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25 février 2014

À Istanbul.

Je viens de passer presque quatre heures à rédiger et publier des billets. Vous aurez de la lecture à faire aujourd’hui, chers lecteurs ! Je suis dans ma chambre, à l’hôtel Antis, situé dans le vieux Istanbul. Malgré l’heure tardive de mon arrivée, à 8 h 45 j’avais les yeux ouverts. Je plonge dans l’écriture.

À 9 h 30, j’étais assis dans la petite salle à manger. Une chaise en bois, coussin et dossier en cuir. Devant moi, une nappe en dentelle recouvre la table. J’ai une tasse de café. Mon premier depuis mon départ de Richelieu le 2 février. Un verre de boisson à l’orange l’accompagne. Je déguste, très lentement, mon petit-déjeuner. Œufs brouillés, patates rissolées, saucisson, fromage et pain. Le plafond est blanc et les moulures sont dorées. De la musique turque joue en sourdine.

La vie d’auberge espagnole est terminée. Adieu chaises et tables Rubbermaid. Adieu assiettes et ustensiles jetables. Terminée la bouffe de cafétéria. J’écris dans mon carnet Moleskine noir, savourant la relative tranquillité qui m’entoure. En diagonale à ma droite, trois allemandes. Derrière elles, une famille française. À une autre table, deux dames anglaises.

Il pleuvait à mon arrivée. Il pleut encore. Je prendrai la journée relaxe, préparerai mon itinéraire pour les deux prochains jours. J’ai un lit simple à peine plus grand que celui de ma chambre au village no 4. Pas grave du tout ! Le matelas est plus épais, j’ai ma douche et mon lavabo.

Au réveil, j’ai réalisé que la vie me faisait, une fois de plus, un incroyable clin d’œil. J’occupe la chambre 304. Un trois et un quatre qui font un sept. Comme mon chiffre de vie, le 34/7. Je suis dans cette ville mythique qui partage l’Europe et l’Asie. Je me définis comme un créateur de liens, qui aide à faire du sens entre les gens et les lieux. À 45 ans, je suis au mitan de ma vie. D’un côté, je tends la main aux enfants. De l’autre, je la tends aux aînés. D’où le concept de la carte que j’ai créé pour remercier tous ceux que j’ai côtoyé à la CIGM au cours des onze dernières années.


Le projet qui m’a occupé l’esprit pendant des mois est derrière moi. Je débute aujourd’hui la rédaction du livre qui racontera mon expérience à Vancouver et à Sochi. J’y ferai des liens avec la vie. Je me retrouve devant une page blanche. Le choix de Page blanche conseil comme nom d’entreprise n’est pas fortuit. La réalisation de tout projet, de tout rêve débute par un dessin ou des mots sur une page blanche. Mes collègues de la CIGM m'ont d'ailleurs remis une carte faite sur mesure pour moi par Mireille Rouillard.


Un carnet Moleskine. Un stylo Pilot Dr. Grip gel. Mes cinq sens. Un état d’observation et d’émerveillement. Une caméra et un MacBook Air. Je transporte mon bureau dans mon sac à dos.

La page blanche ne m’effraie plus. De août à janvier dernier, grâce à mes rencontres avec la psychothérapeute Vera Heller, spécialisée en art thérapie, j’ai compris que je possédais tout en moi. Que je pouvais enfin déployer mes propres ailes. Mon chemin est clair. Je suis en paix avec moi-même. Le livre, la conférence. Je pars à la rencontre des jeunes dans les écoles primaires et secondaires, des adultes dans les bibliothèques municipales. Je veux raconter ce que la vie a de plus beau à offrir : le partage et la collaboration qui se crée entre les humains.

Juste avant que je débute la rédaction de ce billet, j’ai reçu une alerte Google à mon sujet. Le Chambly Matin Express a publié un article sur moi. Les mots sont élogieux et confirment le chemin que je veux suivre.


Merci de me lire. Merci de partager mon blogue avec vos proches.

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