Translate my blog

30 avril 2010

La différence d'âge, tellement relatif

L'idée de ce billet m'est venue il y a quelques jours, en regardant ma fille Roselyne jouer dans un tournoi de badminton à la polyvalente Mgr Euclide-Théberge à Marieville. Les Daltons de Richelieu l'ont d'ailleurs remporté, contre Marieville, St-Mathias-sur-Richelieu et Rougemont. Bravo aux profs d'éducation physique, qui organisent ces rencontres sportives tout au long de l'année scolaire!

Roselyne et ses amis quittent l'école primaire dans moins de huit semaines. J'ai encore le souvenir de mes visites dans leur classe, en maternelle, pour leur lire de ces histoires qu'il m'arrive d'écrire pour les petits. J'avais 35 ans, les élèves 5-6. À cet âge, point de grande conversation philosophique, on s'entend. Ce fut la même chose dans les classes de Mathieu. Aujourd'hui, Math et ses amis affichent 15 années au compteur. Je revis les mêmes étapes avec Félix, qui est en deuxième année. Un immense fossé semble exister entre les adultes et les enfants. Ce même fossé perdure entre les ados, les jeunes adultes et les "plus vieux". Pour moi, la différence d'âge, ça n'existe pas.

Est-ce parce que mon père a dix ans de plus que ma mère? Que celle-ci était la 13e dans sa famille et qu'entre elle et sa plus grande soeur, il y avait au-delà de 25 années de différence? Est-ce parce qu'en côtoyant la famille Côté et la famille Fortin, je me suis toujours senti traité d'égal à égal? Est-ce mon implication auprès des jeunes dans l'AIESEC depuis 1998? Un peu de toutes ces réponses je pense. Peut-être est-ce aussi cette citation, lue quand j'étais à l'université:

"Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge. A notre époque, les enfants sont des tyrans."

Selon vous, qui a dit ceci? Très certainement un adulte, me direz-vous. En effet. À la fin des années 80? En 1970? Non. Il s'agit de Socrate, philosophe grecque. Il a vécu 400 ans avant J.C. Cette phrase a été écrite il y a plus de 2400 ans! J'entends des phrases similaires dans la bouche d'adultes de tous les âges ... et le plus drôle, dans celle de jeunes dans la vingtaine!!! "Ah les jeunes d'aujourd'hui ..."

Je rêve du jour où les humains, au contact d'un des leurs, écouteront sans idées préconçues. Après tout, chacun a son histoire propre, une histoire qui peut nous permettre d'avancer dans la vie. Êtes-vous allé dans le Sud cet hiver? Vous avez passé des heures dans le sable n'est-ce pas? Le sable. Gros amas de grains qui nous procure de la chaleur, dans lequel notre corps se moule. La mer le compacte, la nuit le refroidit. Avez-vous saisi dans votre main une poignée de ce sable dont vous rêviez tant, sous les latitudes nordiques? Avez-vous laissé filer les grains un à un? Chaque été, aux Iles-de-la-Madeleine, j'accomplis ce rituel tous les jours. L'infiniment petit.

Quand j'étais plus jeune, j'aimais me coucher sur le dos et observer les étoiles. L'avez-vous fait dernièrement? Pas moi. Je devrais. Il faut dire qu'étant donné que la majeure partie de la population réside en milieu urbain et que nous n'aimons pas la noirceur, nous éclairons à outrance (pour les curieux, voir ces articles sur la pollution lumineuse en français et en anglais) et ne voyons plus le ciel étoilé. Quel dommage. En voyant ces milliards d'étoiles, entourées de milliards de planètes, je réalise que nous ne sommes qu'un infime grain de sable dans l'univers. Nous accordons tellement d'importance à la différence, au lieu de voir la beauté qui nous entoure. Au lieu de constater que nous devrions tous nous aider.

L'enfant à qui je racontais une histoire il y a six ans sera un adulte demain. Les jeunes que je rencontre à AIESEC HEC n'étaient pas encore nés quand je suis entré à HEC! Pourtant, je ne vois pas cette différence d'âge. Je vois un être humain en devenir, qui chemine vers sa destinée. Quand je jase avec un enfant, je m'accroupis devant lui, pour être à sa hauteur. Dans ses yeux, je vois le monde en création. Ce jeune que je coachais au hockey il y a deux ans sera peut-être mon patron dans vingt-cinq ans.

Il y a 35 ans, j'étais sagement assis au bout de la table et j'écoutais mes oncles et tantes discuter. Aujourd'hui, j'échange avec eux d'égal à égal. Est-ce parce que je suis dans la quarantaine, à cheval entre les jeunes et les âgés? Peut-être. Aurai-je le même discours à 50, 60 ans? J'en suis convaincu. Je pense que cela me vient de ma tante Jacqueline, qui a conservé toute sa vie cette petite lueur enfantine au fond des yeux. Elle m'a fait réaliser que l'âge n'a pas d'importance. Que ce qui compte, c'est la capacité de s'émerveiller devant tout.

Mesdames, messieurs, les filles, les gars, on peux-tu arrêter de dire "ah les jeunes d'aujourd'hui, c'est pas comme dans notre temps ...".

26 avril 2010

L'adrénaline me quitte

Les trois premières heures de cette nouvelle année de ma vie, j'ai fais ce que j'aime le plus: jouer avec les mots, afin qu'ils expriment ma pensée. Je revenais du Centre Bell et était habité par la frénésie d'un événement réussi. Je n'arrivais pas à dormir. Ne vous demandez pas pourquoi je suis un oiseau de nuit: je suis né à minuit vingt-six.

Samedi, j'ai réussi à m'extirper du lit vers 10 h 30. À ma grande surprise, les enfants étaient tranquilles dans la maison. Spécial journée anniversaire peut-être, surtout que Nathalie enseignait à l'ESG-UQAM. Comme l'écrivent les jeunes sur MSN, téka. MSN, pour MSN Messenger, le service de Microsoft qui permet de clavarder en direct avec ses amis. Téka pour en tout cas. Ma fille et moi avions une sortie planifiée depuis des semaines: aller voir l'adaptation cinématographique des romans de India Desjardins, Aurélie Laflamme. Roselyne a lu tous les livres de la série. En novembre 2007, nous avions même fait la file au Salon du livre de Montréal, afin d'obtenir un autographe de India.

Félix nous accompagnait, car les comédiens de Kaboum, une série culte auprès des jeunes, diffusée à Télé Québec, y étaient. Notre petit bonhomme avait alors cinq ans et demi et quelques semaines d'école dans le corps. Il voulait son livre de Kaboum autographié, pour faire comme sa grande soeur. Je me souviendrai toujours de sa réplique, quand il avait aperçu Titania la Karmador et Gyorg le Krashmal: "Papa, comment ils ont fait pour sortir de la télé?" Heureux ces enfants vous dites en cette journée grise de novembre 2007?

Depuis toujours, j'éprouve une grande joie à communiquer avec les enfants. Avec eux, je me sens moi-même, sans avoir à me soucier de ce que pensera mon interlocuteur. J'ai d'ailleurs écrit plusieurs histoires pour les enfants, entre autre celle-ci, publiée en février 2004 dans le Journal de Chambly. Tout ça pour dire que j'ai bien aimé le film et que j'emprunterai les livres à Roselyne!

Je sais depuis toujours que je veux écrire des histoires et les publier. Depuis la 4e année du primaire, c'est la seule certitude que j'ai dans la vie. Quand? Telle est la question. Bientôt, je l'espère. Ma blonde le fera avant moi, avec le livre portant sur sa thèse de doctorat!

À notre retour du cinéma, nous avons pris la route pour Noyan. Premier BBQ de l'année, suivi du film Avatar reçu en cadeau des enfants. Nous avons auparavant écouté le Gala du Temple de la renommée Olympique du Canada au Canal V. J'ai revécu les émotions de la veille et expliqué que "là, je suis debout ici ... dans deux minutes, il se passera ceci ..." Ce visionnement m'a rappelé celui des cérémonies d'ouverture des Jeux, le 12 février dernier, dans ma famille d'accueil à North Vancouver. Stuart y allait de ses commentaires, au grand dam de Laura, sa mère!

Je me suis endormi sur Avatar vers 22 h et suis sorti des bras de Morphée à 11 h 30 dimanche ... C'est ce que j'appelle une chute majeure d'adrénaline! Noyan, c'est notre havre de paix à Nathalie et moi. À moins de 500 mètres des États-Unis, nous nous laissons bercer par le clapotis des vagues du Lac Champlain sur la rive. Seuls les cris des oiseaux brisent le calme. Dès ma première visite en 1990, j'avais été charmé par cette petit maison sise à cheval entre le Québec et le Vermont. Je me suis toujours dit qu'un jour, j'y écrirais mes histoires. Les cônes orange de la photo constituent la "barrière" entre le Canada et les États-Unis. Avant le 11 septembre, nous empruntions le chemin frontière à la brunante, pour aller observer les chevreuils dans les champs, côté québécois. Depuis la série d'articles chocs publiée dans le Journal de Montréal, plus moyen de le faire. Des fois, c'te journal-là ...

Félix a sorti son vélo et je lui ai montré l'un de mes plaisirs de jeunesse: faire des chires dans le gravier! Quelle joie les amis!!!

Retour à Richelieu pour l'heure du souper. À 19 h 30, je roupillais déjà ... Tant qu'à moi, la nuit aurait pu se prolonger lors de mon réveil à 7 h 20 ce matin. Mais non, la CIGM m'appelle. Il ne me reste plus que trois conférences cette semaine, l'assemblée générale annuelle le 4 mai à l'Étoile du Quartier Dix30, deux 5 à 7 en juin et ensuite, l'été et son calme relatif.

Je viens de passer deux années folles sur l'adrénaline et les échéances serrées. Ne plus en avoir provoque un relâchement quasi épeurant. N'ayez crainte, je repartirai de plus belle dans quelques semaines!

24 avril 2010

Le Centre Bell pour ma fête!

Quelle magnifique conclusion à mon expérience des Jeux olympiques! En cette nuit du 24 avril, j'aurais bien besoin d'une fée ou d'un ange cornu pour me pincer, afin d'attester de la véracité de ce que je viens de vivre.

J'arrive du Centre Bell, où se tenait le Dîner de gala et la cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée olympique du Canada 2010. Je me suis offert un party intime pour ma fête: 1 200 personnes, Simple Plan, des médaillés d'or de Vancouver. J'avais même invité Marcel Aubut et John Furlong! Sans blagues, cette soirée met un terme officiel à l'aventure des Jeux de Vancouver.

14h40. Je me stationne sur la rue William, en face du garage des camions Garda. J'ai rendez-vous à 15h à la Gare Windsor, pour le briefing des bénévoles de la soirée. Kathryn du comité olympique canadien nous explique le déroulement de la soirée, en visitant les lieux. Wow! Je me retrouve une fois de plus dans les coulisses d'un super événement!

Mon rôle ce soir s'apparente à l'un de ceux que j'ai joué à Cypress: le contrôle d'accès. Pas n'importe lequel. Je serai le "doorman" du lounge VIP durant le cocktail qui se tient dans la Gare Windsor. On m'explique que tous les invités voudront y entrer, que seuls les gens possédant le billet magique pourront le faire... Plus facile à dire qu'à faire. Au tout début, j'interdis l'accès à plusieurs personnes, somme toutes gentilles et compréhensives face aux vagues instructions reçues. Pendant la cérémonie, je réalise que l'un des hommes que j'empêchais d'entrer était l'un des intronisés au Temple de la renommée!!! Et pas n'importe lequel. Walter Sieber est l'un des organisateurs d'événements sportifs les plus reconnus au monde et membre du conseil d'administration du COVAN ! D'autres sont moins souriants, comme ce chum d'une athlète qui me lâche "You don't recognize her? She's a medallist!" "Sorry, I don't know all of them... Go ahead."

Le  camion Ford qui a transporté Wayne Gretzky du Stade à la flamme olympique est mis en vente aux enchères. L'équipe de Chevrolet prend des photos des invités, flambeau en main. Un peu plus loin, des tableaux peints sont également mis à l'encan, ainsi que des vestes de l'équipe canadienne, autographiées. Mesdames, je suis convaincu que vous aimeriez toutes sans conditions Scott Nidermeyer, le capitaine de l'équipe de hockey.

Les 1200 convives prennent place sur la glace, recouverte d'un plancher pour l'occasion. Nous soupons dans une petite salle dans les coulisses puis montons dans la loge des Canadiens, au niveau 3, afin de regarder le spectacle. Le Canadien gagne 2 à 1 contres les Capitals. Cris de joie au sein des bénévoles. Tournée. Vin rouge, blanc, ou bière.

Vers la fin de la cérémonie, nous descendons dans la salle, afin de retirer les flambeau olympiques, qui jouaient le rôle de centres de table. Nous sommes sur le côté de la scène et attendons d'entrer en action. John Furlong reçoit un prix hommage. Je me dis que j'aimerais lui serrer la main et le remercier pour tous les bons mots qu'il a eu sur nous, les bénévoles revêtus de bleu. Minuit et ma fête approchent, tout comme la clôture de cette soirée de gala, qui met un terme aux Jeux de Vancouver. Une pluie de confettis tombe.

Une seule idée m'habite pendant que je ramasse les flambeaux: "Où est John? Où est John?" Je l'aperçois enfin, discute 3-4 minutes avec lui, demande à quelqu'un de nous prendre en photo. Quelle gentillesse cet homme! Un modèle que je suivrai toujours quand viendra le temps de travailler avec des bénévoles.

Sur le chemin de la sortie, je croise plusieurs athlètes, maintenant rendus célèbres. Certains me jettent un coup d'oeil, nous nous sourions.

J'ai travaillé toute la soiré en compagnie de Robert Décarie, bénévole aux services protocolaires à Vancouver. Que de souvenirs nous avons échangés! Il m'a entre autre raconté qu'il avait assisté aux cérémonies d'ouvertures des olympiques de 1976.

Le 10 février, à cause de l'annulation de mon vol WestJet, j'ai raté la répétition générale des cérémonies d'ouverture, au stade BC Place. Ce soir, j'étais aux premières loges pour le gala de clôture de ces mêmes Jeux.

Je termine avec ce message à MM. Aubut et Labeaume: comptez sur moi pour les Jeux de Québec !!! Je veux les mettre sur pied en votre compagnie.

22 avril 2010

Boucler la boucle.

Il y a exactement un an, j'étais assis au même endroit, à la même heure. Je relisais tout ce que je pouvais sur les Jeux Olympiques de Vancouver, de la musique dans les oreilles. J'avais demandé des conseils à Valérie Bélanger sur son entrevue pour un poste de bénévole. Une seule pensée m'habitait, en ce jeudi 23 avril 2009: "tu n'as qu'une seule chance et tu réussiras!"

Quelle coïncidence! Passer une entrevue pour les Jeux 2010 la journée de mon anniversaire de naissance! Il me semble que c'était hier. Qu'est-ce qui était hier? Ma naissance? Mes seize ans? Mes vingt ans? L'entrevue? À vous le choix! Pour moi, c'est toutes ces réponses. La journée de ma fête, j'apprécie toutes ces marques d'affections, ces sourires, ces mots gentils. J'aime aussi me retrouver seul, pour savourer le moment. Je revis mon cheminement, apprécie le présent, pense au futur.

Demain, un an jour pour jour, je boucle la boucle Olympique. Vendredi dernier, j'ai entendu Marcel Aubut en entrevue à NRJ 94.3. Me Aubut est le président-élu du Comité olympique canadien (COC). Je lui avais serré la main lors de cette journée fatidique du 16 février, celle où j'étais passé de l'enfer au paradis... Me Aubut, donc, expliquait en onde que le vendredi 23 avril, il y aurait un défilé des athlètes olympiques sur la Ste-Cath, suivi d'un Gala au Centre Bell. En arrivant au bureau, j'ai Googlé son nom, trouvé ses coordonnées, envoyé un courriel. Lundi dernier, j'ai reçu un message d'une dame du COC. Demain, je serai bénévole au Centre Bell pour le gala et la cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée olympique du Canada 2010! Une autre belle preuve de ce que je mentionne dans mes conférences: "posez des questions!".

Demain s'achève un cycle pour moi. Lorsque Caroline Brunet et Bruny Surin seront intronisés au Temple de la renommée olympique, j'aurai une pensée pour ma propre intronisation au Temple de la renommée d'AIESEC International à Edimbourg, en 2000. Je penserai à tout ce que j'ai accompli ces dix dernières années, depuis mon 40e anniversaire de naissance.

Deux années complètement folles se terminent. Pendant deux ans, j'ai été dans le faire, sans presque jamais arrêter. Toujours repousser la limite, aller plus loin. Passer de 20 à 40 conférences dans les regroupements de la CIGM, les cours de pilotage, l'implication syndicale et le changement d'allégeance, la négociation d'une nouvelle convention collective, les Jeux. Depuis mon retour de Vancouver, je me fais poser cette question: "Quel est ton prochain rêve? Quel est ton prochain défi?" Je me sens presque mal de répondre que je ne sais pas. Pour le moment, je ne pense qu'à prendre le temps. Prendre le temps de regarder les bourgeons pousser, observer les oiseaux bâtir leurs nids. Me coucher sur le dos dans un champ et observer les nuages, poussés par le vent. Regarder mes jeunes collègues de travail bâtir leurs rêves de famille, mes amis âgés planifier les moments de pur bonheur avec leurs petits-enfants. Je veux juste observer, ne pas agir.

Ce matin, comme tous les matins qui me mènent à l'Ile-des-Soeurs, je faisais la queue-leu-leu sur la 10. Quand je suis seul dans le traffic, j'utilise mon kneeboard de pilote, attaché à ma cuisse droite. Tant qu'à perdre mon temps, aussi bien écrire! Le ciel était d'un magnifique bleu, le soleil brillait, le mercure indiquait déjà 10 C à 8 h 08. Une van me dépasse, 800 mètres avant la sortie Taschereau. Trop malade, me dis-je. J'étais en train de rédiger les bribes de ce billet et soudain, cette image me saute aux yeux: un homme, un jeune garçon et un labrador, sur une galerie à la campagne. La vie me lance-t-elle un message vous pensez?

Hier, dans un courriel à Nathalie, je mentionnais ma grande frustration de ne pas écrire régulièrement sur mon blogue. Dans sa sagesse de docteure, elle m'a répondu: "...ton blogue, tu l’avais fait pour les JO. Les JO sont passés. Tu ne devrais pas te mettre un stress sur ça..."

Je m'en mets un pareil. Ce serait trop con de ma part de gaspiller ce talent que j'ai de raconter des histoires. Mon blogue changera. Je reprends le collier. Pour raconter ces moments délicieux que je vis partout où je vais. Ces rencontres qui marquent. Ces échanges de courriels qui font réfléchir.

Une découpure de revue trône sur mon bureau: "When we meet, we change the world". Noël-André Scano, courtier immobilier membre de mon comité Est, m'a dit la semaine dernière: "Christian, tu es un idéaliste. Et tu réalises tes visions. Tu ne peux arrêter. Tu as besoin de défis." Que veux-tu Noël-André, j'ai été conçu à l'été 67 (... c'était l'année d'l'amour, c'était l'année d'l'Expo ...), je suis né en avril 1968, l'année des révoltes étudiantes partout dans le monde. À l'été 69, un homme marchait sur la lune et en octobre 70, la Crise au Québec. Ça part bien une vie tout ça !!!

Elle est pas belle la vie? Bienvenue dans une nouvelle année de ta vie Christian.

Lecture suggérée ...

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...