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16 juillet 2014

Le rêve devenu réalité !

Je viens de vivre deux semaines fort palpitantes. Mon dernier billet, publié le 27 juin, annonçait que mon livre roulait sur les presses. Le vendredi 4 juillet, dans un moment qui me semble figé dans le temps, j’ai pris livraison des 300 premiers exemplaires. Suis-je dans la réalité ? MA vie ? Force m’est de constater que oui. Dans les prochains jours, je vous raconte.

Je suis arrivé à Louiseville vers 12 h 45. Le ciel était dégagé, le soleil brillait. Des fanions flottaient au-dessus de la rue principale, accroché d’un lampadaire à un autre. Le nom de l’église attire mon œil : elle se nomme Saint-Antoine-de-Padoue. Le saint patron des objets perdus ! Elle me lance le message que je viens de retrouver le livre qui était perdu en moi depuis tant d’années. J’emprunte l’entrée principale de l’imprimerie Marquis Gagné. À droite, la réceptionniste, fort sympathique. À gauche, une vieille presse datant de 1917-18, rénovée par les artisans de cette imprimerie qui a presque 125 ans. Preuve de l’immense fierté qui habite ses employés, une immense baie vitrée permet de voir directement dans l’imprimerie.


On me dirige vers la porte No 8. J’entre à l’expédition et me retrouve devant des dizaines de palettes de livres attendant de prendre la route. Les lieux sont d’une propreté exemplaire. Un commis place les dix boites dans le coffre de ma voiture. Il retourne vaquer à ses occupations.


Ça y est. Je suis à l’extérieur, le vent souffle, le soleil caresse ma peau. J’ai un livre dans ma main. Le mien. Je n’arrive pas à y croire. Il y a très exactement douze semaines, je rencontrais Marie Brassard, coach d’écriture et éditrice. Elle me lançait le défi de lui fournir un manuscrit de 250 pages pour le 1er mai. Du 4 avril au 25 mai, je n’ai fait que ça. Écrire. Regarder les lettres apparaître à la gauche du curseur, une à une. De la version un, nous sommes passés à la 2e, 3e, 4e, parfois 5e pour certaines parties.

L’embossure du mot “Le journal” et des cinq anneaux, le vernis localisé, la bande bleue à gauche, j’éprouve une immense fierté devant cet objet qui représente tant à mes yeux. Je n’arrive même pas à sauter de joie. Un immense calme m’habite. Un sentiment incommensurable de légèreté me prend.

Ce petit miracle accompli par Marie, la graphiste Hélène et les artisans de Gagné m’enchante. Tout ça parce qu’une journée de mars où le doute m’envahissait une fois de plus, Suzie Pelletier m’a envoyé un courriel. Tout ça, si vite, parce que demain, l’Association des Fortin d’Amérique tient son rassemblement annuel à Gatineau. J’y dédicacerai mes premiers livres, dans la famille élargie des Fortin.

Le premier exemplaire, je le réserve à ma mère. Je quitte Louiseville à 14 h et emprunte la 40 en direction est. Je sors à Champlain et roule sur le Chemin du Roy. Je veux me laisser bercer par les souvenirs d’enfance que je relate dans mon livre, prendre le temps de savourer le moment. Nul besoin de dire qu’il y avait une grande émotion dans l’air quand j’ai remis, dans la cuisine, mon livre à maman. Tu étais là toi aussi, hein, papa ?

Je suis revenu à Richelieu à 22 h. Félix, Roselyne et Nathalie m’attendaient. Je leur donne les exemplaires 2, 3 et 4. Je lis la fierté dans leurs regards. Mathieu est dans le Bas du fleuve, avec l’équipe de la tournée estivale Saputo du Grand Défi Pierre Lavoie. Il aura sa copie à notre retour de Paris.

Demain matin, je vous raconte mes premières dédicaces d’auteur !

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