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26 septembre 2012

Pourquoi? Je répondrais pourq-oui pas!!

Vendredi 21 septembre, 8 h. Dernière journée d’été. L’automne débute demain. Je marche sous le Pont Jacques Cartier, en direction du terminus Longueuil. Les édifices du complexe résidentiel Port de Mer se dressent à gauche. La verte tour de l’Université de Sherbrooke, telle une montagne, m’observe à droite. Avant d’entrer dans le terminus, j’observe la tour de contrôle (à droite sur la photo).

Coïncidences? De la mer à la montagne, en passant par un aéroport. Les trois éléments dont j’ai un besoin vital dans ma vie. Dans 30 minutes, je débute la réalisation d’un rêve qui date de 1995 : compléter une maîtrise.

J’ai hésité à plusieurs reprises au fil des années. Le marketing? La psychologie? Le management? Un MBA? L’andragogie? La création littéraire? J’avais presque « oublié » ce rêve inscrit dans mes vieux cahiers de notes. C’est mon ami Gaëtan Bourgoin qui m’a mis sur la piste de ce diplôme de 2e cycle en gestion de la formation à l’Université de Sherbrooke. DESS qui mène à une maîtrise. « Tu organises des conférences, tu aimes apprendre et partager tes connaissances. Je te verrais tout à fait dans ce programme. »

M’y voilà donc. Devant moi, le cheminement des trois prochaines années.


J’observe les deux gars et les dix-sept filles qui composent le groupe 88 (une autre coïncidence? Je suis entré à HEC Montréal en 88…). Des jeunes, des gens au mitan de la vie, d'autres, plus avancés en âge. Nous avons tous des formations et des expériences de vie différentes. Nous partageons une même passion : la formation en milieu organisationnel. Tous, nous le faisons avec notre intuition. Nous venons ici pour professionnaliser nos pratiques, confronter nos idées et apprendre des meilleurs.

« Christian, tu travailles déjà à plein temps, tu enseignes à temps partiel, tu t’impliques dans l’AIESEC, tu te promènes partout pour les activités sportives de tes enfants. Tu n’es donc pas capable de t’arrêter? Pourquoi? ». Je répondrais « pourqoui pas? ». Oui à la vie, oui au plaisir de retrouver des livres et d’apprendre. Oui au plaisir d’échanger dans le respect avec des passionnés. Saint-Exupéry n’a-t-il pas écrit : Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité ?

Ma vie est déjà un rêve. Le temps est venu de l’embellir et de le rendre encore plus réel. Deux visions m’habitent maintenant :
  • dans la première semaine d’octobre 2015, je serai à Paris avec mes collègues devenus amis, pour présenter le résultat de notre travail de recherche.
  • à l’automne 2016, je recevrai mon diplôme lors de la magnifique cérémonie de collation des grades de l’université de Sherbrooke.
Quelle sera la suite? On verra. Ma bonne étoile, malgré ce que j’en pense parfois dans mes moments d’égarement, m’a toujours guidé vers la réalisation de mes rêves. Dans les trente-six prochains mois, je m’offre un beau voyage dans les livres et le partage des connaissances et d’expériences de vies. Je retrouve ma constante : des gens, des lieux et des histoires.

21 septembre 2012

La rentrée scolaire

Nathalie et moi revenons de la rencontre de parents à l’école primaire de Richelieu. Félix débute sa cinquième année! En 2012-2013, chacun des enfants règne en solitaire dans son école : Félix au primaire à Richelieu, Roselyne au secondaire à Marieville et Mathieu au Cégep à St-Hyacinthe. Pas de frère ou de sœur pour « espionner ». Vous avez des enfants, des petits-enfants? Quels sont vos sentiments en septembre?

J’ai toujours vu la rentrée scolaire comme une belle occasion de découvrir une nouvelle classe, un nouveau prof, de nouveaux élèves, de la nouvelle matière. En septembre, depuis ma sortie de l’université en 1992, j’envie toujours les étudiants qui retournent en classe. Le marché du travail signifie routine et malheureusement, trop peu d’entreprises accordent de l’importance à la formation continue. Dommage.

(Source: kjarrett)
Vous entendez sûrement parler des SmartBoards, ces fameux tableaux interactifs installés dans les classes québécoises. En avez-vous déjà vu un? Expérimenté avec un? Ce soir, Maxime, le prof de Félix, nous en fait la démonstration. Wow! Wow! Et re-Wow! Interactif est le mot. J’aimerais retourner à l’école primaire juste pour avoir un tel outil. Ça, c’est l’école du 21e siècle. Les enfants sont à l’aise avec la technologie, alors pourquoi ne pas en avoir en classe? Je suis d’accord à 100%.

Je souhaite une superbe année scolaire à tous les professeurs. Partager des connaissances et éveiller l’insatiable soif d’apprendre des humains est une vocation. Je remercie tous les profs qui m’ont enseigné et aidé à cheminer sur les chemins parfois tortueux de la vie. J’espère que mes élèves de Zoom Académie en diront autant de moi un jour.

14 septembre 2012

J'étais, je suis et serai toujours fasciné par les aéroports!

Je suis assis face à la porte A-9 à Dorval. Dans quelques minutes, j'embarque à bord du vol 420 de Porter, à destination de Toronto. Tous mes sens me rappellent ce fabuleux voyage en France avec Nathalie et les 3 enfants en juillet dernier. Leur baptême de l'air, leur baptême de train (le TGV en plus!), leur baptême d'un autre continent.

Les aéroports me fascinent. En quelques heures, ils permettent de passer d'un monde à un autre. Dans les terminaux, il y a ceux qui partent, ceux qui arrivent et les proches des uns et des autres. Des vies en suspend, entre deux lieux. 

Dans 1 h 40, je serai à Toronto. J'y retrouverai mes collègues du conseil d'administration d'AIESEC Canada. Le temps d'une réunion, nous partagerons, en provenance de tous les coins du Canada, notre vision pour bâtir l'association. 

L'aéroport, le lieu par excellence pour les curieux de ma trempe. Les gens et leurs histoires me passionnent. Ici, mon imaginaire roule à fond la caisse. La liste d'aéroports à visiter dans le monde est encore longue. J'en aurai des histoires à raconter!

10 septembre 2012

Les mots toujours justes de Stéphane Laporte

Avez-vous lu la chronique de Stéphane Laporte dans La Presse de samedi? Elle est en ligne aujourd’hui. En peu de mots, il réussit à décrire avec justesse ces gars (et très rares filles) que je côtoie à l’année longue dans mes événements : les techniciens de scène.
« Ce sont toujours les premiers arrivés. Ceux qui installent, ceux qui préparent, ceux qui ajustent. Ce sont toujours les derniers partis. Ceux qui ramassent, ceux qui nettoient, ceux qui remballent. D'humbles travailleurs. Non seulement ils sont dans l'ombre, mais en plus, ils s'habillent en noir pour être bien sûrs qu'on ne les verra pas. Pour qu'une étoile brille, ça prend la nuit. Ils sont la nuit. Et aucune star n'existe sans eux. » 
Dans un billet publié en 2011, j'écrivais que mon rôle de planificateur d’événements consistait à être « First In, Last Out. » Dans les gros d'entre eux, les techniciens me précèdent. Ils débutent la nuit, pour monter la scène, les décors et l’audio-visuel. Lors de mon arrivée, ils fignolent les petits détails. Sans eux, je ne suis rien. Sans eux, le conférencier, les intervenants sur scène ne peuvent livrer la marchandise.
« Ils sont entiers, dévoués, souvent cyniques, comme tous ceux qui observent les choses de l'intérieur. Et surtout, ils sont solidaires. Ils se tiennent entre eux. Aussi solidement que lorsqu'ils marchent sur une poutre, juchée 50 pieds en l'air, pour aller installer une lumière. Ils savent qu'il faut être plusieurs pour réussir quoi que ce soit. Et que chacun doit faire sa part, et que chacun doit faire attention à l'autre. »
Entiers, dévoués, souvent cyniques, oh que oui. Solidaires? Tout à fait. L’aspect le plus extraordinaire de mon métier est d'observer et de vivre cet esprit de fraternité qui existe entre les techniciens. Cet esprit qui fait en sorte que tout un chacun connaît son rôle crucial dans ce ballet réglé au quart de tour. Artisans de l’ombre, ils s’appuient les uns sur les autres pour livrer des moments uniques aux spectateurs.
« Le technicien, lui, a agi. C'est le réflexe de son métier. Tout faire pour que tout se déroule comme prévu. Tout faire pour que la vedette ne soit pas dérangée. Tout faire pour que le public ne s'aperçoive de rien. Tout faire pour que le show continue. Et le show a continué. »
C’est tellement vrai. Tout faire pour que tout se déroule comme prévu. Pour que le public ne s’aperçoive de rien. Comme lors de cette assemblée générale en mai 2010, où j’avais commandé le cocktail pour 500 personnes à la mauvaise date.

Ce soir, je lève mon chapeau bien haut à mes fournisseurs : Gérald Douville (Projecson), Marc Bourgeois (FX Productions), Pierre-Luc Boucher (AVW Telav) et tous les techniciens pigistes qui travaillent sur mes événements. Les gars, vous êtes mes stars! Merci de me rendre la vie facile et de faire briller les gens qui sont sur scène.

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