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31 janvier 2011

Les mésanges chantent!

Le mercure indique -16C à Montréal. Avec le fameux facteur éolien, on parle de -26C. Pourtant, les mésanges chantent à tue-tête, réchauffées qu'elles sont par le soleil. Avez-vous remarqué comme le soleil se fait de plus en plus chaud? Février demain...

30 janvier 2011

Une preuve de mon immense curiosité?

Après avoir déjeuné ce matin, je n'ai pu m'empêcher d'aller consulter le site web du Tournoi Midget d'Alma. "Que s'est-il passé hier soir dans les matchs quart de finale? Où sont rendus nos adversaires?"

Le Collège français de Longueuil jouera en demi-finale contre les Saguenéens! Ces derniers avaient battu Longueuil 7 à 4 en ronde préliminaire. Ce sera tout un match cet après-midi! Nous connaîtrons le résultat en arrivant à la maison ce soir. Le Blizzard du Haut-Richelieu CC a perdu 6 à 4 en demie-finale ce matin.

Le mercure qui indiquait - 22°C à 9 h 30 ne nous a pas empêché d'aller glisser dans la vallée médiévale, de l'autre côté de chez Véro. Filer à vive allure puis remonter la pente vous réchauffe, je vous le garantis! Nous passons à l'étape ramasser les bagages, remplir le coffre et reprendre la route. Une autre belle visite à jouer dehors sur le bord du Saguenay et marcher dans les collines avoisinantes.

Avec tout ce grand air frais qui a remplis nos poumons, je serai probablement le seul éveillé dans l'auto dans le Parc des Laurentides. Avec la nouvelle autoroute à quatre voies, je pourrais me laisser bercer par toute cette magnifique neige blanche qui recouvrira les montagnes.

Vive l'hiver!!!!

Tournoi Midget provincial de Alma

Qui dit janvier dit tournois de hockey partout au Québec. J’écris ces mots de chez ma sœur à Chicoutimi. L’équipe de Mathieu, le Blizzard du Haut-Richelieu Midget BB, vient d’être éliminée. Trois matchs en moins de 24 h pour nos gars. Une victoire et deux défaites, pas assez pour passer en quart de finale. Dans le Midget BB, il y avait cinq groupes de quatre équipes. Les premiers de chaque groupe et les trois meilleurs deuxièmes joueront en quart de finale ce soir. Demi-finale et finale demain. Si nous nous étions rendus au bout, les jeunes auraient joué deux matchs par jour, trois journées consécutives. Bienvenue dans l’univers des tournois!

Départ de la maison jeudi après-midi. 475 km de bitume entre Richelieu et l’Auberge des Îles à Saint-Gédéon, au Lac St-Jean. Premier match vendredi à 11 h, contre le Marco’s Pub de St-Félicien. Nous l’emportons 5 à 3. Nous recevons de la belle visite dans les estrades : ma sœur Véro, son chum Michel, Laurence et Thomas. Après le match, presque toute l’équipe se retrouve St-Hubert Express. Retour à l’auberge et attente. Sieste pour certains, marche pour d’autres, ou encore la traditionnelle petite bière en jasant. À 17 h, toute l’équipe s’installe dans la salle à manger. Au menu : soupe, salade, lasagne et yogourt. Un truc pour les parents de jeunes joueurs : quand vous allez en tournoi à l’extérieur, essayez de réserver une petite auberge qui possède une cuisine. Nous l’avions fait pour le tournoi bantam de Ferme-Neuve et un autre tournoi en Beauce. Les propriétaires vous traiteront aux petits oignons.

Le 2e match de la journée nous attend. À 20 h, nous affrontons le Collège français de Longueuil. Il faut bien se retrouver à 475 km de la maison pour jouer contre les équipes de notre ligue! Défaite crève-cœur de 5 à 2. Sans les trois buts refusés par l’arbitre, le Blizzard l’aurait remporté.

Samedi matin. 9 h 30. Les gars sautent sur la glace pour leur troisième match en moins de 24 h. Cette fois-ci, ils affrontent la puissante machine des Saguenéens de Chicoutimi. Selon les rumeurs d’aréna, le club compte deux joueurs « redescendus » de la LHJMQ dans le temps des fêtes, ainsi que trois joueurs de calibre Midget AAA. Un club « paqueté » comme on dit parfois. Il faut savoir qu’ici, à Chicoutimi, il n’y a pas de Midget AA. Les excellents joueurs se retrouvent donc dans la catégorie inférieure et dominent leur ligue. Les Sags démarrent en lion et enfilent 2 buts en 150 secondes. Ils jouent à trois lignes d’attaquants et trois paires de défenseurs. Nous avons deux lignes seulement. Malgré tout, nous réussissons à les contenir durant toute la première période et la majeure partie de la deuxième. Ce qui devait arriver arriva, 4 buts rapides en fin de deuxième, un de nos joueurs se blesse à l’épaule, un autre est expulsé pour avoir donné un coup de patin. En troisième période, les jeux sont faits. Ce qui reste de joueurs sur la glace (à un certain moment, nous n’avions que quatre joueurs sur le banc!) tente de donner leur maximum. La fatigue s’empare des jambes. À 7m27s, les Sags enfilent leur 7e but. Le match est terminé.

Souvent, une équipe repart la tête basse d’un tournoi. Pas cette fois-ci. Oui, perdre est décevant. Par contre, avec les forces réduites que nous avions, il eut été impossible de poursuivre la marche vers la finale. Les joueurs sont donc fiers d’avoir résisté à deux des meilleures équipes au Québec. Le tableau indicateur ne donne pas une image juste du travail accompli par les 10 joueurs du Blizzard en uniforme. Chapeau les gars!

24 janvier 2011

Festival MAHG Richelieu-St-Mathias – Dimanche

En ce dimanche plus que frisquet de janvier, la famille au complet se retrouve à l’aréna de Marieville pour la deuxième journée du Festival MAHG Richelieu-St-Mathias. Je l’aime bien, cette journée. Les bénévoles, les parents et les entraîneurs connaissent les lieux et le déroulement. Tout le monde affiche un air plus relaxe. Les jeunes reçoivent leur médaille et un cadeau. La joie règne.

Notre Félix a découvert le sentiment d’accomplissement de l’implication bénévole. Il a tellement aimé remettre les jus aux joueurs qu’il a demandé à y retourner avec sa sœur, pour les matchs de 17h et 18h. Il venait pourtant d’accomplir avec le sourire un long quart de 10h à 16h! Dans la journée, Félix était en équipe avec son ami Xavier Turcotte. Je les supervisais du coin de l’œil. Ils étaient beaux à voir les gars, en train de compter le nombre de jus, surveiller le cadran et me dire à quel moment apporter le bac plein entre les chambres No 1 et No 2. Ils ont aussi accompagné les jeunes dans les estrades. Je vous garanti que les deux petits bonhommes se sentaient grands! Je suis très fier d’eux.

J’ai serré la pince aux mascottes Boogy et Polixe. Quand j’en croise une, je retombe en enfance. Un gros toutou qui me donne la main! Wow! Saviez-vous que la compagnie Création JCT, de Mascouche, a fabriqué plus de 600 mascottes au cours des 25 dernières années? Dites-le pas aux enfants, j’ai essayé la tête de Boogy…

Mathieu a joué le rôle d’arbitre pendant trois parties et nous a ensuite donné un coup de main à l’accueil des joueurs. Nathalie était en haut des marches et étampait les petits bonhommes sourires sur les mains des visiteurs, signe de leur paiement du droit d’entrée de 4$. Roselyne a distribué les jus.

Quand je sors du Festival, je me demande pourquoi je travaille avec des grandes personnes qui sont parfois bourrues et mal intentionnées. J’éprouve tellement de plaisir à jaser avec les enfants. Je connecte avec eux très rapidement. Peut-être est-ce parce qu’en tant qu’adulte, je ne me prends pas au sérieux et ai conservé mon regard d’enfant sur le monde? Faites-le test : quand vous croiserez un enfant, accroupissez-vous afin que votre regard soit plus bas que le sien. L’effet est instantané : « tiens, ça se penche les grandes personnes? Ça parle comme moi? »

Un tel weekend de pure joie enfantine ne serait pas possible sans le travail acharné du comité organisateur et des bénévoles du weekend. Je remercie aussi le dévouement des gérants et entraîneurs des 44 équipes participantes. Merci aux parents qui leur font confiance et nous font confiance. Le Festival constitue souvent la première expérience d’un tournoi de hockey pour les petits 5 ans. Je l’ai vécu comme entraîneur-adjoint avec Félix il y a déjà trois ans. C’est le fun de voir la roue continuer à tourner. La relève s’en vient!

23 janvier 2011

Le froid arctique réveille l’enfant!

J’ai composé ce texte à l’automne 1999, dans le cadre d’un atelier d’écriture lorsque je faisais un certificat en création littéraire à l’UQAM. Cent fois sur le métier … remettez votre ouvrage. Ces quelques 700 mots représentent des heures et des heures de labeur. En cette première vague de froid de l’hiver 2011, je vous invite à suivre mon petit Charlot qui vous parle de son amour de l’hiver. Habillez-vous chaudement et amusez-vous bien!

MA PELLE ROUGE, MON QUIK PIS MES GOGLU

Bonjour, je m’appelle Charles. Mes amis m’appellent Charlot. Je suis grand moi. J’ai quatre ans. Mon papa m’a demandé de vous raconter comment j’aime ça l’hiver. Parce que j’aime beaucoup ça moi, l’hiver.

L’hiver, c’est quand il fait froid dehors pis quand le sol il est tout blanc et dur dur. Pour que ça soit la vraie hiver, il faut qu’il y ait beaucoup de neige. Le blanc qui est sur le sol, les grands appellent ça la neige. Je trouve que c’est le plusse beau mot qui existe. Neige. Ma matante elle dit que c’est poétique. Je sais pas quoi ça veut dire moi ce mot là. Je vais peut-être l’apprendre à l’école. J’ai hâte d’aller à l’école.

L’hiver c’est ma saison préférée. C’est drôle, parce qu’il y a plein de mes amis pis de grands qui aiment pas ça. Je comprends pas pourquoi. Moi j’aime ça beaucoup l’hiver. L’hiver, je suis toujours dehors. J’ai pas froid. C’est peut-être parce que ma maman m’appelle son ti-lion. Un lion, c’est un gros minou comme mon minou Réglisse, pis ça a une fourrure pis ça gèle jamais.

Pour jouer dehors, je mets mes combines du Canadien, mon habit de jogging, mon habit de neige, des bas de laine, mes bottes chaudes, mes mitaines, ma tuque, mon foulard. Habillé de même, je ne sens pas le froid. Ceux qui gèlent, c’est peut-être parce qu’ils sont mal habillés ?

L’hiver, j’aime ça parce que après chaque fois qu’il neige, le paysage il change. Je sors ma pelle rouge et mon camion jaune pis je vais gratter. Mon papa lui, quand il tombe beaucoup de neige, il fait la souffleuse. Un jour quand je vais être grand, je vais la conduire tout seul la souffleuse.

Dans la neige, on peut faire plein de belles choses. Moi, je suis capable de faire des belles maisons avec un vrai salon, une vraie cuisine pis de la vraie bouffe en neige dans mes tites chaudières et une vraie chambre pour moi avec un lit où je peux me coucher. Y a même des grands qui font des grosses cultures, j’en ai déjà vu une. C’était un chien qui dormait sur sa maison.

Mon papa il a aussi fait une glissade en arrière dans notre petit bois. Avez-vous déjà glissé vous quand vous étiez petit(e) ? Moi je glisse dans une traîne sauvage. Je sais pas pourquoi les grands appellent ça une traîne sauvage, moi je trouve qu’elle est très gentille ma traîne. Je glisse souvent. J’aime quand la neige r’vole dans les airs. Ça mouille mes joues et mon nez.

Quand je rentre dans la maison, des fois je prends un chocolat chaud. Le meilleur chocolat chaud, c’est celui avec le petit lapin qui me fait des clins d’œil. Le lapin, il s’appelle quik. Je peux le faire tout seul, maman m’a montré comment. Avec mon quik, je mange toujours des biscuits goglu. Je commence par manger les petites pattes une par une, pis après je mange le reste du biscuit. Comme ça, mon biscuit y vas pas se sauver en courant sur ses tites pattes.

Ce que j’aime aussi l’hiver, c’est qu’il fait froid dehors pis chaud dans la maison. Si on est frileux, on peut mettre une couverte de plus dans le lit. Pour faire dodo, je mets mon pyjama à pattes en flannalette, pis je gèle pas. L’été, c’est plate. Il fait chaud dehors et en-dedans, pis même quand je suis rendu tout nu, je peux plus rien enlever pour avoir moins chaud. J’aime bien mieux l’hiver moi.

L’hiver, quand il fait un froid d’Atic — un froid de même, c’est quand mon respire y fait presque des glaçons en sortant de ma bouche — la neige elle craque quand on marche dessus. C’est bien parce que les méchants peuvent pas me faire peur parce que je les entends venir en arrière de moi.

C’est pour tout ça et surtout pour ma pelle rouge, mon quik pis mes goglu que j’aime l’hiver, que je pourrais pas me passer du gentil air froid pis de la belle neige. C’est un beau mot ça : neige.

Est-ce que je peux aller jouer dehors maintenant ? Il a plein de belle neige neuve d’arrivé . . .

22 janvier 2011

Festival MAHG Richelieu-St-Mathias – Samedi

De retour à la maison, après huit heures de bénévolat à l’aréna de Marieville. Depuis plusieurs années, le 3e weekend de janvier signifie pour moi joie, émerveillement, fierté, parfois anxiété. Pourquoi? Parce que de 8 h à 18 h, à raison de quatre équipes à l’heure sur des demi-glaces, des jeunes hockeyeurs âgés de 5 et 6 ans vivent leur premier « tournoi » de hockey.

La joie est mienne. Il n’y a rien de plus beau au monde que voir un enfant sourire. L’émerveillement pour celle que je vois dans les yeux de ces jeunes. J’entends encore les exclamations de ce jeune de 5 ans des Toundra de Sainte-Julie, que j’accompagne vers son équipe qui attend dans la section qui leur est réservée. Il découvre une nouvelle aréna, des dizaines de spectateurs dans les estrades : « Wow! Wow! Je vais jouer là moi? ». En décrivant la scène, je ne peux que la revivre et me laisser prendre par l’émotion, avec l’eau monte dans les yeux. La fierté, je la lis dans le regard des grands-parents qui accompagnent leur petit-fils (ou petite-fille!). L’anxiété, ce sont surtout certains parents des MAHG 1 – les 5 ans – qui la transmettent. Ils ne veulent pas laisser leur enfant seul aux mains de bénévoles et des entraîneurs. Comme s’ils doutaient que notre seul objectif, c’est le bien-être des enfants. Ils lisent peut-être trop les histoires d’horreurs colportées par le Journal de Montréal…

J’aime être à l’accueil, recevoir les jeunes et les parents, leur expliquer le fonctionnement, accompagner les joueurs dans les estrades (me semble que j’ai fait quelque chose de semblable aux Jeux de Vancouver …). Les premières heures du samedi s’avèrent des plus chaotiques. À tout moment entre 9 h et 17 h, il y a quatre équipes sur la glace, quatre dans les chambres et quatre en attente dans les estrades. Près de 150 jeunes et 300 adultes qui se côtoient! Nous devons nous adapter le plus rapidement possible et huiler la machine. Avec 12 équipes qui se chevauchent dans l’aréna, notre logistique doit être rodée au quart de tour! Après chaque match, ma belle Roselyne (ma grande de 13 ans qui étudie au programme d’éducation internationale à la polyvalente de Marieville) remet un jus Oasis à chaque joueur.

Bon. Sur ces mots, je vous laisse. Mathieu joue à 20 h. Nous devons arriver à l’aréna à 18 h 45. Demain, presque toute la famille fait du bénévolat de 11 h à 15 h. Roselyne aux jus, Mathieu comme arbitre, Nathalie à la caisse et moi à l’accueil. Il reste le 5e... que faire avec lui? Félix sera avec nous, disons… aux jus avec sa sœur! À demain pour la suite.

21 janvier 2011

Une petite virée à Londres pour les Jeux de 2012?

Ne partez pas de rumeurs! Je n'ai aucunement l'idée de m'y rendre. Trop gros, trop de monde, pas assez de grands espaces nature pour moi. J'y serai en pensée par contre. Mon ancienne collègue à la CIGM, Valérie Bélanger, s'y trouve. Son amoureux, Hugues, a obtenu un contrat pour les Jeux de Londres. Après ceux de Vancouver, les voici donc en Angleterre. Son plus récent billet sur Londres raconte les péripéties encourues dans la mégalopole suite à une chute de neige en décembre dernier.

Valérie possède une plume extraordinaire... qu'elle ne met pas souvent au service de son blogue! Une visite aux quatre-cinq semaines. Trop perfectionniste qu'elle me disait en février dernier, lorsque je les ai rencontré à un spectacle à la Place de la Francophonie à Vancouver. J'ai eu le grand plaisir de travailler avec Val de 2004 à 2006. En avril de cette année-là, elle nous a tout bonnement annoncé qu'elle entrait en crise de la vingt-neuvaine et qu'elle prenait le large! Que de gutz! Je vous invite à lire ses billets de 2006 et 2007. En 2009, elle a remis ça: prendre un cours intensif de 5 mois en Wilderness Leadership, en Colombie-Britannique. Je la cite: 
Je ne sais pas encore où ça va me mener, mais j'ai trouvé ce qu'il manquait à ma vie professionnelle pour qu'elle soit satisfaisante: oxygène, soleil et retour aux sources. À l'autre bout du spectre, on trouve un cubicule avec tapis dans un édifice de 18 étages. Vous voyez ce que je veux dire: je n'étais pas du bon côté! Mais il n'est jamais trop tard.

Val, c'est un oeil magique! Que dire de ses photos? Elles sont sublimes et permettent de s'immerger dans ces lieux qu'elle visite. Elle est une des rares personnes que je connaisse qui va au bout de ses rêves et de ses croyances. Il fait bon côtoyer de tels trippeux qui rendent le monde meilleur à leur façon! Alors ma chère amie, tu essaies d'augmenter un peu la cadence en 2011? Merci de partager tes récits de voyage.

Où étiez-vous le mardi 20 janvier 2009?

Vous souvenez-vous de ce qui s’était produit cette journée-là? Le premier Afro-Américain ayant accédé à la présidence des États-Unis prêtait serment. Barack Obama devenait le 44e président américain.


Les enfants étaient à l’école, Nathalie au travail. J’avais pris une journée de congé pour vivre ce moment historique. J’étais seul dans le salon, rivé à la télé. À ma droite, le laptop, branché sur le Net grâce à la connexion sans-fil. Plusieurs fenêtres de navigateur ouvertes : France 2, BBC, caméras de circulation à Washington, Facebook. Bien assis sur le divan, je savourais pleinement ce qui se passait devant mes yeux. D’autant plus que quelques semaines auparavant, je me trouvais à Washington avec mes amis Alain et Alain, pour voir un match de la NFL. J’avais vu de mes yeux les préparatifs en cours pour la cérémonie d’inauguration.

Lorsque Barack et Michelle ont débuté la parade vers la Maison Blanche, sur Pennsylvania Avenue, je me souvenais y avoir marché. Les bruits, les odeurs, la sensation du vent froid sur nos joues revenaient à la mémoire. Grâce aux caméras de circulation, je voyais la parade avancer, en plus de ce que CNN diffusait. Je me trouvais aux premières loges, bien au chaud à Richelieu! Dire que le weekend précédent, j’effectuais des calculs pour me rendre sur place. J’étais prêt à dormir dans mon auto pour y être. Pour une fois, la raison a gagné.

J’avais tellement entendu ma mère parler de John F. Kennedy que rien au monde ne m’aurait fait manquer l’inauguration d’Obama. Vous avez sûrement déjà entendu ces paroles célèbres prononcées le 20 janvier 1961 par Kennedy : «ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour lui». Elle est tellement vraie encore aujourd’hui!

Je l’ai pas mal faite mienne, cette citation. Au lieu de chialer contre ma ville, mon association de hockey mineur, mon association professionnelle (MPI), l’école, je m’y implique. Je me demande ce que je peux faire pour les aider à progresser. Si tous et chacun donnait un peu de temps pour une cause, le monde s’en porterait bien mieux! Où serai-je dans la soirée du 6 novembre 2012? Dans mon salon, en espérant voir Obama être élu pour un 2e et dernier mandat à la présidence. Et le 20 janvier 2013? À Washington? Pourquoi pas?

18 janvier 2011

Les surréservations dans vos événements. Y avez-vous recours?

Je viens de lire un article intéressant sur Cyberpresse. Il traite de la pratique courante de la surréservation (l’overbooking) dans le domaine de l’aviation. Au fil des années, en analysant les données des événements que j’organise pour la Chambre immobilière du Grand Montréal , j’ai découvert une règle très simple : j’obtiens un taux de participation de 80% lors de mes événements gratuits. Je m’explique.

Supposons que 100 personnes s’inscrivent à une activité. 70 d’entre elles se présenteront. 10 tenteront leur chance et arriveront sans s’être inscrit, pour un total de 80 personnes présentes. Donc, en appliquant cette règle du 80% de taux de présence, je pourrais, dans le cas d’une salle qui compte 500 sièges, accepter jusqu’à 625 inscriptions. Le danger évidemment est qu’un jour, la loi de la moyenne me mente et que 100% des gens inscrits décident de se présenter! Bienvenue l’insatisfaction et les crises de nerfs à ce moment.

Que pensez-vous de cette méthode? Y avez-vous recours dans vos événements? Vous est-il déjà arrivé, à l’aéroport, de vous faire dire que l’avion était trop plein? Comment avez-vous réagi à cette situation? Vos commentaires sont les bienvenus.

Grosse partie de hockey sous la neige

En ce mardi soir, le mercure indique zéro. La neige tombe lentement, floconneuse et mouillante. Nous nous retrouvons à la patinoire derrière l’édifice Curé-Martel de l’école de Richelieu. Nos joueurs élites, Mathieu et Félix, ainsi que le papa avec ses vieux patins et la maman en patins de fantaisie comme dirait ma mère. Roselyne bûche sur ses devoirs à la maison. Première étape, pelleter toute cette neige qui recouvre la glace.

La routine d’une soirée à la patinoire de quartier s’installe. Avez-vous déjà joué au hockey à l’extérieur? Avez-vous déjà observé ce ballet, immuable dans le temps et l’espace? Je suis sûr que mon beau-père acquiescerait à la lecture de ce texte. Ce que je vis à 42 ans, je le vivais à 12 ans. Rien n’a changé. Dans les premières minutes, chacun joue avec sa propre rondelle, pratique ses lancers au filet, passe à son ami. Tous s’observent du coin de l’œil, en tentant de juger des forces en présence. Puis, le plus brave du groupe lâchera tout bonnement en passant près d’un joueur « on joue-tu une game? ». « Oui, pourquoi pas? », sera la réponse. Et notre leader de jeter son bâton au centre, suivi d’un autre et d’un autre. Il se met à genoux, ferme les yeux et distribue les hockeys devant et derrière lui. Voilà. Les équipes sont formées. La partie peut débuter.

Vite, il faut identifier les joueurs de notre équipe. Ici, sur la patinoire extérieure derrière l’école, comme partout au Québec, les différences s’effacent. Il n’y a plus de jeunes, de vieux, de pauvres, de riches, de scolarisés, de drop out. Il n’y a qu’une gang qui aime le hockey, qui s’amuse à recréer ce que les vedettes font. « Il s’empare de la rondelle, monte, repère un coéquipier, fait la passe. Il lance… et compte! ». À l’extérieur, sans protection, le jeu s’avère plus lent. Malgré cela, la condition physique ne trompe pas! Après quelques minutes de jeu, certains se retirent et observent de loin, le temps de reprendre leur souffle.

Jouer ainsi avec trois jeunes inconnus, contre mes gars, ma blonde et un autre adulte s’avère une expérience vraiment hors du commun! En ce mardi soir de janvier, je suis très reconnaissant envers tous ces hommes et femmes qui, aux quatre coins du Québec, passent leur soirée à arroser les patinoires de quartier. Vous ne le réalisez pas mais vous offrez des moments de pur bonheur! Merci à vous!

12 janvier 2011

Un grand jour pour une grande personne: mon papa a 80 aujourd'hui!

Lundi 3 janvier. En visite chez ma soeur à Chicoutimi. Au dîner, nous nous demandons ce que nous pourrions offrir comme cadeau à papa. Événement important à souligner: on a pas 80 ans tous les jours... On se remue les méninges. La conclusion? On y pense chacun de notre bord et on se reparle dans la semaine. Il faudra faire vite, car son dîner de fête est prévu dans six jours, le 9. "Ah les Fortin, grogne Nathalie. Toujours sur le stress de la dernière minute..."

Échange de courriels mardi. Mercredi, Véro a sélectionné 80 photos de nos familles. Elle montera un scrapbook. Son idée. La mienne? Remettre une carte du monde sur laquelle il y aura 80 lieux où Véro et moi avons posé les pieds. Des lieux qui nous ont marqué. 40 pour chacun. Samedi matin, je visite le Renaud Bray de Brossard. Félix et moi convenons d'acheter cet Atlas géant.

En après-midi, alors que je marque les lieux dans les pages de l'atlas, je m'offre un fabuleux voyage dans le temps. Vancouver et Victoria en 1980, 1984 et 2010, Londres en 1986, Dubrovnik, Monaco, Venise et Florence en 1989, Auschwitz, Prague, Bratislava, Innsbruck en 1990. Puis Atlanta, Las Vegas, Anaheim, San Diego pour Gladu. Les Iles-de-la-Madeleine, Hampton Beach ... Wow! Véro en Norvège, en Australie, en Polynésie française, en Thaïlande. Sans notre papa qui nous a fait découvrir le Québec quand nous étions jeune, nous n'aurions sans doute pas eu l'idée de toujours aller voir ailleurs. De découvrir que les humains rêvent tous de la même chose: de la paix et d'avoir du plaisir à échanger avec ses pairs.

Mon père a visité tous les recoins du Québec et plusieurs endroits sur la côte Est américaine. Il n'a pas eu l'occasion de se promener aux quatre coins du monde comme nous. Partout où mes pas m'ont mené, il était constamment à mon esprit. Sans lui, je n'aurais pas cette confiance envers mon prochain.

Mon papa sportif qui fait encore de la raquette, du ski de fond et du vélo est mon modèle. Il est techno aussi! On lui a offert une webcam et il a installé Skype lui-même! Merci pour tout. La vie, c'est le plus beau cadeau que l'on puisse offrir. Je suis fier de faire partie de la famille Fortin. Encore longue vie en santé!

11 janvier 2011

L'événementiel, est-ce pour moi?

Vous l'avez déjà entendue celle-la: demandez et vous recevrez. Y croyez-vous? Moi oui, quoique parfois j'oublie ce principe très simple d'écrire une demande dans un carnet et laisser ensuite l'univers m'apporter la réponse. Voici le dernier exemple concret de cette phrase.

Je rencontrerai la semaine prochaine une membre d'AIESEC HEC qui s'intéresse à l'événementiel. Elle veut en savoir plus sur mon parcours et ce qui m'a mené vers ce fantastique métier qui met en scène des gens et des lieux. J'ai donc commencé à prendre des notes et l'une de mes réflexions fut la suivante: "où pourrais-je trouver un résumé de ce qu'est l'événementiel?" L'univers m'a fourni la réponse ce soir, alors que je lisais mon fil de nouvelles sur Facebook. Lyne Branchaud, dont j'ai parlé ici, vient de publier un billet intitulé "Les 5 questions les plus posées sur l'organisation d'événements." Les questions et les réponses de Lyne s'avèrent des plus pertinentes. J'aime bien la 5e: "Tout le monde peut faire ça des événements, c’est facile!". Ce commentaire, je l'ai eu à des dizaines de reprises depuis que j'oeuvre dans ce domaine. Lyne vous suggère de répondre à ce bref questionnaire humoristique. Et puis? Êtes-vous fait pour cet emploi?

Tendances événementielles 2011

En ce début d'année, je vous invite à lire cet excellent article de Marie-Annick Boisvert, qui recense les tendances évènementielles pour 2011.

Tendances événementielles 2011

7 janvier 2011

Neige: jouer dedans ou en boire

Nous y voilà. 2011. Avez-vous bien mangé, bien bu entre le 24 et le 2 ? Devez-vous relâcher votre ceinture d’un cran? Moi presque! Mon corps me dicte de l’activer, de contracter les muscles et faire aller le cardio à fond. Nautilus Plus de l’Ile-des-Sœurs, tu me verras tous les midis! Vous n’êtes pas abonnés à un centre de conditionnement physique? Pas grave! Marchez! Jouez dehors avec des enfants. L'important, c'est d'être actif.

Dans le temps des Fêtes, il y a une tradition chez les Lemieux-Fortin. Aller jouer dehors dans la neige à Québec et Chicoutimi (oups… Saguenay! À moins que je ne doive écrire Saguenay – arrondissement Chicoutimi?). Cette année, la visite chez ma sœur fut des plus brève : arrivée le 2 janvier à midi et départ le 3 à 15 h. Et jouer dans la neige? Quelle neige? Il y en a par chez vous, de la neige? Alors pour conjurer la chaleur, Véro m’a offert une bouteille de ce délicieux nectar nommé Neige Première, que je dégusterai en apéro. Ce cidre de glace fut le premier commercialisé dans le monde. Il est élaboré depuis 1994 par La Face Cachée de la Pomme, à Hemmingford. Courez à la SAQ vous en procurer! Et si vous y rencontrez un météorologue, pourriez-vous lui poser cette question : pourquoi il y a presque toujours un redoux fin décembre, début janvier?

Pour une rare fois, il y a (avait à notre départ de Richelieu), plus de neige en Montérégie qu’à Chicoutimi. Wow! J’ai rarement vu ça. Du 31 au 2, nous n’avons vu qu’une chose, que ce soit à Richelieu, à Québec ou à Chicoutimi : de la brume et un temps chaud. Bienvenue en 2011 le grand! Le soleil est revenu au poste lundi. À 8 h 15, nous étions tous dehors pour aller marcher sur les battures du Saguenay et jouer à casser les morceaux de glace laissés derrière par la marée. Un beau -5°C et du vent pour nous accompagner et chasser l’humidité.


En après-midi, Michel et Véro nous ont emmené dans les collines de l’autre côté de la rue, pour glisser. Il ne reste qu’un maigre 5 cm de neige au sol. Grâce à l’effet neige mouillée et refroidissement soudain, elle est dure et rapide. Nous pouvons nous élancer dans la pente à vive allure. Du plaisir garanti!!!

Par le passé, je revenais dans le Sud du Québec triste car je laissais la superbe neige blanche derrière pour retrouver la grisaille du Grand Montréal. Rien de tout cela cette année, car de neige, point et ce partout. L’enfant en moi ne peut donc bouder en se disant : « J’veux jouer dans la neige là-bas, bon! Je le sais qu’il y en a beaucoup et je veux y aller! Tout de suite! ».

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