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30 mai 2016

Retour dans un méga événement : C2 Montréal

Un autre mois tire à sa fin. Installé sur la galerie, café à ma droite et laptop sur la petite table IKEA, je laisse la brise matinale me rafraîchir. Les oiseaux gazouillent à qui mieux mieux. Les véhicules se succèdent sur le chemin des Patriotes. Le vent du sud porte l’incessant bruit des pneus sur le bitume du pont de l’autoroute 10, située à 435 mètres. La semaine dernière, sortant du calme vécu à Richelieu dans les derniers mois, j’ai effectué un retour dans la frénésie événementielle.

Pendant trois jours, l’énergie de C2 Montréal, surnommée par Le Nouvel Observateur « Le Davos de la créativité », a coulé dans mes veines. Découvrez le site avec cette vidéo d'une minute :


Membre de l’équipe création & contenu, mon rôle consistait à accompagner les conférenciers. Seize bénévoles, deux coordonnateurs et une chargée de projet avaient pour mission de s’assurer du bien-être des conférenciers sur le site. Horaire en main, nous les guidions vers les rendez-vous, que ce soit la prise de contact avec la scène, les rencontres de presse, les entrevues pour C2 Tv ou encore les rencontres avec des partenaires et les autres activités, telle l’animation de classes de maitres.


Lundi, en fin de journée, nous avons eu une rencontre d’équipe à l’Arsenal. Des dizaines d’employés de tous corps de métier s’affairaient à effectuer les derniers préparatifs. Les lieux ressemblaient encore à un immense chantier de construction. Un néophyte aurait pu croire que rien ne serait prêt pour l’ouverture, le lendemain à 7 h 30. Tel ne fut pas le cas, car en événementiel, the show must go on.

Mardi matin à 6 h 15, la Corolla filait sur l’autoroute 10. Il y avait longtemps que je n’avais pas pris la route si tôt pour me rendre à Montréal. Je ne m’ennuie pas du tout des bouchons de circulation ! À 7 h 50, j’accueillais ma première conférencière, Nadya Hutagalung. Présentatrice de télévision, écologiste et cofondatrice de Let Elephants Be Elephants, Nadya est une figure emblématique indonésio-australienne de la protection de l’environnement. Avant sa conférence, elle voulait entendre deux des dirigeants de IDEO, Tim Brown, président-directeur général et Paul Bennett, chef de la création. IDEO est une firme réputée de design. J’ai donc eu l’immense privilège de vivre l’ouverture de la cinquième édition de C2 Montréal en étant assis dans la deuxième rangée, à quelques pas de la scène.


Mercredi, j’ai guidé Chip Conley, chef de l’hospitalité globale et de la stratégie chez Airbnb. Très charismatique et inspirant, Chip a raconté son parcours d’hôtelier passé « à l’ennemi », soit chez Airbnb, site de location de logements qui compte plus de 2,2 millions d’unités en location dans le monde.


Jeudi, en accompagnant Sandy Speicher, partenaire et directrice générale de l’éducation chez IDEO, j’ai pu discuter apprentissage. Designer graphique de métier, détentrice d’une maîtrise en éducation, elle a articulé sa présentation et sa classe de maitre autour de l’idée que concevoir de la formation consiste à concevoir en fonction du déséquilibre que provoque l’apprentissage.

C2 Montréal, ce fut aussi la rencontre d’anciens étudiants chez Zoom Académie, d’AIESECers, de jeunes et moins jeunes créatifs et gens d’affaires.

Je ressors fatigué de ce maelstrom. L'événementiel exige une immense dose d'énergie de ses acteurs. Mais ce monde procure une dose d'inspiration magique, ne serait-ce que par la qualité des rencontres que l'on y fait et de l'apprentissage informel qui permet d'avancer dans la vie.

5 mai 2016

Lancer ses rêves dans l’univers !

Voici la suite du billet publié le 25 avril, suite à notre séjour au Château Frontenac avec les enfants.

Fascinant cet exercice de s’écrire une lettre afin de l’ouvrir dans le futur. Que recélaient nos lettres, écrites la journée de mon 25e anniversaire de naissance, en avril 1993 ?

Nous rêvions tous deux d’une grande famille, composée d’au moins trois enfants. Celle-ci s’épanouirait dans une maison ancestrale située sur un grand terrain à la campagne. L’univers a répondu à nos souhaits. Nous vivons heureux, dans une maison construite en 1933, sur le chemin des Patriotes. Heureux tout le temps ? Évidemment que non ! La vie s’amuse à nous faire vivre ses inévitables montagnes russes, composées de hauts et de bas.

Sur le plan personnel, en m’adressant aux enfants, je mentionnais que je désirais fortement conserver mon enthousiasme de jeunesse. Je peux dire, avec le recul, que je ne l’ai pas perdu ! Pourquoi ? Je suis toujours aussi curieux. Je poursuis ma découverte des gens et des lieux qui façonnent l’histoire. Entre autre par le biais de mon implication bénévole et de mon travail auprès de ceux qui donnent du temps pour embellir le monde, à la hauteur de leur énergie. Les bénévoles, des gens de cœur, m’inspirent car ils font preuve d’un enthousiasme à toute épreuve.


Pour ce qui est des shows rock, je confirme que je maintiens le cap, en m’offrant de vivre, au moins deux par année, l’énergie dégagée par la musique live et la foule en liesse. La plus récente dose de rock solide, je l’ai eu en compagnie d’Iron Maiden au Centre Bell, en avril. L’automne dernier, à Québec, j’avais « fermé » le Colisée puis « ouvert » le Centre Vidéotron, avec Metallica. Et en juillet, j’avais emmené Nathalie, Roselyne et Félix voir Bodh’aktan aux Iles de la Madeleine.

Mes amis me traitent de rêveur et d’idéaliste et ajoutent souvent « arrête de l’dire pis fais-le, Fortin! » Eh oui. Mon plus grand défaut consiste à laisser cette foutue petite voix intérieure, plus souvent qu’autrement, dicter mes actions. Parce que vous savez, elle aime s’imaginer toutes sortes de peurs, la vilaine. Je reviendrai d’ailleurs sur cet aspect de ma vie lors de prochains billets. Je crois avoir enfin trouvé une façon de l’apprivoiser.

Et ces rêves fous, Christian ? Lisez :

En avril 2008, lors du passage dans la quarantaine, un fort sentiment d’urgence a envahi mon être. En mai, je débutais mes cours de pilotage, chez Cargair à St-Hubert. En octobre 2009, j’obtenais mes ailes de pilote privé !

De 1993 à 2002, j’ai vu les quatre coins de l’Amérique du Nord dans le cadre de mon travail en marketing. Ensuite, j’ai découvert les divers secteurs du Grand Montréal et les gens qui animent les communautés locales. J’ai suivi Nathalie dans des congrès en Europe et même à l’Ile de la Réunion, dans l’océan Indien.

Mes expériences bénévoles à Vancouver et Sotchi furent racontées ici, sur ce blogue, et dans un livre, le Journal d’un passionné de Jeux olympiques.

Le voilier, lui ? J’en rêve toujours… quoique de moins en moins. Après avoir vidé les maisons de deux oncles et celle de mes parents dans les trois dernières années, j’ai commencé peu à peu à me détacher des possessions matérielles. Je préfère vivre des expériences humaines enrichissantes. D’ailleurs, Nathalie écrivait dans sa lettre que la réussite dépend en grande partie de nos valeurs.


Pendant de trop nombreuses années, j’ai pensé que la réussite provenait des possessions qui démontraient la réussite : auto de luxe, grosse maison avec une piscine creusée située dans le bon quartier, etc. Je faisais fausse route.

J’ai réalisé que le rêve de posséder un voilier ou une moto Harley Davidson reflétait ma soif de liberté et des grands espaces. Je sais aujourd’hui que peux assouvir ces passions différemment, sans avoir à me préoccuper de l’entretien d’objets.

Je débute la quarante-neuvième année de ma vie. Ce qui signifie, que cela me plaise ou non, la fin de la cinquième décennie. J’accorde moins d’importance au futur à long terme et m’efforce de vivre chaque journée en pleine conscience.

La curiosité et l’enthousiasme feront toujours partie intégrante de ce qui me guide. L’écriture et l’enseignement me permettront de contribuer à ma façon à embellir le monde.

La machine à rêver fonctionne encore. Prochaine destination : les Jeux olympiques de Rio !

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