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28 juin 2010

Toy Story 3 - merci Pixar !!

Nous revenons du Cineplex Odeon du Quartier Dix30, à Brossard. Comme il n’y a aucun hasard dans la vie, nous avons visionné Histoire de jouets 3 dans la salle 15. Que de chemin parcouru depuis la sortie du premier film, en novembre 1995! Il s’agit d’ailleurs du premier film que Mathieu a reçu en cadeau, en cassette VHS s’il-vous-plaît! À l’époque, Toy Story avait fait fureur car il s’agissait du tout premier film entièrement animé par ordinateur.

En 1995, j’étais encore une tite jeunesse toute fringante : nous venions d’entrer dans notre Havre-au-Ruisseau à Richelieu, Mathieu nous apprenait le rôle de parent, je sillonnais les routes du Québec et du nord de l’Ontario pour les Industries Aston, une division de Venmar Ventilation. Les créateurs de Pixar m’avaient permis de me réconcilier avec ma jeunesse, de faire le pont entre cette période géniale de la vie où l’on découvre tout, et celle un peu moins glorieuse où l’on réalise les limites imposées par la société, les responsabilités qui viennent avec hypothèque et enfant.

Ce soir, un de mes jouets préférés d’enfance, le téléphone Fisher Price, joue le sauveur auprès du groupe de Woody et Buzz. Andy, l’enfant du premier film, quitte la maison de ses parents pour l’université. Il raconte vers la fin du film le lien qui l’unissait à Woody dans son enfance. Le ridicule ne tue pas, alors je vous présente mon Woody à moi. Il se nomme Pierrot.
Il est arrivé dans ma vie quand j’avais quelques jours. 42 ans plus tard, il est toujours à mes côtés, sur ma table de chevet. Grâce à Pierrot, j’ai appris à raconter des histoires, à attribuer des rôles aux autres toutous, à faire des spectacles à ma sœur Véronique, qui franchira le cap de la quarantaine en octobre. Quand tout va mal dans ma vie, je me tourne vers lui et nous jasons. Les nuages se dissipent alors et je poursuis ma route.

Depuis Toy Story, je n’ai manqué aucune sortie des chefs-d’œuvre de Pixar. J’ai vu chacun des films au moins 2 fois au cinéma et des dizaines de fois en cassette, puis en DVD. Ce soir, le film était projeté en 3D. Bientôt, les DVD seront remplacés par les Blu-Ray. La technologie évolue, mon Pierrot reste. Mon téléphone Fisher Price en bois avait rendu l’âme, j’en ai racheté un autre, cette fois-ci en plastique. J’en ai appelé des gens avec ce téléphone que je tirais partout derrière moi dans l’appartement à St-Mathieu, une paroisse à Ste-Foy!

Mardi dernier, dans la cuisine du Hilton Bonaventure, je racontais à mes collègues planificateurs le film Ratatouille de Pixar. Ce soir, j’ai savouré une autre forme de créativité. J’ai savouré l’évolution technologique, qui permet de presque faire croire au gazon ou encore aux cheveux des personnages. Avez-vous vu Avatar en 3D? Courrez-y. Et surtout, prenez du temps pour aller voir Toy Story 3 en famille. Toutes les générations s’y retrouveront avec joie.

Peut-être que vos ados ne riront pas tant que ça sur le coup « Tsé, genre, on est pu des bébés. Barbie et Ken, on joue pu avec ça. Encore moins Buzz et Woody, genre ». Je vous garantis qu’au retour à la maison, ils vous remercieront. C’est ça, la magie Disney. Ils touchent notre cœur d’enfant, peu importe le chemin qui nous sépare de cette période de découverte quotidiennes. Demain, à la machine à café ou au Tim Hortons, mentionnez Woody, Nemo, Flash McQueen ou encore Wall*E. Observez les étincelles dans les yeux et les sourires. Je fais le test. Le ferez-vous? Vous m’en reparlerez.

26 juin 2010

À la Table du chef au Hilton Bonaventure Montréal!

Mardi dernier, j’ai vécu une expérience hors du commun, au Hilton Bonaventure à Montréal. En compagnie de 14 autres planificateurs d’événements, j’ai participé à la Table du Chef. Cette soirée était organisée par Camille Lay et Michel Geoffroy, du mensuel Le Planificateur. Christina Poon et Nicolas Laflamme du Hilton complétaient la tablée.

Nous avons été accueillis sur la terrasse adjacente à la piscine. Première surprise de la soirée : je me vois remettre un tablier de chef, brodé de mon prénom et du logo de l’hôtel. L’apéro permet de casser la glace. Nous sommes deux gars pour douze filles. Vous devez savoir que dans le domaine de l’événementiel, les femmes constituent 80% de l’effectif. Lors du souper, j’ai d’ailleurs demandé à mes collègues ce qui pouvait expliquer cette situation. La réponse fut très claire : « parce que nous avons le souci du détail et que nous pouvons accomplir plusieurs tâches en simultané avec succès ». Elles se connaissent les filles! La preuve, voici un extrait des exigences pour le poste Chef, événements, chez Uniprix:

  • Avoir un sens aigu du détail, de l’organisation, de la planification et de la gestion de priorités et être débrouillard, autonome et efficace;
  • Posséder une grande capacité de travailler en équipe et sous pression en plus d’avoir une capacité à exécuter plusieurs tâches sur différents projets en simultané.

J’ajouterais à cette description qu’il faut posséder un sang-froid à toute épreuve. Ma mésaventure à notre assemblée générale annuelle en fait foi. Je fais donc figure d’exception dans cette industrie. Je peux bien dire à la blague que je possède une bonne intuition féminine!

«Bonsoir tout le monde. Bienvenue au Hilton Montréal Bonaventure. Vous aurez le plaisir de partager la table du Chef exécutif Louis Rodaros. Veuillez revêtir vos tabliers et suivez-moi.»

Nous ne savons vraiment pas à quoi nous attendre. Nous pensons que nous effectuerons la navette entre la cuisine et une salle privée. Et non! À notre grande surprise, nous entrons dans la cuisine et y découvrons une grande table nappée de blanc et entourée de vingt chaises. Wow! Le souper se déroulera ici, en cuisine? Camille explique le déroulement du souper cinq services. Pour chacun, elle pigera deux noms. L’un agira à titre de sommelier et l’autre préparera la nourriture, bien évidemment sous la supervision des pros du Hilton! Re-Wow!!

Le menu donne l’eau à la bouche. Caille confite, langoustines, longe de cerf, fromages, millefeuille de chocolat, je vous donne les noms simplifiés. Deuxième service. Mon nom sort du chapeau et j’agirai à titre de sommelier pour la présentation du Riesling Dopff et Irion. Kenny me le raconte. Une légère ombre de panique voile mon regard. « Peux-tu recommencer? Puis-je prendre des notes? ». Je m’en tire plutôt bien et retourne à table. Ouf! Mon admiration pour les sommeliers vient de monter d’un cran. Tout comme celle pour les chefs cuisiniers. Mes collègues apprentis-chefs aident en effet les pros à préparer les assiettes, derrière les fourneaux. À leur retour à table, elles partagent leur expérience, ébahies par le souci du détail caché derrière chaque assiette.

Mis à part l’excellence du repas et de ses vins, ce que je retiens de cette soirée, c’est le partage de nos expériences communes de planificateurs d’événements. Nous nous retrouvons seuls dans nos organisations respectives et il fait bon d’échanger sur nos bons et mauvais coups. Discuter autour d’une table bien garnie, en bonne compagnie. N’est-ce pas là le meilleur de la vie?

La soirée achève. Le dessert est accompagné de cidre de glace Neige, produit à Hemmingford à La Face Cachée de la Pomme. Quel délice! Notre sommelière d’un soir, fana du Neige, nous confie que ce cidre de glace est tout simplement irrésistible sur de la crème glacée à la vanille. À tester!

22 h. L’heure de reprendre le chemin de la maison. Un gros merci à Camille et Michel du Planificateur, à Christina et Nicolas du Hilton et surtout au chef exécutif Louis Rodaros et son équipe en cuisine. J’ai passé d’agréables moments et je vous dis à une prochaine fois!

22 juin 2010

Longue pause

La date de mon dernier billet ne ment pas. Dix-sept jours depuis ma dernière présence ici. Toutes les raisons furent bonnes pour ne pas écrire. Pas le temps, pas d'énergie, pas d'inspiration, rien à dire... Vous les connaissez toutes, ces histoires que notre cerveau s'évertue à nous lancer. Des gens. Des lieux. Des histoires. J'en ai rencontré, vu, entendu dans ces dix-sept jours.

Tout d'abord des agents courtiers immobiliers. L'appellation est nouvelle depuis le 1er mai, date d'entrée en vigueur de la Loi sur le courtage immobilier et du nouvel organisme responsable de l'appliquer, l'Organisme d'autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). Les mercredi 9, jeudi 10 et 17 juin, mes comités Centre, Est et Rive-Sud organisaient des 5 à 7 pour célébrer la venue de l'été. Plus de 325 membres de la Chambre immobilière y ont participé. Le 16 juin, je recevais à la CIGM les bénévoles de mes comités de regroupements. Près de 40 d'entre eux ont visité nos bureaux et rencontré le personnel qui est à leur service. L'événement s'est terminé par un 5 à 7 au Jardin de l'Île. Ces quatre 5 à 7 en sept jours signaient la fin officielle des activités des regroupements pour la saison 2009-2010. Mes comités auront organisé plus de 40 conférences et 15 événements sociaux pendant cette période.

Depuis de nombreuses années, juin signifie aussi weekend de gars avec mon grand ami d'enfance Hervé Turgeon: nous sommes amateurs de Formule 1. L'édition 2010 revêt une signification spéciale pour moi. Il s'agit du premier méga événement auquel je participe depuis mon retour de Vancouver. Les 11-12 et 13, de nombreux souvenirs remontent donc à la surface. Les gens de sécurité revêtus de noir, avec leur regard toujours aussi peu sympathique. Les "preneux" de billets. Les vendeurs de vêtements. La foule pacifique, festive, qui marche vers les estrades. Les supporteurs portant des drapeaux. L'anglais, l'espagnol, le brésilien, l'allemand, le français. Des milliers de touristes des quatre coins de la planète. Je me sens citoyen du monde. La différence ici, c'est que les gens peuvent transporter leur nourriture et leurs breuvages.

Samedi, en marchant vers la tribune 12, dans le virage Senna, j'apperçois un sac à dos de bénévole des Jeux olympiques. Je m'approche de l'homme à barbe blanche qui le porte. Résident à Chilliwack en Colombie-Britannique, il était chauffeur lors des Jeux. Fana de course automobile, il en est à sa première visite à Montréal. Quel petit monde!

Le 18, retrouvailles informelles de notre gang de secondaire 5 de l'école secondaire Les Compagnons de Cartier, à Ste-Foy. En juin 1985, nous débutions "notre vie d'adulte" en quittant les Comps, comme on appelait l'école. Des 37 présents, j'en avais croisé au maximum 6 au cours de ces années. Ce fut donc de vraies retrouvailles ... enfin, presque. En effet, grâce à la magie de Facebook, je suis connecté à plus de 30 anciens des Comps et plusieurs amis du CEGEP FX-Garneau. Que de merveilleux souvenirs!

C'est immanquable. À chacune de mes présences à Québec ou Chicoutimi dans ma famille, je retrouve péniblement Montréal. Le traffic m'horripile de plus en plus. En théorie, je peux me rendre au bureau en moins de 20 minutes par la 10. En pratique, l'aller  matinal prend plutôt 50 minutes et le retour près de 30. Queue-leu-leu, stop'n'go. Le matin, entre la 30 et le pont Champlain. Le soir, entre la 30 et la 35.

Ce matin, à 4 h 40, installé devant l'écran avec mon café (mon vieux Réglisse s'est réincarné rapidement dans la jeune KitKat... elle miaule pour que je lui donne de la bouffe... même si son plat est plein!), ma curiosité m'a emmené sur le site du journal Le Canada Français, de Saint-Jean-sur-Richelieu. Un mot attire mon attention dans les nouvelles déroulantes: merci. Je vous invite à lire le texte de Karine Deneault. Quelques extraits.  

« Souvent, nous focalisons sur ce que nous n’avons pas au lieu de mettre nos énergies sur ce que nous avons déjà...

Nous courrons après ce que nous n’avons pas… Est-ce de l’ambition ou de l’imbécillité collective? 

Voici une mission : remercier au minimum 5 choses avant de vous coucher… Même s’il paraît banal de remercier des «futilités», avoir de la gratitude nous apporte davantage de prospérité car nous focalisons sur le positif. Prenez-vous la peine de remercier ce que vous avez déjà à chaque jour? »

Sa conclusion exprime ce que je ressens en mettant un terme à ce billet : « J’en profite pour remercier personnellement chacun d’entre vous qui me lisez... À tous ceux qui réfléchissent avec moi, sincères mercis! »

5 juin 2010

Vaincre le cancer

Samedi après-midi. Dame météo envoie de la pluie pour les amis du règne végétal. Des éclaircies viennent parfois éclairer le ruisseau devant moi. Notre maison d’habitude si bruyante le weekend étonne par son calme. Je savoure le moment présent, les écouteurs dans les oreilles. Félix participe à une fête d’ami. Mathieu écoute la télé et Roselyne est à l’ordi. Ou l’inverse. Ils s’échangent les postes. Nathalie dort. Eh oui! Un samedi à 15h, ma blonde dort. Ce rôle m’est plutôt dédié d’habitude. Je suis en effet l’oiseau de nuit du couple. Pourquoi?

Nath a participé, dans la nuit de vendredi à samedi, à la marche Relais pour la Vie de la Société canadienne du cancer, à Chambly. Elle faisait partie de l’équipe « les matantes enflammées », montée par Louise Poulin, maman de Dominique, avec qui Mathieu joue au hockey depuis sept ans. Je suis très fier de ma blonde, qui a marché quelques tours sur la piste de 400 mètres, malgré l’entorse à la cheville gauche qui l’afflige depuis le weekend dernier.

Le cancer emporte des milliers de gens chaque année. Juste dans mon entourage, j’ai vécu les départs de ma petite cousine Marie-Claude, dans les années 70 (j’ai écrit à son sujet ici), de collègues de travail, d’amis. D’autres y ont survécu : des bénévoles de mes comités, des amis, mon père, mon parrain. Le cancer nous touche toutes et tous. Et dans le vôtre?

Le dimanche 20 juin, Félix et moi participerons au mini-tour IGA Charles-Bruneau organisé par M. Lemieux, notre épicier IGA à Richelieu. Il s’agit d’une randonnée familiale de 17 km qui réunit des cyclistes qui ont à cœur la cause des enfants atteints de cancer. Les fonds recueillis lors de cette activité seront versés à la Fondation Centre de cancérologie Charles-Bruneau, dans le cadre du Tour CIBC Charles-Bruneau. Qui sait? J’aimerais bien convaincre Roselyne et Mathieu de faire le tour avec nous. Et si la cheville de Nath le permet, elle se joindra à nous.

Je suis sensible à la cause du cancer du sein, qui a touché plusieurs femmes dans mon entourage. Mesdames, saviez-vous que le cancer de la prostate fait autant de ravages chez vos amoureux? Avant que mon père en soit atteint il y a quelques années, la prostate était plutôt un sujet de blagues entre gars. À cause du fameux toucher rectal, forme de dépistage la plus courante actuellement. Ce n’est plus une blague pour moi maintenant. Je fais partie de la clientèle à risque de monsieur cancer de la prostate. Depuis mes 40 ans, lors de mon examen médical annuel, j’ai donc droit au « baissez vos pantalons, tournez-vous sur le côté » pendant que le doc enfile son gant en latex. Dire que j’avais peur! Même pas cinq secondes et c’est fait.

Un bénévole d’un de mes comités à la CIGM a été atteint du cancer de la prostate l’an dernier. Tout comme mon père, il a ralentit ses activités et subis ses traitements de radiothérapie sans broncher, en gardant sa joie de vivre. Avec plusieurs de ses « vieux chums du Collège Jean-Eudes », il a décidé de mettre sur pied un événement bénéfice, un dernier tour de piste, comme il le dit. Les fonds amassés iront au profit de Procure, un organisme voué à fournir aux scientifiques et à l’humanité tout entière les moyens de contribuer à la prévention et à la guérison du cancer de la prostate.

Gaspard m’a demandé de m’impliquer dans son comité organisateur, à deux niveaux. Tout d’abord au niveau de la logistique, pour mettre à profit mon expérience d’organisateur d’événements. Ensuite, comme responsable d’une table. Ce second rôle m’effraie, car j’aurai à recruter dix personnes à cette table. Je n’ai jamais vendu de billets aussi chers (on parle de 175$ chacun) dans ma vie. Il me semble qu’il y a peu de couples pouvant s’offrir une soirée à 350$ dans mon entourage… Je vais foncer quand même, car il y a toujours une première dans la vie!

Le plus incroyable pour moi dans cette demande? En consultant l’organigramme du projet envoyé par Gaspard, je découvre ce nom : Réal Veilleux. Après vérification, le Réal en question est celui que je connais depuis 1990. Le premier qui a accepté de siéger sur le conseil consultatif d’AISEC Hec, que je montais alors. Il m’a beaucoup conseillé à l’époque. M. Veilleux est notre assureur-vie et ses conseils furent toujours judicieux.

Je vous reparle du projet plus tard. Entre-temps, donnez du temps ou de l’argent pour contrer le cancer. La vie vous remerciera!

3 juin 2010

Des écoliers décus aujourd'hui...

J'emprunte le pont Champlain tous les jours pour me rendre au boulot. 30 kilomètres par la 10, à peine 20 minutes quand il n'y a pas de traffic... En temps normal, disons qu'il faut plus compter sur une durée de 35-45 minutes. Aujourd'hui, les usagers de la route ont vécu un cauchemar digne de Los Angeles!

Ma collègue Emelie a mis 3 h 40 pour atteindre l'Ile-des-Soeurs! Nathalie et moi avions un rendez-vous à Longueuil à 9 h 30. Pour revenir à la maison, j'ai emprunté la 132 sur le bord du fleuve, puis la 10 vers l'Estrie. Il était 11 h 15.  Le mercure indiquait 26C.

Vous souvenez-vous de votre fin d'année scolaire? Pour plusieurs écoles, un voyage à Montréal récompense les élèves. Les destinations favorites? Le Vieux-Port et son Centre des sciences ou encore la Ronde. Alors que nous roulions à bonne allure vers l'est, l'interminable filée vers l'ouest s'étirait jusqu'à l'autoroute 30, située à 6 km du pont Champlain. Je prends la décision de travailler à la maison pour le reste de la journée.

Dans cette suite d'autos et de camions de toutes sortes, Nath et moi découvrons avec un pincement au coeur des autobus scolaires. Ces bons vieux bus jaunes. Ceux sans air climatisé, sans toilette. Nous pensons immédiatement aux enfants, prisonniers d'une boîte jaune dans laquelle la température monte. D'un chauffeur, d'enseignants et de parents accompagnateurs qui n'en peuvent plus d'entendre crier. De cette déception de ne pouvoir découvrir le Vieux-Montréal tant rêvé. Le malaise s'accentue lorsque nous lisons Fleurimont, puis Vermont sur le côté de certains bus.Ces jeunes ont dû quitter leur région très tôt, en prévoyant arriver dans le Vieux vers les 9 h, afin de quitter vers les 14 h. Horreur totale: à 11 h 30, il leur reste au bas mot une heure de stop'n'go avant d'arriver à destination.

Tout ça parce qu'un entrepreneur a mal effectué son boulot! Voici une image du fameux joint non asphalté. Remarquez l'inclinaison vers l'avant de la voiture à gauche, qui démontre la hauteur du saut (5 cm selon les journalistes). Puis jetez un coup d'oeil à la bosse que doivent franchir les véhicules. Cette image se retrouve entre 02:40 et 02:52 dans ce vidéo diffusé à LCN.

Ce matin, lorsque Emelie m'a envoyé un message texte à 9 h 09, me disant qu'elle était rendue vis-à-vis du centre d'entraînement du Canadiens, je lui ai répondu "Bienvenue à Québec!" Débile le niveau de traffic grandissant dans le Grand Montréal.

J'ai écris ceci sur Cyberpresse:
Télétravail
Je réside à Richelieu, en Montérégie. Mon travail m'emmène à voyager dans tous les secteurs du Grand Montréal. Les chroniqueurs de circulation et les médias n'en ont que pour les ponts de la Rive-Sud, plus particulièrement le pont Champlain. Pourtant, quand je dois me rendre très tôt à Laval, je constate que le volume de trafic qui arrive du Nord est de trois à cinq fois pire! De Blainville à la Métropolitaine, les banlieusards du Nord descendent à trois voies de large! La situation est identique en partant de l'Ouest. L'autoroute 40 compte trois voies de Pointe-Claire à Décarie! Personne ne mentionne les bouchons monstre à la sortie de Vaudreuil, et pourtant... Le ministère des Transports se vante d'achever l'autoroute 30, en ajoutant que cela fera diminuer le volume sur le pont Champlain. La 30, entre la 20 et la 10, se transforme souvent en stationnement aux heures de pointe. Ils devront ajouter une voie dans chaque sens. Tant que les transports en commun ne permettront pas un temps au moins équivalent de voyagement, rien n'avancera. Il faudrait aussi, en tant que société, accepter les horaires variables et le télétravail.
Christian Fortin, Richelieu
Aujourd'hui, j'ai remercié la vie et mes parents de m'avoir appris à être consciencieux et travaillant. Grâce au lien de confiance que j'ai développé avec mon employeur, j'ai pu travailler de la maison en après-midi, au lieu de me farcir deux heures de route pour pointer physiquement au bureau. Je souhaite que tous les employés se prennent en main, prouvent leur professionnalisme et que les patrons comprennent enfin que l'horaire variable et le télétravail, c'est essentiel au succès des entreprises. Perdre quatre par jour à transiter entre la maison et le boulot, c'est une perte énorme pour la société.

Je conclue en remerciant les chauffeurs, enseignants et parents accompagnateurs, prisonniers de tous ces autobus jaunes qui transportaient des enfants qui se rendaient découvrir Montréal. Nul doute que le 2 juin 2010 restera longtemps gravé dans leur mémoire auditive et olfactive!

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