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19 mars 2014

Écrire un livre! Tu parles d’une idée à la con!

Parfois, lorsque le doute s’installe dans mon esprit tordu, j’ai l’impression de n’être qu’un de ces « grand parleur, petit faiseur ». Je tiens un journal depuis 1984. Je caresse le rêve secret de publier des livres depuis mon enfance. Je l’ai parfois mentionné à des amis, j’ai exprimé ce désir à plusieurs reprises sur mon blogue. Malgré toutes ces sorties, il n’y a toujours pas de livre à mon nom sur les rayons. J’ai l’impression de cultiver l’art de la fuite vers l’avant.

Je vis dans un perpétuel état de doute. La chose la plus simple à faire serait d’abandonner cette lubie. De passer à autre chose. Pourtant, l’idée revient tout le temps me hanter. Je l’ai donc écris une fois de plus sur mon blogue, pendant et après les Jeux. Louis Lemieux, journaliste à Radio-Canada, l’a relevé, lors de l’entrevue en direct samedi matin.

Je repousse l’écriture de jour en jour, croulant sous les défaites et les occupations quotidiennes. La recette est pourtant si simple. Écrire tous les jours, même quand je n’ai pas le goût ou l’inspiration. Facile, non? Surtout quand tout le monde te dis que tu manies bien les mots, que tu racontes des histoires qui nous inspirent. Ben oui.

Hier soir, je me suis installé en haut, MacBook Air sur les cuisses, écouteurs sur la tête. Go. Écris. Commence ton livre. Le curseur m’a nargué solide! Résultat? Deux heures plus tard, le doute a gagné. « Au diable le livre, au diable les conférences! Je deviens brigadier scolaire! ». Je suis revenu dans la pièce que nous nommons bibliothèque. Et je me suis engourdi le cerveau en surfant sur internet. La fuite, encore la fuite.

Dans cette fuite, j'ai visité sur le site de mon hebdo local, le Journal de Chambly. Tiens, André Corbeij, journaliste sportif et culturel, a publié son article. Devinez quoi? Il l'ouvre avec mon projet de livre!

Même si la poussière est retombée sur les derniers jeux olympiques d’hiver, Christian Fortin a décidé de poursuivre l’aventure par l’écrit. Le Richelois envisage de publier un livre sur ses expériences vécues comme bénévole à Vancouver et à Sotchi.

Je lâche prise et répond à l’appel des couvertures, en demandant à l’Univers de m’éclairer.

Je sors du lit à 7 h 07. Je déjeune, je sors avec Félix et Nathalie pour saluer Robert, le chauffeur d’autobus scolaire. À 7 h 55, je m’installe devant l’écran, déterminé. Je commence à copier dans un document Word tous les billets reliés à Vancouver et Sochi. Le temps file. Des mots, encore des mots. Plus de quatre-vingt dix minutes passent.

Et devinez quoi? Le document fait 225 pages et compte plus de 71 000 mots! Il est là, le livre! Il me saute dans la face depuis quatre ans!

Nouvelle visite sur le site web du Journal de Chambly. Est-ce que la copie virtuelle de l’édition du 19 mars a été mise en ligne? OUI! J’ai fais la une du Journal de Chambly en novembre 2013. Je la refais aujourd’hui! L’article se retrouve en pages 4 et 5.



Mine de rien, je publie à nouveau un billet de plus de 600 mots. Je constate que lorsque je tente d’être rationnel, je n’y arrive pas. J’ai besoin de me laisser porter par des émotions. Les statistiques de Blogger me le confirment. Au cours de la dernière année, les billets dans lesquels je me suis totalement exposé ont été les plus lus. Ceux où « j’écris pour écrire, question de remplir des pages », ne donnent pas grand-chose.

Quelqu’un aurait un éditeur à me suggérer?

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