de 285 pages par roman. Un à tous les 4,38 jours. Ce n’est pas d’hier que j’aime analyser des statistiques hein? Je tiens ces chiffres d’une feuille manuscrite qui trainait dans mon journal. Je vous recommande fortement d’écrire ce qui vous passe par la tête. Cela vous servira plus tard dans votre vie, croyez-moi. Lorsque je relis ces vieux textes poussiéreux, les images, les sons, les odeurs remontent à la surface. Pas tous évidemment. Mais ceux qui franchissent la barrière sont fabuleux.

Souvent, nous, les adultes, ne voulons trop en dire sur notre adolescence à nos enfants. Et ces derniers n’osent pas trop poser des questions. Chacun reste dans son silence, à se poser des questions sans réponse. Nous voulons « sauver la face » je suppose. Weird il me semble. Qu’en pensez-vous? Tiens, quelques réponses à des questions que pourraient se poser mes enfants.

Mes premiers shows rock? 27 février 1984, Saga et 20 août, Scorpions. Du progressif et du rock solide. La table était mise pour mes goûts musicaux. Ma première bière? Pas en 1984. En 1985. En 1984, lors de mon voyage échange avec une école de Vancouver, je n’avais pas encore découvert ce nectar qu’est la bière. J’étais un de ces étudiants sages, grand lecteur, bollé, nerd. Et mauditement gêné.

Mathieu donc, aura 16 ans dans 30 jours. Débile. Qui aurait dit, il y a vingt ans, que j’en serais rendu à écrire ces mots? Mon petit Mathieu rendu plus grand que moi, plus fort, bien meilleur au hockey! Bientôt le Cégep. L’université s’il le désire. Qu’est-ce qui le fait vibrer mon gars? Le hockey. Quoi d’autre? Je ne sais pas. Il réussit bien en histoire. Vous, lecteurs, savez-vous ce qui fait vibrer vos enfants? Toi, papa, savais-tu ce qui me faisait vibrer quand j’avais 16 ans? La réponse n’est pas évidente n’est-ce pas?

Je fixe l’écran devant mes yeux. Je relis mes mots d’antan. Je ne le savais pas, ce qui me faisait vibrer, en 1984. Je m’efforçais juste d’être. Une chose est sûre : la musique occupait un très grand espace dans ma vie. Je regarde les ados d’aujourd’hui et la musique occupe encore un grand espace dans leur vie. Les écouteurs ont changé. Le gros Walkman a cédé sa place au iPod. Les copies par le biais des ghettoblasters aux fichiers torrent sur le Net. Ma sœur et moi passions des heures au téléphone. Aujourd’hui, mes enfants échangent avec leurs amis sur MSN et Facebook. Le téléphone de la maison se fait silence.

La vie évolue. J’évolue. Wow. Je suis fier de Mathieu, de Roselyne et de Félix. Merci la vie de m’avoir donné de si beaux enfants!

4 mars 2011

Johanne Grenier: Procrastiner ?

Wow! Johanne, ton article du 2 mars tombe à point pour moi! La vie m'envoie un message! Johanne Grenier: Procrastiner ?

Période calme entre deux vagues d’événements

La semaine de relâche s’achève. Le soleil se pointe plus tôt au boulot et rallonge ses journées, tout en se rendant plus haut dans le ciel. Les mésanges chantent leur bonheur dans les arbres. Se rendre au bureau ces derniers jours est un pur délice. J’effectue le trajet en moins de 25 minutes! Mes collègues et moi avons profité du calme pour créer les pages d’inscription en ligne (avec la super application cvent) de tous nos prochains événements dans les regroupements de la Chambre immobilière.

Six conférences et un 5 à 7 d’ici le 31 mars. Six autres conférences en avril et deux en avril. Près de 1 000 membres sont attendus à ces activités qui se veulent des moments pour prendre du recul et réfléchir sur leur pratique de l’immobilier. Mes comités de regroupement veulent aussi faire comprendre à leurs pairs qu’en partageant et en collaborant, tous prospérerons. Ma collègue Mireille a d’ailleurs créé à ma demande cette signature qui se retrouve partout dans nos messages.


La prochaine version se lirait ainsi : « Partager + Collaborer = Prospérer ». Les courtiers qui s’impliquent à la Chambre ont compris depuis longtemps que la clef du succès est là.

Qui dit printemps dit ensuite été et automne! « Eille, fait pas un catalogue Sears de toi Fortin! ». J’observe, j’absorbe, je réfléchis depuis des mois sur la prochaine thématique des conférences pour les regroupements de la CIGM. Sur le mur en face de mon poste de travail, j’affiche toujours un calendrier des six prochains mois. Mars-avril-mai-juin-juillet-août. Le prochain : septembre. Puis octobre. Rentrée scolaire. Nouvelle série de conférences.

Je suis en processus créateur. Comme rien n’arrive jamais pour rien dans la vie, je me lève pour aller chercher un verre d’eau. J’aperçois mes livres du certificat en créativité que j’ai suivi à l’université de Montréal à la fin des années 90. J’ouvre celui qui s’intitule « Créativité et résolution de problèmes », de Marité Perron. Et la page 7 dudit livre, se trouvent les étapes du processus créatif :

1. Préparation
2. Incubation
3. Illumination
4. Réalisation

J’y reviendrai. Il serait temps que je prenne la route pour le bureau. Je viens de voir passer ma collègue Emelie sur le chemin des Patriotes.

Lecture suggérée ...

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