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16 novembre 2013

Tourner la page. Et débuter un nouveau chapitre.

Depuis ma tendre enfance, j’observe les gens, les lieux et leurs histoires. Immensément curieux, je veux tout savoir, tout expérimenter. Je suis une éponge qui emmagasine tout. J’ai atteint le seuil maximal d’absorption au cours de l’hiver 2013. L’arrêt forcé des derniers mois, provoqué par l’électrochoc de la mort de papa, m’a obligé à prendre le temps. À accepter mes limites. À lâcher prise. J’ai vécu au jour le jour, sans tout planifier des semaines à l’avance. Terminée, l’absorption de mots et de rencontres. Il n’y avait plus qu’un gars et la campagne de la Vallée du Richelieu.

Depuis des mois, une image me hante. Un immense mur blanc se trouve devant moi. Autour de moi, des morceaux de casse-tête flottent. Je n’arrivais pas à les saisir, afin de les assembler.

Au fil des rencontres de psychothérapie par l’art, où je me suis exprimé par les arts visuels, j’ai réussi à faire du sens. Les morceaux de puzzle se sont imbriqués les uns dans les autres. J’ai compris le pourquoi des dizaines de milliers de mots publiés sur Blogger. De ceux-ci, j’ai tiré des extraits significatifs, réunis en quarante pages.

J’ai compris que tant que je n’écrirais pas ce livre qui m’habite, je ressentirais un vide existentiel. J’ai besoin d’observer. De créer de liens. De communiquer avec les autres pour partager. C’est inné en moi. Rien ne sert de vouloir aller à contre-sens.

J’ai donc pris la décision de retourner au travail à la CIGM pour quelques semaines, le temps de passer le relais à mes collègues. Je me suis dévoué corps et âme à cette organisation depuis janvier 2003. Je ne peux la quitter sans faire un dernier tour de ces lieux qui m’ont façonné. Et surtout, de revivre la magie qui se produit dans ces lieux où je planifier des événements. Il n’y a rien de tel pour moi que de voir des gens partager et collaborer entre eux.

Le 5 décembre, j’éteindrai pour la dernière fois la lumière dans mon bureau situé au deuxième étage du magnifique édifice de l’Ile-des-Sœurs.

Muni de quarante-cinq années d’observations sur les gens, les lieux, leurs histoires et les liens qui les unissent, je m’aventure hors de ma zone de confort. On dit qu’en effectuant cela, de magnifiques opportunités se présentent à nous. Je pourrai vous en reparler dans les prochains mois.

Je me sens comme un enfant à la vue de sa première bicyclette. J’éprouve une peur viscérale de monter sur ces deux roues et de m’élancer. J’imagine mes coudes et mes genoux en sang, des dents cassées. Pourtant, j’envie les grands qui les manœuvrent avec tant d’aisance. Ils sont porteurs du message que le vélo emmène la liberté totale de mouvement.

Je tourne la page.

Pour débuter l’écriture du prochain chapitre de ma vie. Celui d’auteur, conférencier, formateur et consultant.

13 novembre 2013

Bienvenue aux lecteurs du Journal de Chambly !

Mardi matin, j’ai reçu, sur Facebook, un message d’un ami de Richelieu : « Bel article sur toi dans le Journal de Chambly ». Toute la journée, j’ai visité le site internet du Journal sans le trouver. Et ce matin, au réveil, paf ! Je me suis carrément « tombé dessus » en téléchargeant la copie virtuelle du Journal.

Alors oui, je remets ça. Dans quatre-vingt jours, je m’envole vers la Russie, sur KLM et Aeroflot. Escales à Amsterdam et Istanbul. Arrivée à Sotchi le 4 février très tôt le matin. Du 7 au 23, je recevrai le monde au magnifique complexe de ski de fond et de biathlon Laura, situé dans les montagnes. Selon un article publié sur le site The Voice of Russia, 25% des médailles olympiques seront décernées sur ce site ! 

Le comité organisateur construit des résidences afin de loger tous les bénévoles. Selon les dernières rumeurs sur internet, les bénévoles des sites de montagne (tout ce qui se nomme sport de glisse) seraient hébergés en montagne.

On nous avise qu’il y aura un accès wifi dans ces résidences. Je compte donc bloguer mon aventure, tout comme celle des Jeux de Vancouver. Je me souviens encore comme si c’était hier de ce courriel reçu de Nathalie, ma fantastique blonde sans qui rien de tout de cela ne pourrait se produire. Une femme, lectrice du Journal de Chambly et de mon blogue, lui avait dit ceci, lors d’un cours d’aqua-forme : « Tu diras à ton chum qu’il se ressaisisse. Ses billets des derniers jours sont plus gris. Rappelle-lui qu’il est à Vancouver. Il vit l’énergie des Jeux en direct. Alors même s’il pleut, qu’il vive ça à fond ! ».

Wow. On se sait jamais l’impact qu’un écrit peu avoir. Merci de me lire et de m'écrire.

D’ici au mois de février, vous pouvez remonter dans le temps et débuter la lecture de mes aventures à Vancouver en cliquant ici.

11 novembre 2013

Je suis de retour !

La noirceur de l’ouragan est derrière moi. Enfin. Au pire de la tempête, je m’étais réfugié dans la cabine, attendant que ça passe. Terrorisé.

Je suis de retour. L’esprit clair. Là. En train de savourer le moment présent.

Je me nomme Christian Fortin. J’ai quarante-cinq et je suis en excellente condition physique. J’ai une blonde fantastique avec qui je chemine depuis 1990. Nous avons trois merveilleux enfants : Mathieu, Roselyne et Félix. Nous sommes très fiers d’eux et de la place qu’ils se créent dans le monde.

Depuis 1995, nous habitons dans notre maison de rêve, sur les rives du Richelieu. Nous la nommons Havre-au-Ruisseau.

Le 23 août 2013, lors de la troisième rencontre avec ma psychothérapeute, j’ai fais un dessin. Que j’ai résumé à sa demande en cinq mots : jardin – communiquer – connecter – découvrir – lien. Ensuite, en cinq minutes, ces mots sont devenus :
Derrière de hautes façades se cache un magnifique jardin. Le jardinier, fier de celui-ci, décida un jour de l’ouvrir aux visiteurs. Il put ainsi communiquer sa passion des gens et montrer les liens universels qui unissent les gens et les lieux, peu importe leur histoire et leurs différences. Il a ainsi réussi à leur faire découvrir toutes les connections entre eux.
De cet exercice découla le texte suivant, qui me décrit :
Passionné des humains, loyal, se dévouant sans borne pour les causes en lesquelles il croit, il possède cette rare capacité à connecter les gens entre eux, en faisant sauter les barrières. Tel un arbre, il est là, solidement enraciné au sol, observant avec attention les gens et les lieux qui l’entourent. Malgré son introversion, il aime plus que tout se retrouver devant un groupe pour partager ses observations de la gente humaine. Ses pairs le décrivent comme un être calme, curieux, jovial, réfléchi et travaillant, en y ajoutant une touche de culture et de vivacité d’esprit. Le Journal de Chambly l’a même décrit comme un athlète de la découverte, tant son besoin de voyager et de découvrir les humains et leurs histoires est grand.
Découvrir. Lire. Écrire.

Partager et raconter les liens entre ces gens et ces lieux.

Je suis Christian Fortin, l’être positif et souriant. Le rassembleur qui créé des liens. Il fait si bon de se retrouver soi-même !

J’ai eu si peur de je jamais revoir la lumière ! Pour une rare fois dans ma vie, j’ai lâché prise. Je me suis coupé en grande partie du monde, afin de me centrer sur le Havre-au-Ruisseau et surtout, sur tous ces savoirs que j’ai en moi. Pourquoi ?

Parce que vous voyez, je suis une éponge. Un puits sans fin de curiosité. J’emmagasine. Depuis toujours.

Au fil des kilomètres de vélo, des rencontres d’art-thérapie, de thérapie de groupe, de rares rencontres avec des gens dont j’apprécie la grande sagesse (vous vous reconnaissez en lisant ces lignes), les liens se sont tissés.

Toutes les pièces de puzzle, celles emmagasinées depuis toujours, celles avec lesquelles je jongle depuis de nombreuses années, toutes ces pièces se sont liées la semaine dernière.

Les gens, les lieux, les événements de mon passé. Toutes ces histoires s’imbriquent l’une dans l’autre et forment ce véhicule qui me permettra d’avancer sur le chemin qui s’ouvre devant moi. Pour le reste de mes jours.

Un immense sentiment de paix m’a alors envahi.

La suite jeudi matin.

Merci la vie !

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