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17 juillet 2014

Première expérience de vente de livre dans un salon

Au cours de ma vie professionnelle, en tant que directeur marketing dans des PME manufacturières, j’ai coordonné la présence de l’entreprise dans de nombreuses foires commerciales ou salons. Je m’y rendais souvent, pour monter le kiosque, m’assurer que tout se déroule bien pendant l’exposition et terminer par le démontage. Le 5 juillet, j’ai vécu à nouveau, à une échelle microscopique, cette ambiance de salon, lors du rassemblement de l’Association des Fortin d’Amérique à Gatineau.

Je ne m’aventurais pas en terrain inconnu, car j’ai participé à quelque uns de ces rassemblements dans les dernières années. À 8 h 15, je découvre donc les lieux où j’effectuerai mes premières ventes, le salon Alexandra. Suzie Pelletier, auteure de la série Le Pays de la Terre perdue, est déjà installée. Je prends place à sa gauche. Il me semble irréel d’être là, en train de sortir des livres – les miens - d’une boîte et de les positionner sur la table. Pour attirer l’œil des visiteurs, j’ai apporté les accréditations de Vancouver 2010 et Sochi 2014, ainsi que le toutou mascotte ours polaire de Sochi.




Je n’ai pas eu à faire preuve de grandes compétences de vente pour cette transaction qui voit un livre dédicacé prendre la droite sur la table. Suzie veut lire ces mots qui ont enfin trouvé leur véhicule. Nous sommes peu occupés au cours de l’avant-midi et en profitons pour échanger sur nos processus créateurs. Suzie a écrit six romans et inventé tout un monde. Je découvre avec émerveillement les cartables qu’elle a bâti afin de s’assurer de la logique entre les livres. Tout y est : chronologie semaine par semaine, profil des personnages, cartes et dessins des lieux et des constructions, etc. Depuis décembre 1998, je possède moi aussi un tel cartable, offert en cadeau par ma belle-sœur Andrée. Il contient les onglets personnages – lieux – temps – histoire. Il est encore vide …

Écrire un livre. Rêve d’adolescence devenu réalité après des dizaines et des dizaines d’heures de labeur derrière le clavier. Est-ce la fin du processus ? Bien sûr que non. Le travail ne fait que commencer. Je dois maintenant en faire la promotion, le vendre. Lorsque les premiers visiteurs se présentent, je tombe dans le piège classique du représentant dans un salon : je décris mon produit, sans lui poser de questions pour cerner ses intérêts !

En début d’après-midi, je vais luncher avec Noël-André Scano, un courtier immobilier montréalais que je connais depuis 2003. Motocycliste aguerri, il profite de la magnifique température pour venir me rencontrer et entendre de vive voix mon histoire des derniers mois. Impliqué activement pendant de nombreuses années dans l’association provinciale des motocyclistes, ainsi qu’à la Chambre immobilière du Grand Montréal, il est le prototype parfait de l’humain qui donne sans répit pour faire grandir les gens.

La journée se termine avec un souper, suivi d’un spectacle - Ce chant qui court dans nos veines - offert par ma cousine Sophie Martel et sa fille Gabrielle.

Je reprends la route, comblé, ayant brisé la glace en effectuant mes premières ventes. Je constate une fois de plus à quel point j’aime rencontrer des gens et écouter leurs histoires. L’automne sera palpitant !

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