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31 décembre 2010

Un an plus tard ... cent deux billets !! Bonne année 2011 !!!

Le 8 janvier dernier, j’écrivais : « J'éprouve de plus en plus d'admiration pour les blogueurs assidus. Ceux qui publient 150-200 billets par année. Il en faut du temps pour écrire des mots qui comptent... » Ce soir, j’éprouve une immense fierté. Ce billet est le cent deuxième de 2010.

Le 31 décembre 2009, dans le sous-sol de la maison paternelle, je réfléchissais tout haut : « Je suis au mitan de la vie. Les adultes qui m'ont guidé, enfant, adolescent, jeune adulte, s'éteignent peu à peu. La barbe naissante qui, il y a 22 ans, était signe de rébellion, se teinte de blanc, tout comme mes cheveux… » En ce 31 décembre 2010, installé au même endroit qu’il y a douze mois, je porte la barbe, une vraie de quatre semaines. Nul besoin de dire que je me fais « niaiser » pas mes proches parce que je commence à ressembler au Père Noël!

Une autre année s’achève. Êtes-vous satisfaits de ce que vous y avez accompli? Je cite Christian Tétreault, chroniqueur à Radio NRJ. Ses souhaits de bonne année sur Facebook sont les suivants : « Je vous souhaite pour le nouvel an ce je me suis souhaité l’année passée : arriver au prochain 31 décembre sans avoir aucun regret ni remords, avec plein de souvenirs. » Magnifique n’est-ce pas ?

Je franchirai le décompte vers 2011 sans avoir aucun regret ni remords, la tête remplie de souvenirs plus merveilleux les uns que les autres. J’espère que mes mots vous auront fait découvrir des gens et des lieux, que par ceux-ci, j’ai réussi à vous faire croire en la force des gens qui rament dans la même direction.

Que me réserve 2011 ? Au moins 35 heures de vol, avec mes enfant et amis. Il est temps que je revienne à l’aviation et fasse découvrir la beauté du monde vu du ciel. Au printemps, je veux débuter des cours de voile. J’aimerais marcher plus souvent en montagne, pédaler partout avec ma famille. Continuer à organiser des événements et trouver de nouvelles sources d’inspiration pour mes bénévoles de la CIGM. En novembre, sur les conseils de mon collègue Erick, j’ai acheté les domaines christianfortin.com et christianfortin.ca. Qui sait ? Peut-être qu’il s’agit d’un présage de ce qui m’attend dans les prochaines années ? Une chose est sûre : je serai encore plus présent sur ce blogue. Je veux continuer à raconter ce que je vis, mes rencontres avec des gens extraordinaires et les lieux qu’ils occupent. L’humain s’améliore en partageant et en collaborant avec ses pairs.

Prenez soin de ce que vous avez de plus précieux : votre santé. Jouez dehors tous les jours et vivez intensément l’année 2011, avec tous vos sens en éveil. Vos souvenirs en décembre prochain n’en seront que meilleurs !!

30 décembre 2010

Be nice to others because... Time WILL make a difference!

Un titre en anglais? Eh oui! J’ai longtemps cherché quoi écrire sur cette magnifique série d’images reçus de mon ami Yvon. Elle illustre mes propos (racontés ici) sur la différence d’âge entre les jeunes et les vieux.

Je suis à la maison avec Roselyne et Félix. Nathalie est à l’aréna avec Mathieu. Il joue en finale BB du tournoi midget, dans moins d’une heure. Nous y étions tous plus tôt, pour regarder la finale du A, qui mettait aux prises les Castors de Marieville aux Couguars du CJR. Sur la glace, pour les Castors, des noms connus : DeQuoy, Desbiens, Fugulin, Hamel, Lebeau, Rodier, Savard, Turcotte. Mathieu a joué avec tous ces joueurs, la moitié de l’équipe. Dans les estrades, les parents, nos amis d’arénas, sont stressés. Je me laisse prendre au jeu moi aussi et mon niveau de stress monte. J’aimerais bien que « notre » équipe l’emporte une fois de plus. Pour rappeler les bons souvenirs de ces victoires dans d’autres tournois, ces weekends passés dans des arénas aux quatre coins du Québec.

Dire qu’il n’y a pas si longtemps, à peine six ans, nous attachions les patins des gars! Aujourd’hui, plusieurs remplacent dans notre ligue de garage du samedi soir. Ils nous dépassent en grandeur et en talent. C’est cela l’évolution? Bientôt, je prendrai une bière en leur compagnie. Certains seront sur le marché du travail, d’autres à l’université. Tous poursuivront leur route. Je me rappelle encore cette première bière, offerte par mon oncle Clarence lors d’une visite à Orléans, en banlieue d’Ottawa. Ce que je me pensais grand! N’oubliez jamais ceci : ce petit enfant que vous côtoyez vous soutiendra peut-être dans quelques décennies!

18 h. Le temps est venu de retourner à Marieville. Je souhaite que l’équipe de Mathieu remporte le tournoi! A+

Iles-de-la-Madeleine : des moments magiques, où le temps s’arrête - 3

Vous arrive-t-il parfois de remettre, remettre et encore remettre au lendemain une décision? Parce que votre cerveau vous inonde de peurs? En 2009, après des années d’hésitation, j’ai décidé d’apporter mon vélo pour découvrir les Iles au rythme des coups de pédales. Se déplacer par sa propre force motrice. Vaincre l’inertie et avancer, avec ou contre le vent. Ce fameux vent légendaire des Iles, celui qui fait courir les planchistes. Pédaler en jetant un coup d’œil à la mer, en respirant l’air salin. Magie quand tu me tiens …

J'ai adoré l'expérience de la découverte des Iles en pédalant. L’été dernier, grâce aux conseils de Monia, la gérante de l’équipe Novice A de Félix, nos cinq vélos ont fait l’aller-retour sur le CTMA Vacancier, à partir de l’entrepôt de Brossard! Nous les avons retrouvés à l’entrepôt de CTMA dans le port de Cap-aux-Meules.

Un petit 8 km à faire pour se rendre à la maison, sur le chemin Marcoux à Étang-du-Nord. Une belle promenade qui débute dans le port pour se poursuivre sur le Sentier du littoral, une piste multifonctionnelle qui longe la mer.

Pendant nos trois semaines aux Iles, Félix et moi avons souvent enfourché les bécanes pour aller virer dans le port. Nous allons vérifier les conditions et la marée à la Pointe de l’Échouerie (question de savoir si nous pourrons y retourner pour sauter …), allons voir l’activité du port de plaisance, observer le ballet autour du Vacancier et de la barge qui décharge les roches qui servent à solidifier la jetée qui protège les navires de CTMA. Mathieu nous a accompagné à plusieurs reprises en soirée, question d’aller voir de près ces nouveaux touristes qui débarquent du Madeleine et ceux, parfois tristes, qui le reprennent vers la grande terre.

Un jour, en revenant d’une promenade du côté de Fatima, j’ai entendu les gars se planifier un tour d’Amérique à vélo. Ils étaient fiers d’avoir affronté le vent pour le retour et leur esprit vagabondait à vive allure. Ils entendent souvent Michel, le conjoint de ma sœur, raconter son périple à vélo avec ses chums. Plusieurs photos de ce voyage d’un an aux quatre coins de l’Amérique tapissent les murs de leur maison à Saguenay. Derrière moi, à Richelieu, j’ai la page couverture du Journal de Chambly du 8 juillet 2008, qui décrit le voyage de 5000 kilomètres de Jasmine et Roger, un couple quinquagénaire et sexagénaire de Chambly. Je souhaite de tout cœur à mes deux grands de se l’offrir, ce voyage en vélo. Et s’ils veulent bien de leur « vieux » père, je les accompagnerai sur certains segments.

En rédigeant ce billet, je me demande pourquoi je ne pédale pas plus pendant la belle saison. Découvrir un coin de pays à vingt km/h permet de s’y plonger et d’observer ce que nos sens ne peuvent capter en roulant sur les autoroutes. En voilà un objectif pour 2011 : pédaler !

23 décembre 2010

Iles-de-la-Madeleine : des moments magiques, où le temps s’arrête - 2

Hier les vagues. Aujourd’hui, sauter des falaises dans la mer. Demain, pédaler aux Iles. Avez-vous déjà rêvé de flotter dans les airs ? De voler, bras écartés, comme les Super Héros ? Aux Iles, nous avons découverts de magnifiques endroits pour se le faire accroire pendant d’infimes secondes. Les enfants vieillissent, prennent de l’assurance. Les parents (lire la mère… hihihi, car le papa est de nature aventureuse…) aussi. Nous nous permettons donc d’explorer plus à fond les plages, caps, falaises et boisés qui s’offrent à nos yeux.

À la lecture de ce billet, ma mère dira : « Ben t’es fou! T’emmènes tes enfants dans l’danger! ». Mais non, mais non. Nous prenons des risques calculés! Les Ti-Fortin, ce sont des observateurs, calculateurs et surtout pas des casse-cous! J’ai juste un cou et je veux le garder en santé le plus longtemps possible. Il me reste encore trop d’endroits, de gens et d’histoires à découvrir. Je vous présente deux des lieux où nous nous amusons à sauter dans la mer ou encore nous chassons les étoiles de mer, en plongée à l’apnée.

Ile du Cap-aux-Meules. Quand les vents sont Sud ou Est, nous allons au Cap aux Maquereaux. Quand les vents sont d’Ouest ou du Nord, la Pointe de l’Échouerie à Gros Cap retient notre attention. Accès facile, table à pique-nique, deux magnifiques plateformes pour sauter, avec sortie facile. Le comble du bonheur!

Au début, Félix sautait en wetsuit et gilet de sauvetage, insécure. Il a compris que dans l’eau salée le corps flotte sans trop d’efforts. Voyez le résultat! Les mots ne me viennent pas ce matin. En fait non, ils affluent, submergent mon esprit. Je laisse donc les photos parler par elles-mêmes. J’ai un beau 5 cm de neige à aller pelleter dehors, avant de partir pour cette dernière journée de boulot 2010. Pis maudit que j’ai hâte de retrouver les Iles!!!!


22 décembre 2010

Iles-de-la-Madeleine : des moments magiques, où le temps s’arrête - 1

Je l’avoue tout de suite. Je suis un vendu des Iles, un junkie qui cherche sa dose annuelle d’air salin, de calme et d’horizons lointains. Nous en étions cette année à notre douzième présence aux Iles en dix-neuf ans. Hier, j’ai visionné les 600 photos prises l’été dernier (vive le numérique!). J’ai revécu des moments magiques, qui ramènent droit à l’enfance et à l’adolescence. J’en partage trois avec vous dans les trois prochains jours : les vagues, sauter et faire du vélo.

Se baigner dans les vagues.

Ne me parlez pas de me baigner dans une piscine, soit-elle creusée, hors-terre, municipale, chauffée, intérieure, au sel de mer. Platte. Archi-platte. Rien ne peut battre la mer, la vraie, celle qui lance des vagues. La mer des Caraïbes, chaude et lisse comme une piscine, très peu pour moi. La mer, c’est ceci :

Samedi 7 août, Plage du Corfu à Étang-du-Nord, au coucher de soleil. Vent d’ouest, air frais, vagues. Tous les ingrédients sont réunis pour ce que j’aime le plus :

Boooooooooooddddddyyyyyyy suuuuuuuuuuuuurrrrrrrrfffffffff!!!! Tout est une question de coordination avec la vague. Quand tu joins les mains devant toi, dans le creux du rouleau e que la vague t’emporte sur des dizaines de pieds, le feeling est incroyable! Ici, Mathieu rate son départ.

En prenant les photos, j’ai compris pourquoi les vagues étaient bien plus grosses dans ma jeunesse, pourquoi il y avait beaucoup plus de neige quand nous étions jeunes. Regardez Félix avec Roselyne : quand tu mesures 3 pieds 5 pouces et qu’une vague de 5 pieds se dirige vers toi, on s’entend que tu t’attends à frapper un mur! Pareil pour la neige. 2 pieds au sol, ça parait méga du haut de tes cinq-six ans.

Le plus jeune, celui qui possède la plus mince couche de graisse sur son corps, gèle le premier. Je l’emmaillote dans sa serviette, revêt mon chandail des Jeux et observe le reste de la famille jouer dans les vagues, tout en me laissant bercer par la splendeur du spectacle qui s’offre à moi.

À qui dois-je cet amour de la mer? À la famille Côté et à mon père qui nous emmenait à Hampton Beach en vacances au début juillet, presque tous mes étés d’enfance. À mon parrain Jean-Paul, qui m’a montré la technique du body surf. Je ne peux m'en passer à 42 ans et je sens qu'à 65, j'en ferai autant! Merci Jean-Paul, merci papa et maman, merci Yvonne et Ben, merci Jacqueline, Annette et Cécile pour tous ces merveilleux moments à la mer, dans le New Hampshire et en Floride. Je perpétue la tradition et partage avec mes enfants mon amour de la mer.

Demain, sauter des falaises. Et vendredi, le vélo.

21 décembre 2010

Donnez, vous recevrez!

Vingt jours d’absence, de silence sur le web. Le super héros Christian se trouvait sur le respirateur artificiel. Je viens de passer trois heures à rédiger mes cartes de vœux pour les bénévoles de mes comités, mes collègues de travail et fournisseurs. Trois heures magiques à laisser les mots couler, en état de flow. Une fois de plus, je surgis des ténèbres. Flashback.

Le 2 décembre, 5 à 7 du comité Est à St-Léonard. 117 membres présents. Les 4-5-6, périple annuel de football américain avec des collègues du bureau. Près de 3,000 km de bitume en 72 heures, afin de vivre la passion des américains : une partie de foot! Match Colts – Cowboys, dans le superbe Lucas Oil Stadium d’Indianapolis.
Avant le match, nous avons visité le mythique Indianapolis Motor Speedway. Wow, wow et re-wow! Que d’histoire! Retour le 6 en soirée, dans la tempête. Le 7, je mets 180 minutes pour parcourir les 28 kilomètres qui me séparent du bureau… je devais me rendre au Palace de Laval, pour la première d’une série de quatre conférences données par Paul Cardinal, le directeur analyse du marché de la FCIQ.

Les présentations sur les perspectives économiques 2011 de Paul se poursuivent le 8, le 9 et le 10. Plus de 600 participants en quatre jours, un immense succès! Le mercredi 8, 5 à 7 du comité Laval/Rive-Nord à Laval. Plus de 200 membres présents. Je réalise à 17h que mon fichier PowerPoint qui remercie les commanditaires est erroné! Je le refais en catastrophe, en conservant ce calme et ce sourire qui font ma marque de commerce sur des événements. Le 10, party de bureau. J'agis comme chauffeur désigné pour deux de mes collègues. Avez-vous déjà participé à un party sans trop ambitionner sur l’alcool? Je vous le recommande fortement! Le 11, souper avec les deux grandes amies de Nathalie, leurs conjoints et enfants. Ils vieillissent ces jeunes (chuuuut! ne leur dites pas… ils n’aimeront pas que je les traite de « vieux »), alors nous avons tout le temps pour enfiler verres de rouge et nourriture et philosopher sur tout et rien. Quelle magnifique complicité!

L'automne s’avère une période très exigeante pour moi. Je roule à fond de train pendant la période où la luminosité décroit, que la famille reprend le rythme école-devoirs-hockey-danse-travail. Cette année, en trois mois et demi, j’ai organisé 30 événements. Pendant la période hivernale et printanière, j’en organise 45, étalés sur cinq mois. J’ose à peine imaginer dans quel état je me retrouverais si je ne visitais pas assidûment le Nautilus de l’Ile-des-Sœurs. L’activité physique me permet de refaire le plein et d’aller chercher de la vitalité.

Malgré tout, je frappe toujours un mur au début décembre. Mon corps n’en peut plus. Je périclite et m’enferme dans ma bulle. J’entre en mode survie. Le super-héros devient un quasi-zéro. J’écris ces mots et je me demande si je les conserverai à la relecture. Qu’en pensez-vous, chers lecteurs? Pour vous, est-ce que les héros doivent toujours être debout et forts? Motivés et motivants, dans toutes les conditions? Doivent-ils être parfaits?

Je l’ai souvent écrit depuis novembre 2009. Ma voie réside dans l’écriture et les liens avec les gens. Je ne me vois pas comme un motivateur et un super monsieur positif 100% du temps. Tous ces conférenciers qui vendent du positif à tour de bras mentent. Je ne crois pas qu’il existe des gens toujours positifs. Tout être vivant sur terre vis des cycles, faits de hauts et de bas.

Ce soir, en écrivant chacune de ces cartes de souhait, j’ai revu mes échanges avec toutes ces étoiles qui m’accompagnent, me rendent meilleur. Je réalise que donner aux autres permet de recevoir. Je remercie les courtiers immobiliers qui s’impliquent bénévolement dans mes comités. Toutes et tous, à un moment ou l’autre de l’année, m’ont permis d’avancer et de surmonter mes doutes. Mes bénévoles me poussent à performer, à aller plus loin. Au même titre que je les pousse. Je retrouve cette même énergie positive dans ma nouvelle implication au sein du conseil d’administration de MPI Montréal & Québec. Pour donner et recevoir pour la société, il faut avoir un(e) conjoint(e) qui comprend. Sans ma super Nathalie, je ne pourrais y arriver. Je ne peux que souhaiter que nos enfants comprennent pourquoi papa et maman s’impliquent. Parce que donner, c’est recevoir !!!!

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