Translate my blog

25 mars 2015

Au Salon du livre de Paris !

Je ressens, en ce mercredi, une vive impression de rêver. Heureusement, deux cartes d’embarquement, de nouveaux tampons dans mon passeport et une facture pour deux nuits au Grand Hôtel des Balcons constituent des preuves de ma présence éclair à Paris.

Les trop rares heures de sommeil à bord du Dreamliner d’Air Canada ne m’ont pas empêché d’arborer l’air béat des bébés qui découvrent le monde. Autant dans le RER B que dans les lignes 4 et 12 du métro, le sourire et l’éclat dans mes yeux brillaient. Et oui, même après plusieurs visites, Paris me charme.


À ma sortie de la station Luxembourg, j'ai longé l’enceinte du Jardin du même nom, ce grand poumon vert empli de calme situé au cœur de la ville. Nathalie et moi sommes amoureux de ce parc, que je compte visiter avant mon départ mardi. Dans ma minuscule chambre, j’ai testé le confort du matelas et me suis changé. Dire que j’ai failli ne pas y mettre les pieds. En effet, lors d’une de ces éternelles journées de doute qui m’habite toujours, Nathalie m’avait lancé : « Vas-y au Salon du livre de Paris. En auras-tu à nouveau l’occasion? ». J’avais acheté le billet d’avion sur le champ, ne laissant aucune chance au doute de s’insinuer à nouveau dans mon esprit.


Je retrouve Suzie et Marie dans le stand A45. Elles m’accueillent en héros, avec cris et applaudissements. Les gens des autres stands se demandent ce qui se passe. Tout simple : il s’agit de ce rêve d’adolescence qui prend vie, au mitan. Grâce à ces femmes de cœur, je peux dire mission accomplie.


Un salon (ou foire commerciale) ressemble à un salon, peu importe le lieu. Que ce soit Montréal, Philadelphie, Las Vegas, Anaheim ou encore Atlanta, les halls d’exposition se ressemblent tous. Je retrouve donc mes repères. À une différence près : il y a des courants d’air dans l’édifice ! Dans certains coins, on y gèle. Fait à noter, les maisons d’éditions sont regroupées par département français ou par pays. En face de nous, la Corse. Derrière eux, l’ile de la Réunion.


Tout comme au Salon de Montréal, il y a les vedettes littéraires et les inconnus. À la différence près qu’ici, à Paris, les photographes et les lecteurs se lancent sur les vedettes. À Montréal, en novembre, j’ai vu Dany Laferrière seul à sa table de dédicace pendant un bon moment. Toute une différence !

En début de soirée, en tournant le coin d’une allée, la tête dans les nuages, je suis entré en collision avec un homme à la chevelure blanche. Je l’ai immédiatement reconnu : Ken Follett. Il terminait le lancement officiel de son nouveau roman et quittait le salon, entouré d’attachés de presse et de gardiens de sécurité.

Repu de fatigue, j’ai abandonné l’idée d’arpenter les rues. J’ai avalé un 40 cl de bière blonde et un burger et à 21 heures, je tombais dans les bras de Morphée. « Paris, je suis à Paris. En tant qu’auteur. »

20 mars 2015

Un an depuis le cri du cœur

La vie voulait que j’arrête ma course et fait en sorte que je rate mon vol de 13 h 30 vers Toronto. Celui de 14 h 30 affiche complet. Assis à une table, je rédige donc ce billet qui me trotte en tête, ayant l’espoir de le publier avant l’embarquement, prévu à 15 h 10.

Il y a un an, je suis passé à un cheveu de fermer ce blogue et abandonner l’idée de publier un livre un jour. J’ai lancé un dernier cri à l’univers. L’appel a été entendu par l’écrivaine Suzie Pelletier, qui se trouvait alors au Salon du livre de Paris pour promouvoir sa série « Le pays de la terre perdue ». Elle m’a mis en contact avec son éditrice, Marie Brassard. Vous connaissez la suite : « Le journal d’un passionné de Jeux olympiques » voyait le jour trois mois plus tard.

Demain soir, après la réunion du conseil d’administration d’AIESEC Canada, je m’envole vers Paris. Je vais rejoindre Suzie et Marie au Salon du livre de Paris. L’enfant de Québec, passionné d’aviation, volera à bord d’un avion extraordinaire, le Boeing 787 Dreamliner. Un nom prédestiné. Le Dreamliner. Quels sont mes prochains rêves ? J'y réfléchis.

À l’atterrissage, dimanche matin, je marcherai vers la gare, monterai à bord du RER B à destination de Paris. À la station Luxembourg, je descendrai, marcherai 600 mètres afin de rejoindre mon hôtel. J’y laisserai ma valise et me rendrai ensuite à la Porte de Versailles.

Vers 13 h, je serai assis dans le stand A45, « Le journal d’un passionné » devant moi. Dire qu’il y a douze mois, je m’apprêtais à lancer la serviette.

Lorsque j’étais à l’université, impliqué à fond dans l’AIESEC, un alumni nous avait partagé cette citation de Roosevelt :


Je ne pourrais vous dire le nombre de fois où j’ai atteint la fin de ma corde. À chaque occasion, j’ai réussi, par je ne sais quel miracle, à produire un nœud et m’y accrocher.

Quand vous penserez qu’il n’y a plus aucun espoir, accrochez-vous. Plongez dans le présent, implorez votre bonne étoile et lâchez prise. La vie s’occupera de vous. Comme elle le fait pour moi en ce vendredi 20 mars. Comme elle l’a fait le 19 mars 2014.

Dans 48 heures, je vivrai le rêve à fond ! Merci la vie.

Lecture suggérée ...

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...