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27 mars 2012

Tournée de conférences dans le Grand Montréal

Je viens de débuter la deuxième série de conférences dans les regroupements régionaux de la CIGM. Cette fois-ci, Paul Cardinal, directeur analyse de marché à la Fédération des chambres immobilières du Québec, présente les outils offerts aux courtiers immobiliers pour bien comprendre et expliquer le marché aux consommateurs. Je retrouve l’ambiance de tous ces gens réunis dans un lieu.

La semaine dernière, je me suis retrouvé au Midtown à Outremont et au Centre Marcel-Dulude à St-Bruno. Ce matin, j’étais au Palace à Laval. Demain, je serai au Golf Métropolitain à Anjou. Jeudi, au club de golf de La Prairie. Et le 11 avril, au Holiday Inn Pointe-Claire. Sept occasions offertes à nos membres pour échanger entre eux. Pour partager et collaborer.

J’aime beaucoup ces conférences. J’arrive le premier à la salle et je vérifie que tout est conforme. Les super bénévoles de mes comités arrivent ensuite. Ils sont suivis des participants. À 11 h 45, je me retrouve à nouveau seul, pour ramasser mon équipement. Retour au bureau. Une vie de « roady » sans être trop éloigné de ma famille. La belle vie quoi!

25 mars 2012

Weekend New Yorkais au Air Canada Centre à Toronto

Je rédige ce billet dans le lounge Porter à l’aéroport Billy Bishop au centre-ville. Mon vol quitte dans une heure. Je suis à Toronto pour la réunion du 3e trimestre 2011-2012 du conseil d’administration d’AIESEC Canada. Elles se tiennent au TELUS Building, voisin du Air Canada Centre. À mon arrivée vendredi après-midi, j’ai découvert que les Raptors jouaient contre les Knicks (NBA) le soir même et que les Leafs jouaient contre les Rangers (NHL) le samedi. « Wow, j’aimerais trouver un billet pour assister à l’un des matchs! ». Un rêve et une vision venaient de s’implanter dans mon imaginaire.

Vendredi soir, après la rencontre préparatoire réunissant uniquement les membres du C.A., nous sommes allés souper avec les étudiants qui sont au comité national. Je n’ai donc pu me rendre au match de basket. Samedi, j’ai passé la journée en réunion, au 3e étage du TELUS Building. Superbe édifice certifié LEAD et à la fine pointe de la technologie, inauguré en 2010. À la conclusion de la rencontre à 17 h, tout le groupe s’est retrouvé au pub irlandais Fionn MacCool’s sur la rue Esplanade.

20 h 30. Sur les télés, le match des Leafs. 2-2, au milieu de la deuxième période. Je quitte le pub et prend la direction de l’hôtel. Je dois transiter par Union Station et le Air Canada Centre pour m’y rendre. En ouvrant la porte entre les deux édifices, un revendeur de billet me regarde « Need a ticket? ». Dans la poche droite de mon jeans, un billet de 20$ se trémousse.

- Yes! For 20$
- Come on man, I am losing money on it. 35$
- No, I said 20$
- Come on. 30$ then, this ticket is 70$
- No. There’s only one period left. 20$ or find someone else

Échange de billets. Un 20$ contre un siège dans la section 310. Bonne affaire!

J’entre dans l’aréna alors qu’il reste 3 minutes à la deuxième période. Je suis comme un enfant qui découvre un nouveau jouet. Très bel amphithéâtre qui me rappelle un peu les nouveaux stades de la NFL aux États-Unis. À l’une des extrémités, il y a une section ouverte sur l’aire de jeu. Celle-ci se nomme la Crown Zone (commanditée par Crown Royal). Je suis assez haut, presque au centre de la glace. Il y a autant de chandails bleus avec la feuille d’érable dans les extrades qu’il y en a de rouges dans celles du Centre Bell. Capacité 18,500 sièges pour le hockey. Comme à Montréal, ils ont dû annoncer une salle comble. Pourtant, dans le bas, je vois des dizaines de sièges libres. Étrange, car les Rangers sont au premier rang dans la Ligue nationale. Les Leafs ne font guère mieux que nos Canadiens. Ici comme à Montréal, la majeure partie des sièges rouges doivent appartenir aux compagnies… J’aimerais bien y descendre mais en observant les placiers, je constate qu’ils contrôlent tous les gens qui s’y rendent. J’irai faire un tour à la fin du match…

Nous aurons droit à une période de prolongation et des tirs de barrage. Une belle fin de soirée pour un maigre 20$. Je prends tout mon temps pour redescendre. Tel un chat, je me promène dans tous les coins. Je m’aventure même jusque derrière le banc des joueurs et jase un des superviseurs de la sécurité. À la sortie, j’observe l’équipe de Leafs TV et obtient même l’autographe de l’un des commentateurs, Bob McGill, ancien défenseur des Leafs dans les années 80.

Je réalise une fois de plus l’importance d’avoir un rêve et une vision dans la vie. Le plus magique, c’est que dans la section Crown, il y avait cette illustration :


Je m’en vais rêver de la vision d’un solde de 1,575,000$ dans mon compte de banque…

22 mars 2012

Eille la mort! Tu me crisses patience un peu?

Ciel bleu. Journées qui allongent. Mercure en haut de 20 degrés depuis quelques jours. Tout pour être heureux. Pourtant, la mélancolie me submerge. Depuis la mi-novembre, j’ai perdu quatre personnes importantes. La dernière en date étant mon parrain Jean-Paul Côté. En février il y avait eu Gilles Payant, ancien président d’un de mes comités de regroupement à la CIGM. En décembre, Ovina Horth, un autre président et en novembre, mon oncle Benoit Roberge. Je suppose que c’est cela, la vie? Qu’en franchissant la quarantaine, nos amis, nos oncles plus âgés franchissent la porte et s’en vont rejoindre leur gang? Qu’est-ce que ça vous fait, vous, de perdre quelqu’un?

Je dirais ça dépend. À la guerre, je m’attendrais à perdre mes frères d’arme. Un enfant? Je défilerais en entier mon dictionnaire de jurons et j’en voudrais à la vie pas à peu près! Des aînés en fin de vie, hypothéqués par leur santé? Je serais presque heureux qu’ils soient délivrés. Des hommes à la veille de leur retraite? Je répondrais à la faucheuse : « tu aurais pu attendre encore! ».

Dans notre société québécoise où nous avons mis la religion catholique à la poubelle, est-ce que le parrain a encore une signification? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est d'avoir l’honneur d’être le parrain de Thomas, le fils de ma sœur Véro. J’espère être à la hauteur de Jean-Paul, mon parrain qui m’a beaucoup appris.

Son métier était pâtissier. Il n’est pas allé à l’école longtemps. À l’école de la vie? Ô que oui! Il lisait beaucoup. Le Sélection du Reader’s Digest qui trainait toujours m’a fait découvrir des tas d'histoires inspirantes. Jean-Paul m’a transmis sa passion de la mer. Sa passion de s’assoir et d’observer la nature. Il m'a fait comprendre que dans la vie, il y a toujours moyen de s'en sortir.

Le 31 mars, nous porterons mon petit parrain à son dernier repos. Le cancer a gagné. Après ça, la mort, tu me crisses patience pendant au moins un an? Va donc faire un tour ailleurs dans l’Univers…

16 mars 2012

Quand Park Avenue Toyota se fout de ma gueule… et se rattrape à temps.

Je n’ai rien publié sur mon blogue depuis le 8 mars. Je viens de comprendre pourquoi. Mon corps me lançait des signaux de crispation dans le dos, de maux de ventre. Jeudi soir dernier, j’ai répondu à une invitation de Park Avenue Toyota. En sortant de là, j’avais une proposition de location en main… et une date de livraison de véhicule aujourd’hui, à 15 h.

Pour ceux qui ne le savent pas, je suis un Taureau, né en avril. Vous pensez qu’ils ont l’air plutôt lâches dans leur pré, en train de mâchouiller de l’herbe, n’est-ce pas? Sachez que si vous l’achalez un peu trop, il rugira et partira après vous. Connaissez-vous cette phrase : un client insatisfait le dit à 40? Park Avenue Toyota m’a pris pour un taureau ignare dans son pré. Hier, le Taureau s’est redressé et a foncé. Voici la lettre que j’ai envoyée au directeur général de Park Avenue Toyota hier soir. J'étais aussi sur la piste du président du Groupe Park Avenue, Norman E. Hébert, Jr. Ne pas avoir eu de réponses de mon concessionnaire, il m'aurait vu apparaître sur son radar assez vite!

Bonsoir M. Barba,

Je me présente. Christian Fortin, 43 ans. Client très satisfait de Park Avenue Toyota depuis mai 1996. Si vous comptez bien, cela fait 16 ans! Un client pour la vie... enfin, jusqu’à aujourd’hui.

J’en suis à ma 3e Corolla. Elle est en location 48 mois. Échéance: 27 février 2013. Il y a deux semaines, j’ai reçu une lettre et un appel de suivi de votre part. On m’annonçait que j’étais éligible à une offre. Le 8 mars à 19 h, j’ai donc rencontré mon représentant, Jean-Guy Rancourt. J’ai quitté les lieux vers 21 h 15, après une rencontre avec Émilie Vincent, directrice financière. J’avais en main une proposition de location, satisfait à l’idée de poursuivre mon histoire positive avec la Corolla et mon concessionnaire.

Ce matin, j’ai utilisé l’outil de configuration de prix en ligne sur Toyota.ca. J’ai alors réalisé qu’un nouveau client qui entre chez vous cette semaine pour repartir avec un véhicule identique [Corolla CE 2012, automatique, avec groupe commodité amélioré, 30 000 km par année pour 4 ans, plus garantie de remplacement (4 ans/120 000 km) et PEA] à celui mentionné sur la proposition de location débourserait 382,63 $. La proposition que j’ai reçue donne une mensualité de 493,99$!!! 111,36$ de plus, soit 5 345$ après quatre ans!

Est-ce cela votre conception d’une offre intéressante pour votre client? Remplacer mon véhicule douze mois avant l’échéance du bail en transférant une balance de plus de 3 000$ sur le nouveau bail de location? À 10 h 02 ce matin, j’ai envoyé un courriel à Jean-Guy Rancourt et Emilie Vincent, les avisant de cette situation problématique. Il a fallu que je laisse un message vocal à M. Rancourt à 14 h 25 pour obtenir des nouvelles de leur part... à 14 h 42. Il n’est pas question que je signe un bail avec option d’achat pour un véhicule qu’un nouveau client paiera 111,36$ de moins par mois!

M. Rancourt m’a avisé à 16 h 35 que le rachat avait été fait chez Toyota Services Financiers et que je devais absolument prendre livraison du véhicule vendredi matin. Il a ajouté que dans le cas contraire, je devrais 3 295$ à Park Avenue Toyota. Ceci va à l’encontre de la Loi sur la protection du consommateur! D’ailleurs, il clairement écrit ceci dans un encadré au verso de la proposition de location: “À moins qu’un bail n’ait été signé par les parties, la présente proposition de location n’engage pas le consommateur par application de la Loi sur la protection du consommateur...”

Sur le site du Groupe Park Avenue, on lit ceci:

Des clients «pour la vie!»

L’achat d’un véhicule est une expérience humaine basée sur une relation de confiance, qui est appelée à se développer au cours de vos visites après la vente, et notre ambition est de conserver votre confiance à vie en répondant adéquatement à vos besoins.

J’ai souligné ce qui est important. Je vous le répète, je suis un client très satisfait. Je roule en moyenne 30 000 km par année. Je visite donc le service au moins 3-4 fois par année depuis 1996! Imaginez le montant d’argent dépensé chez vous. Je suis tellement satisfait que j’en ai parlé sur mon blogue le 11 janvier dernier!

Réalisez-vous que la relation de confiance bâtie dans les seize dernières années s’écroule? Réalisez-vous surtout que si vous maintenez absolument votre point de vue, vous perdrez ma confiance et ma clientèle à vie? Calculez-le. J’ai 43 ans. Il me reste au moins 40 ans à vivre. Un véhicule aux quatre ans et 30 000 km par année, cela représente combien de revenus et de profits pour le Groupe Park Avenue?

Toujours selon le site internet du Groupe, vos valeurs sont: engagement, innovation, intégrité, orientation client, orientation résultats. Ferez-vous preuve d’intégrité, d’engagement et d’orientation client? Je vois deux options positives à la situation:

1. Vous annulez la proposition de location tel que le stipule la Loi sur la protection du consommateur, auquel cas je poursuis ma relation à vie avec vous;
2. Vous modifiez la proposition de location pour quelle reflète le coût de location que paierait un nouveau client, auquel cas je poursuis ma relation à vie avec vous.

Demain, à 8 h 30, je communique avec Toyota Services Financiers, le CAA Québec (je suis membre depuis 1988) et l’Office de la Protection du consommateur. Je le répète: me faire une “offre” qui en fait consiste à transférer une balance de plus de 3 000$ sur l’hypothétique nouveau bail de location avec option d’achat est totalement inacceptable. L’avoir su clairement le 8 au soir, je n’aurais jamais accepté la proposition de location.

Je cite une fois de plus votre site: “L’excellence se trouve au cœur de notre organisation. Les objectifs du Groupe Park Avenue sont, entre autres, de créer des clients à vie et d’assurer leur complète satisfaction.”

J’attends de vos nouvelles demain matin. Saurez-vous assurer ma complète satisfaction? Je vous le souhaite.

Ce matin, à 7 h 45, j’ai laissé un message dans la boîte vocale du DG. À 8 h 11, le directeur des ventes m’appelait de son cellulaire. « J’arrive au bureau sous peu et je m’occupe de votre dossier. M. Barba m’a appelé hier soir à ce sujet. » À 8 h 59, je reçois un appel de M. Barba, qui m’assure qu’il s’occupe de mon dossier. Les minutes exactes sont importantes. J’ai tout noté. Je suis un Taureau fier et intègre vous vous rappelez? À 9 h 20, je discute avec Toyota Services Financiers. La préposée m’annonce que Park Avenue vient de réactiver mon véhicule! Je l’apprendrai de leur bouche une heure plus tard. Le CAA Québec me rappelle aussi. Park Avenue procédait illégalement en me forçant à prendre livraison du véhicule.

En fin d’avant-midi, le directeur des ventes tente une dernière fois de me convaincre de procéder à la transaction. « Au prix que paye un nouveau client? Aucun problème! Non. Alors on se revoit en février 2013 ». Je lui demande de me confirmer le tout par écrit. Je reçois le courriel en après-midi.

Très long billet pour raconter cette histoire. J’ai eu gain de cause parce que je suis très curieux (trouver les infos sur internet), je sais articuler des idées, sortir des arguments convaincants et être en même temps conciliant. Et quand j’ai une idée en tête, je ne lâche pas. J’ai une triste pensée pour le consommateur normal qui peine à s’exprimer par écrit et verbalement. Plusieurs de ces gens qui ont répondu à la « promotion », ce sont fait arnaquer.

La morale de cette histoire? Lorsque vous êtes insatisfaits d’un produit ou d’un service, foncez sur internet. Trouvez les coordonnées de la haute direction et envoyez-leur une superbe lettre bien argumentée. Ils répondront. Le manufacturier, Toyota Canada, a très bien répondu à mes demandes. La haute direction de Park Avenue aussi. Pour le moment, ils me gardent comme client à vie. Mais ils ont une grosse prise contre eux.

8 mars 2012

Merci aux merveilleuses femmes de mon existence!

Je souligne la journée internationale de la femme avec une pensée toute particulière pour toutes celles qui ont traversé ma vie. Vous savez, vous les femmes, qu’en réalité, ce ne sont pas nous, les hommes, qui contrôlons le monde. Ne dit-on pas que derrière tout grand homme, il y a une grande femme? Les exemples abondent dans l’histoire. Je ne retiendrai que celle d’Eléanor Roosevelt. Et surtout sa magnifique citation :

« L'avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. » « The future belongs to those who believe in the beauty of their dreams. »

Alors, merci à toutes les femmes qui me permettent de vivre quotidiennement cette citation!

Tout d’abord ma mère, qui m’a porté neuf mois et qui m’a ensuite entouré de son amour et de sa protection pendant mon enfance. Comme toutes les mères du monde, elle a eu ses craintes quand j’ai commencé à voler en dehors du nid. C’est là que nous, les gars, intervenons, en apprenant aux petits qu’ils peuvent s’aventurer, que la découverte du monde extérieur est importante.

Merci à mes tantes, qui m’ont appris à croire en mes rêves, à garder mon regard enfantin sur ce monde parfois bizarre.

Merci à mes profs féminins, surtout Pauline en secondaire 4 et Françoise Tougas à l’université de Montréal. Vous m’avez montré la voie des mots et de mon potentiel intérieur.

Merci aux femmes des restaurants Saint-Germain à Québec. J’ai fais mon entrée sur le marché du travail à 16 ans en votre compagnie et vous avez su me pousser à poursuivre mes études et mes rêves, lorsque la vie au Cegep était difficile.

Merci à tous les courtiers immobiliers féminins que je côtoie depuis bientôt 10 ans à la Chambre immobilière du Grand Montréal. À vos côtés, j’apprends beaucoup et j’admire le travail que vous effectuez pour vos clients et l’amour que vous portez à vos enfants. Vous ne le savez peut-être pas chers petits, ados ou adultes, mais vos mères parlent souvent de vous dans nos réunions!

Que dire de mes patronnes à la CIGM? Elles ont su accepter mon besoin de liberté et m’ont ainsi permis de grandir et de développer mes talents. Mes collègues de travail féminines supportent les périodes de stress de mon métier et participent au succès des événements que j’organise.

Les filles de Zoom Académie, Josée, Linda et Nathanielle, me permettent de réaliser mon rêve d’enseigner. Merci de votre confiance envers un représentant de la minorité visible dans notre merveilleux monde de la planification d’événements.

Je ne pourrais passer sous silence ma sœur Véro, qui m’a fait découvrir les Iles-de-la-Madeleine puis le magnifique Saguenay. Sa fille Laurence et ma belle Roselyne représentent la future génération. Que c’est un plaisir de les voir grandir!

Et enfin, la dernière et non la moindre, Nathalie, ma blonde toujours prête à monter au front pour toutes les causes. Une femme extraordinaire qui est une super prof, une super consultante, une super maman, une super bénévole pour le hockey mineur de Richelieu, l’AIESEC ESG UQAM et plusieurs autres! Et surtout, une super blonde dont je suis très, extrêmement fier! Il nous reste des tonnes et des tonnes de beaux rêves à réaliser ensemble.

5 mars 2012

Mon prochain défi.

J’ai atteint mon objectif de publier cent onze billets de cent onze mots pendant cent onze jours consécutifs. Plusieurs m’ont demandé quel sera mon prochain défi. Je vous l’annonce. Il est de taille. Je me lance dans le vide en sortant de ma zone de confort. Le doute s’installe déjà. Le saboteur (cette foutue petite voix qui énerve et nous réduit à néant) se fait virulent.

Personne ne sera surpris d’apprendre que mon plus grand talent, c’est manier les mots. Observer les gens, les lieux, la nature. Lire. Réfléchir. Écrire. AGIR. Entraîner dans mon sillage les gens pour produire un monde meilleur. Quand j’ai quitté Gladu pour la CIGM en 2002, c’était pour avoir plus de temps pour écrire! Presque dix ans plus tard, que me demandent mes anciens collègues? Eh oui! « Et puis, l’écriture? »

Au mitan de la vie, on se pose des questions. On regarde en arrière, puis en avant. Vous savez qui j’admire beaucoup? Jean-Marc Chaput! Il a 82 ans et donne encore des conférences. J’ai vécu un grand moment en 2009 en l’embauchant comme conférencier à l’assemblée générale annuelle de la CIGM, à l’Étoile du Quartier Dix30. J’ai partagé les coulisses avec lui avant son entrée en scène. Wow! Pourquoi chercher? Je peux observer, lire, réfléchir, écrire et agir en publiant et donnant des conférences!

Mon prochain défi, c’est sortir de l’ombre. Quitter la régie pour monter moi-même sur la scène. Pour partager toutes ces observations. Je peux le faire à partir de n’importe où sur terre. Et me retrouver sur des scènes d’Amérique, d’Europe, d’Afrique, d’Asie.

Écrire ce qu’est le prochain défi est une chose. Passer à l’action en est une autre. Je viens de débuter un coaching. Je sens la résistance. Je me traite de fou, à vouloir ainsi sortir de ma zone de confort. Dans les prochains mois, j’y reviendrai. Le 23 mars 2010, j’écrivais cette citation dans un billet qui résumait mon expérience aux Jeux de Vancouver : « I find the harder I work, the more luck I get »

Alors, GO! Fonce Fortin.

1 mars 2012

Pelleter, un vrai plaisir!

Ouf, avec ce titre, je viens de perdre des dizaines de lecteurs québécois… En effet, lorsqu’il neige, j’entends souvent ce genre de commentaire : « encore de l’ostie d’marde blanche ! ». Quelle tristesse. J’habite dans un pays nordique. Je suis fier de mes quatre saisons et de mon hiver blanc. J’en fais mon alliée. L’hiver, je m’amuse comme un petit fou, sans suer à grosses gouttes comme en été.

La neige, je vois ça comme une excellente occasion d’activer mon corps. De respirer de l’air et décrasser la machine. Je paye environ 40$ par mois pour aller au Nautilus. On paye pour faire du ski, du snowboard. On paye pour des patins, des raquettes, un vélo. Pelleter? Juste besoin d’une pelle (Eh oui, il faut l’acheter, j’en conviens. Elle vaut quand même pas mal moins cher que tout le reste). Pelleter, c’est une excellente occasion de jouer dehors. D’ailleurs, mes succès de « pelleteur professionnel » viennent de là. Jouer. Quand je ramasse cette belle masse blanche, je m’imagine en train de manœuvrer mes camions Tonka. Pousse la neige ici, recule le grader, avance le loader, charge le camion, va vider le tout plus loin… Le temps de le dire, la cours est déblayée.

Un autre plaisir ce soir? Écrire en laissant courir les doigts sur le clavier, libéré de cette contrainte de cent onze mots. Mon esprit est tellement conditionné à chercher une idée, la structurer et la mettre sur papier qu’aujourd’hui, j’ai poursuivi la routine!

Ah oui, ces trois camions, je les ai encore. Ils sont à peine rouillés, après un bon 30-35 ans d’utilisation. Les voisins, dites-le pas trop fort quand vous me voyez jouer avec dans la neige… Pour tous les vieux qui n’osent pas dire qu’ils s’amusaient ferme avec leur Tonka, cachez-vous dans votre bureau et visitez ce site. Il recense toute la production de Tonka Toys, année après année. Allez, un petit retour en enfance. Ramasser la prochaine bordée de neige sera un jeu d’enfant!

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