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22 juillet 2014

Un nouvel ange veille sur moi

Salut papa ! Tu la connais, toi, la durée du déplacement ? Est-ce instantané ? Faut-il, comme pour se rendre au pays des kangourous, faire plusieurs escales, passer de longues heures assis ? Il y a un peu plus de 72 heurs que maman a entamé son voyage. Elle est peut-être arrivée ? Oui, elle est sûrement là, à tes côtés. Tu as retrouvé ta belle biche d’amour.

Tu étais un dévot de Saint-Joseph. Tu sais que le petit frère André, jeune adulte, avait un rêve fou ? Il voulait ériger, en face du Collège Notre-Dame, une chapelle dédiée à saint Joseph. Son rêve s’est réalisé, malgré les embuches. Notre magique Havre-au-Ruisseau est situé à quelques kilomètres du lieu de naissance du frère André, au Mont-St-Grégoire, en Montérégie. Dans les dernières années, j’ai souvent été le voir, en vélo. Je cherchais auprès de lui réconfort et espérance. Mon livre débute d’ailleurs avec une anecdote à ce sujet. Je te le confirme, le Saint Frère André accompli des miracles. Le dernier en ligne ? Te remettre le premier exemplaire dédicacée du « Journal d’un passionné de jeux olympiques : quand le bénévolat devient un tremplin », livrée par maman elle-même.

Denise, la seule et unique Denise, a accompagné maman vendredi dernier. Ce qui ne devait être qu’une visite de routine s’est transformé. Tes deux belles docteures favorites, Véro et Nathalie, ont veillé sur maman dans ses derniers instants. Elle qui avait en horreur les hôpitaux et les opérations est partie comme elle le rêvait : sans souffrance, tout doucement.

Pendant ce temps (rien ne laissait présager de cette fin abrupte), je faisais un Benoit de moi-même, professionnel et dévoué jusqu’au bout. Je rencontrais, en compagnie de mes étudiants de Zoom Académie, un couple d’artistes merveilleux, les oiseaux du paradis. Tiens, jette un coup d’œil à leur magnifique prestation :


Dans deux jours, mes douze élèves en organisation d’événements présentent une soirée de levée de fonds au profit de la Fondation Rêves d’enfants. Ils peinent à comprendre, dans les circonstances actuelles, que je tienne à être à leur côté malgré la douleur. Bien des gens ne le comprennent d’ailleurs pas.

Leur soirée se nomme Miravella. Comme dans merveille, émerveillement. N’est-ce pas ce que toi, maman, Jackie, JP, Annette, Ben et Yvonne m’avez appris ? M’émerveiller et rêver devant tout ? Conserver éternellement mon esprit enfantin ? Cet enthousiasme que je dégage, qui inspire les gens ?

Samedi après-midi, en faisant du ménage dans les tiroirs de maman, nous avons découvert une lettre que tu m’as adressée et postée … le 21 octobre 1968 ! Dans celle-ci, écrite à La Sarre en Abitibi, tu me transmettais tout ton amour et ton admiration pour moi, ton premier enfant. Tu me confiais maman, pendant les dix jours de ton voyage d’affaires au pays de l’or. Je n’en revenais pas ! Tu possédais un immense talent pour manier les mots ! Tu n’étais pas que comptable, tu étais un poète romantique ! Incroyable.

Toute ta vie, malgré les épreuves que tu as traversées, tu as protégé et pris soin de maman. Tu as vu en elle la lumière, et non la fragilité qui l’habitait. J’espère, petit papa d’amour, que j’ai été à la hauteur de tes attentes au cours des quinze derniers mois. Nathalie s’est faite l’oreille attentive de maman, Véro l’a appelé presque tous les jours. Je pansais mes blessures en tentant de retrouver la voie. Il faut croire que j’y suis arrivé, car le « Journal d’un passionné » voit le jour. Je l’ai même présenté en direct à RDI. Le jour où l’animateur, Louis Lemieux, prenait sa retraite de Radio-Canada, après 37 années de service ! En voici un autre, un des miracles du Saint Frère André.

Avais-je un sentiment prémonitoire, le vendredi 4 juillet ? À ma sortie de l’imprimerie Gagné, à Louiseville, j’ai hésité lorsque je suis arrivé à l’entrée de l’autoroute 40. « À droite vers Repentigny puis le Tunnel Lafontaine ? À gauche vers Québec, via le chemin du Roy à partir de Champlain ? »

Toutes mes fibres ont crié Québec. J’ai roulé le long du fleuve, sur cette belle route que nous avons arpenté si souvent dans mon enfance. Celle où tu allais faire des ballades en vélo. Je me suis retrouvé au beau milieu du fleuve, au bout du quai de Portneuf. Que de souvenirs !

J’ai remis mon premier livre, encore tout chaud, dans les mains de maman. J’ai lu une immense fierté dans ses yeux. Elle a touché les anneaux embossés. L’avide lectrice tenait enfin la création tant rêvée de sa propre création. Elle l’a feuilleté, a lu ces mots : « À mes parents, à ma famille » et vu ensuite cette photo, prise la journée des funérailles de Jean-Paul, en mars 2012. Les larmes se sont mises à couler. Elle s’est jetée dans mes bras. Nous nous sommes ressaisis, avons continué la conversation et sommes allés souper au restaurant Saint-Germain. Quand je l’ai quittée, ce vendredi 4 juillet, je ne pensais pas du tout que je venais de lui dire adieu…


Ma petite maman d’amour, j’ai hérité de ta grande fragilité et de ton immense sensibilité. En même temps, comme l’univers fait bien les choses, j’ai hérité de la force et de l’altruisme sans fonds de papa. Je jumelle les deux en maniant les mots et en rêvant des rêves fous, en inspirant les gens.

Maman, s’il te plaît, tu remettrais « Le journal d’un passionné » à papa ? Assure-toi ensuite de le passer à toute la gang, en incluant mes amis qui sont dans votre coin ?

Merci pour la vie, pour l’émerveillement. Tu es la première nommée dans mon livre et l’avant-dernière (dans les remerciements) :
Merci infiniment à ma mère. Elle m’a appris, par sa façon d’être avec les gens, l’importance de la gentillesse et du sourire. Ayant toujours su s’entourer d’un réseau d’entraide, n’ayant pas peur de poser des questions, elle m’a montré la résilience et l’art de vivre en état de gratitude.
Tu avais ton Benoit, un roc solide qui te protégeais dans les tempêtes. J’ai ma Nathalie. La 2e femme de ma vie :
Merci infiniment à Nathalie, qui m’accepte tel que je suis depuis notre premier baiser à Amos, en 1990. Ma soif de découverte du monde ne pourrait s’assouvir sans son indéfectible soutien. Elle donne sans compter et mériterait une médaille pour son implication bénévole exemplaire. Je lui dois tout.
Tu avais ton petit loup et ta loutre, j’ai Matéo, Roe et Filou. Mes trois lumières dont je suis fier au plus haut point.



Merci maman. Merci papa. Je vous aime. On se revoit dans une cinquantaine d’année.


J’ai encore plein de pays, de gens et de cultures à découvrir. De livres à écrire. De conférences à donner.

Votre ti-loup.

20 juillet 2014

Déployer ses ailes et prendre son envol !

Je quitte la maison dans quelques minutes. J'emprunterai l'autoroute 10 et me dirigerai vers le pont Champlain, puis le centre-ville. Destination la maison de Radio-Canada, où je rencontre, en entrevue en direct à RDI, Louis Lemieux. J'ai eu l'immense privilège de le rencontrer le 26 décembre 2013 et le 15 mars 2014, pour discuter de mon expérience de bénévole à Vancouver et Sotchi.

Le 15 mars, je lui avais promis de revenir le voir à l'automne, avec mon livre. Ce rêve caressé depuis si longtemps se concrétise. Je ne cesse de répéter à qui veut bien l’entendre, depuis 1984, que je serai un auteur publié. J’y pense depuis si longtemps qu’entre la rencontre initiale avec l’éditrice et le livre frais dans mes mains, quatre-vingt dix jours se seront écoulés. Incroyable.


De quoi parle mon livre ? Quoi de mieux que de vous offrir le texte du couvert arrière, le C4 ?
Quand le bénévolat devient un tremplin
Entre un projet et sa réalisation, il y a d’abord un premier pas. S’il n’est jamais posé, ce rêve ou ce talent deviendra un saboteur passif. C’est souvent à travers le bénévolat que la première porte s’ouvre. Alors, toute la société voit poindre des hommes et des femmes plus grands que les modestes gestes qu’ils posent; des champions !

Pour un jeune timide comme l’était Christian, c’est une discussion avec un ami, additionnée à un peu de curiosité, qui l’a conduit à une réunion, puis à s’impliquer et s’envoler vers des jeunes issus de différentes cultures, pour enfin se retrouver aux Jeux olympiques comme bénévole. Cet accomplissement est la somme de milliers de premiers pas.

Comme chacun d’entre vous, Christian possède des talents et aussi des limites, et son désir de partager ses premiers pas l’a conduit cette fois à écrire un blogue, puis à donner quelques entrevues au retour de Vancouver et de Sotchi, puis à mettre entre vos mains ce livre sans pensées magiques, du succès sans ingrédients artificiels ajoutés, à 100 % réaliste. Entre les lignes, se projette l’idée même que la première marche du podium, c’est à chacun de nous de la choisir, à son rythme, à sa mesure. Le plaisir de se sentir vivant en est l’une des récompenses.

Vous serez étonné de découvrir un parcours ordinaire et une volonté extraordinaire d’aller de l’avant, d’affronter le défi du jour, puis de sourire en attendant le prochain saut, malgré l’adversité. Ce livre est la preuve que tant de personnes cherchent pendant des années, alors qu’elles hésitent à faire un premier pas. Pourtant, tout rêve, tout projet qui s’accomplit avec courage et passion, fait de nous des personnes inspirantes et nous garde créatifs.

Découvrez les dix étapes de cette ascension, puis prenez votre élan !
Et sur la colonne de gauche, ces mots.
Préface de Georges Brossard
Comment ne pas être motivé sinon ému lorsque Christian Fortin déclare tout bonnement comme ça : « Aimeriez-vous, mesdames et messieurs, donner une partie de votre temps et de votre expérience pour embellir un tant soit peu le monde ? » Je veux croire à cet univers-là, tout comme ces futurs lecteurs qui apprécieront grandement à leur tour ce modèle de générosité, de bénévolat et d’humanisme que tu dégages. Un plus pour tous, bénévolons !

Christian Fortin est né en 1968 à Québec et il réside maintenant en Montérégie, avec sa conjointe et ses trois enfants. Ce professionnel de l’événementiel corporatif et associatif trempe dans le bénévolat d’affaires depuis ses vingt ans. Christian possède cette rare capacité de favoriser les échanges humains, en faisant sauter les barrières entre les cultures d’un simple sourire ou d’une poignée de mains. En reconnaissance de ses réalisations, il a été intronisé, en 2000, au Temple de la Renommée de l’AIESEC International, une association étudiante présente dans plus de 124 pays. Passionné des gens et immensément curieux, ce bénévole sans frontière, qui a visité plus de quinze pays, a été décrit par le Journal de Chambly comme un « athlète de la découverte ».
Je jette un nouveau regard à la couverture. Je n’arrive pas à croire ce que je vis. J'ai un produit fini dans mes mains. MON produit à MOI. Pas un catalogue ou une brochure faite pour le compte de mon employeur du moment. Non. MON produit. La concrétisation d’un rêve fou. Incroyable. Trop incroyable. Vous m’aidez à créer un best-seller avec ce premier livre ? Au Québec, il faut vendre plus de 3 000 exemplaires en librairie. Je rêve encore. Eh oui. Je lance toujours des rêves aussi capotés les uns que les autres. Ce serait vraiment cool de lancer une ré-impression au printemps 2015.

Mon chemin ne s’arrête pas là. Le livre sert de prélude pour la prochaine étape : devenir conférencier. Partir à la rencontre de bénévoles passionnés aux quatre coins du Québec, puis du Canada, et pourquoi pas, du monde !

17 juillet 2014

Première expérience de vente de livre dans un salon

Au cours de ma vie professionnelle, en tant que directeur marketing dans des PME manufacturières, j’ai coordonné la présence de l’entreprise dans de nombreuses foires commerciales ou salons. Je m’y rendais souvent, pour monter le kiosque, m’assurer que tout se déroule bien pendant l’exposition et terminer par le démontage. Le 5 juillet, j’ai vécu à nouveau, à une échelle microscopique, cette ambiance de salon, lors du rassemblement de l’Association des Fortin d’Amérique à Gatineau.

Je ne m’aventurais pas en terrain inconnu, car j’ai participé à quelque uns de ces rassemblements dans les dernières années. À 8 h 15, je découvre donc les lieux où j’effectuerai mes premières ventes, le salon Alexandra. Suzie Pelletier, auteure de la série Le Pays de la Terre perdue, est déjà installée. Je prends place à sa gauche. Il me semble irréel d’être là, en train de sortir des livres – les miens - d’une boîte et de les positionner sur la table. Pour attirer l’œil des visiteurs, j’ai apporté les accréditations de Vancouver 2010 et Sochi 2014, ainsi que le toutou mascotte ours polaire de Sochi.




Je n’ai pas eu à faire preuve de grandes compétences de vente pour cette transaction qui voit un livre dédicacé prendre la droite sur la table. Suzie veut lire ces mots qui ont enfin trouvé leur véhicule. Nous sommes peu occupés au cours de l’avant-midi et en profitons pour échanger sur nos processus créateurs. Suzie a écrit six romans et inventé tout un monde. Je découvre avec émerveillement les cartables qu’elle a bâti afin de s’assurer de la logique entre les livres. Tout y est : chronologie semaine par semaine, profil des personnages, cartes et dessins des lieux et des constructions, etc. Depuis décembre 1998, je possède moi aussi un tel cartable, offert en cadeau par ma belle-sœur Andrée. Il contient les onglets personnages – lieux – temps – histoire. Il est encore vide …

Écrire un livre. Rêve d’adolescence devenu réalité après des dizaines et des dizaines d’heures de labeur derrière le clavier. Est-ce la fin du processus ? Bien sûr que non. Le travail ne fait que commencer. Je dois maintenant en faire la promotion, le vendre. Lorsque les premiers visiteurs se présentent, je tombe dans le piège classique du représentant dans un salon : je décris mon produit, sans lui poser de questions pour cerner ses intérêts !

En début d’après-midi, je vais luncher avec Noël-André Scano, un courtier immobilier montréalais que je connais depuis 2003. Motocycliste aguerri, il profite de la magnifique température pour venir me rencontrer et entendre de vive voix mon histoire des derniers mois. Impliqué activement pendant de nombreuses années dans l’association provinciale des motocyclistes, ainsi qu’à la Chambre immobilière du Grand Montréal, il est le prototype parfait de l’humain qui donne sans répit pour faire grandir les gens.

La journée se termine avec un souper, suivi d’un spectacle - Ce chant qui court dans nos veines - offert par ma cousine Sophie Martel et sa fille Gabrielle.

Je reprends la route, comblé, ayant brisé la glace en effectuant mes premières ventes. Je constate une fois de plus à quel point j’aime rencontrer des gens et écouter leurs histoires. L’automne sera palpitant !

16 juillet 2014

Le rêve devenu réalité !

Je viens de vivre deux semaines fort palpitantes. Mon dernier billet, publié le 27 juin, annonçait que mon livre roulait sur les presses. Le vendredi 4 juillet, dans un moment qui me semble figé dans le temps, j’ai pris livraison des 300 premiers exemplaires. Suis-je dans la réalité ? MA vie ? Force m’est de constater que oui. Dans les prochains jours, je vous raconte.

Je suis arrivé à Louiseville vers 12 h 45. Le ciel était dégagé, le soleil brillait. Des fanions flottaient au-dessus de la rue principale, accroché d’un lampadaire à un autre. Le nom de l’église attire mon œil : elle se nomme Saint-Antoine-de-Padoue. Le saint patron des objets perdus ! Elle me lance le message que je viens de retrouver le livre qui était perdu en moi depuis tant d’années. J’emprunte l’entrée principale de l’imprimerie Marquis Gagné. À droite, la réceptionniste, fort sympathique. À gauche, une vieille presse datant de 1917-18, rénovée par les artisans de cette imprimerie qui a presque 125 ans. Preuve de l’immense fierté qui habite ses employés, une immense baie vitrée permet de voir directement dans l’imprimerie.


On me dirige vers la porte No 8. J’entre à l’expédition et me retrouve devant des dizaines de palettes de livres attendant de prendre la route. Les lieux sont d’une propreté exemplaire. Un commis place les dix boites dans le coffre de ma voiture. Il retourne vaquer à ses occupations.


Ça y est. Je suis à l’extérieur, le vent souffle, le soleil caresse ma peau. J’ai un livre dans ma main. Le mien. Je n’arrive pas à y croire. Il y a très exactement douze semaines, je rencontrais Marie Brassard, coach d’écriture et éditrice. Elle me lançait le défi de lui fournir un manuscrit de 250 pages pour le 1er mai. Du 4 avril au 25 mai, je n’ai fait que ça. Écrire. Regarder les lettres apparaître à la gauche du curseur, une à une. De la version un, nous sommes passés à la 2e, 3e, 4e, parfois 5e pour certaines parties.

L’embossure du mot “Le journal” et des cinq anneaux, le vernis localisé, la bande bleue à gauche, j’éprouve une immense fierté devant cet objet qui représente tant à mes yeux. Je n’arrive même pas à sauter de joie. Un immense calme m’habite. Un sentiment incommensurable de légèreté me prend.

Ce petit miracle accompli par Marie, la graphiste Hélène et les artisans de Gagné m’enchante. Tout ça parce qu’une journée de mars où le doute m’envahissait une fois de plus, Suzie Pelletier m’a envoyé un courriel. Tout ça, si vite, parce que demain, l’Association des Fortin d’Amérique tient son rassemblement annuel à Gatineau. J’y dédicacerai mes premiers livres, dans la famille élargie des Fortin.

Le premier exemplaire, je le réserve à ma mère. Je quitte Louiseville à 14 h et emprunte la 40 en direction est. Je sors à Champlain et roule sur le Chemin du Roy. Je veux me laisser bercer par les souvenirs d’enfance que je relate dans mon livre, prendre le temps de savourer le moment. Nul besoin de dire qu’il y avait une grande émotion dans l’air quand j’ai remis, dans la cuisine, mon livre à maman. Tu étais là toi aussi, hein, papa ?

Je suis revenu à Richelieu à 22 h. Félix, Roselyne et Nathalie m’attendaient. Je leur donne les exemplaires 2, 3 et 4. Je lis la fierté dans leurs regards. Mathieu est dans le Bas du fleuve, avec l’équipe de la tournée estivale Saputo du Grand Défi Pierre Lavoie. Il aura sa copie à notre retour de Paris.

Demain matin, je vous raconte mes premières dédicaces d’auteur !

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