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24 avril 2012

De retour! Une nouvelle année débute.

Aujourd’hui, j’ai reçu des cadeaux, des appels, des courriels, en plus de dizaines de messages sur Facebook. Plus de 160 personnes ont pensé à moi en m’adressant un souhait. J’en suis renversé. Vous ne pouvez savoir à quel point tous vos souhaits me touchent, me redonnent de l’énergie. Je viens de m’offrir vingt journées d’absence sur ce blogue et presque autant sur les médias sociaux. En ce jour 1 de ma quarante-cinquième année sur terre, je reprends la plume.

Eh oui, à minuit et des poussières, je célébrais mon 44e anniversaire de naissance. Débile la vitesse à laquelle le temps file! Le 31 mars, à Ste-Foy, j’ai prononcé l’éloge funèbre pour mon parrain Jean-Paul. Entre la fin novembre 2011 et ce dernier samedi de mars, quatre hommes que j’estimais beaucoup, des modèles qui m’ont fait grandir, sont décédés. À mon retour de Québec le 31, la digue a cédé. Christian l’invincible, celui qui inspire les autres par ses rêves fous, s’est retrouvé complètement à terre.

J’ai pris conscience que depuis septembre dernier, je ne faisais que rouler à 100 milles à l’heure, sans jamais arrêter. Mon défi 111 billets de 111 mots en 111 jours a exigé beaucoup d’énergie. J’avais toujours en tête ce prochain billet à écrire, cet événement à livrer pour le travail, les cours et les corrections chez Zoom Académie. Je ne regrette pas du tout cette période intense. J’ai beaucoup donné et j’ai beaucoup reçu en retour.

Dans les vingt derniers jours, je me suis donc concentré à vivre le moment présent. À relire une fois de plus la merveilleuse histoire de Bilbo le Hobbit, en prévision du film qui sortira à l’automne. À observer la nature se transformer. Avez-vous remarqué ce magnifique vert tendre dans les arbres au printemps, quand les feuilles sortent? Entendez-vous les oiseaux qui chantent leur joie? Voyez-vous les mésanges qui débutent la construction de leurs nids?

Qu’est-ce que je souhaite pour cette nouvelle année de ma vie? Continuer à rencontrer des gens passionnés qui changent le monde, une action à la fois. Passer au moins 40 heures dans les airs à voler à bord d’un avion, soit comme passager ou comme pilote. Apprendre à lâcher prise plus souvent. Découvrir de nouveaux lieux pour garder ma curiosité enfantine allumée. Vous partager ces rencontres entre humains.

Je n’arrive pas à croire que dans un an, je serai plus près de la cinquantaine que de la quarantaine. La beauté de la chose, c’est de savoir qu’à 75-80 ans, je ferai comme Jean-Marc Chaput et donnerai des conférences aux quatre coins du Québec! Merci à vous, chers lecteurs anonymes de ce blogue.

Merci la vie pour toutes ces belles découvertes en 2011-2012 et pour toutes celles à venir.

4 avril 2012

Bonne fête Mathieu!

Je vis aujourd’hui un grand jour. Mon plus vieux, Mathieu, célèbre ses 17 ans! Vous savez ce que ça veut dire, votre anniversaire? Il signifie que vous venez de compléter X années de votre vie. Donc, dans le cas de Mathieu, qu’il débute la 18e année de sa longue vie sur la magnifique planète bleue! WOW!!! Vous souvenez-vous de vos 17 ans? De ce monde qui s’offrait devant vous? De cette incertitude face à l’avenir? Il me semble que c’était hier…

J’ai commencé à écrire mon journal en 1984, à l’âge de 16 ans. Toute ma vie s’y retrouve. Jeunes lecteurs, débutez un journal. Il est fascinant de s’y replonger des décennies plus tard! Automne 1994. Je travaille chez Venmar Ventilation à Drummondville. Nathalie termine sa maîtrise en management à HEC Montréal. Nous annonçons à nos parents qu’ils seront grands-parents au printemps 1995.

Avril. Hôpital de Drummondville. Mathieu pointe le bout de son nez. À presque 27 ans, je deviens papa. Il est où, le manuel d’instruction? L’aventure débute. Ô qu’elle est belle!

Math, en cette journée, je veux te dire à quel point je suis fier de toi. Peu importe le chemin que tu suivras dans la vie, tu es et seras toujours mon fils. Oui, il y a parfois des moments où l’on se tombe sur les nerfs. C’est normal. La relation père-fils n’a pas à être parfaite. Samedi dernier, aux funérailles de mon parrain Jean-Paul, tu as vu qu’un homme peut pleurer en public. Contrairement à ce que les machos pensent, il ne s’agit pas d’un signe de faiblesse. Ô que non. Il s’agit d’un signe de force. Tous ceux à qui je montre des photos de toi sont unanimes : « Oh qu’il est le portrait de son père lui! ». Sache que je serai toujours là pour toi. Que sans ta présence et celle de ta sœur Roselyne et ton frère Félix, rien ne serait pareil.

Tout comme moi, tu es l’aîné de la famille. Ne fait pas comme moi. N’hésite jamais à demander de l’aide quand la vie te semble insurmontable. Grandis bien, Mathieu. Je t’aime.

La famille Leahy: un cadeau venu du ciel

Les mots me manquent pour décrire la soirée magique que je viens de vivre, grâce à l’invitation de Ginette Beardsell, courtier immobilier, présidente du comité du regroupement régional Ouest de la CIGM et administrateur de la même association. Ginette me parle depuis quelques années de son amie Erin, musicienne très talentueuse du groupe Leahy. Connaissez-vous cette famille ontarienne de onze frères et sœurs? Huit font partie du groupe que j’ai eu l’immense privilège de découvrir au magnifique Centre des arts Juliette-Lassonde de Saint-Hyacinthe.

Du violon, du piano, de la guitare, de la basse, de la batterie. De la claquette. Et même quatre enfants qui viennent performer (les onze frères et sœurs ont 31 enfants!), dont le jeune Xavier, qui joue de l’accordéon. Je n’en reviens tout simplement pas de ce cadeau venu directement du ciel.

En quelques jours, je suis passé d’une extrême tristesse à une extrême joie. Samedi dernier, en l’église Saint-Benoit-Abbé, j’ai livré mon éloge funéraire pour mon parrain Jean-Paul. L’introduction et la conclusion figureront parmi les moments les plus difficiles de ma vie. Les sanglots m’ont étreint la voix et j’avais toute la misère du monde à articuler. Rien ne voulait sortir. L’idée d’abandonner, de crier au secours m’est passée à l’esprit pendant quelques secondes. J’étais figé devant mon texte, devant mes enfants, ma sœur, mon père, ma marraine, mes oncles et tantes Fortin. Je ne sais pas comment j’ai fait pour continuer. Un gars, surtout un papa, c’est connu, ça ne doit pas pleurer en public! Là, dans la chaire où j’ai vu les prêtres prêcher pendant mon enfance, je revivais une quarantaine d’années d’histoire. Ma mère qui fut pendant des décennies le bébé de la famille est maintenant l’aînée. Dans mon texte, je mentionnais la chorale de la Famille Côté. Tous les frères chantaient à merveille et étaient même la chorale officielle pour la messe de minuit. Dans les partys de famille Côté de mon enfance, il y avait toujours du piano, de l’accordéon et des chansons.

Cette soirée en compagnie de Ginette et ses trois amies, à écouter la musique magique de la Famille Leahy, m’a plongé dans un très grand bonheur. Anglophones, ils ont réussi à faire vibrer l’auditoire francophone. Comme quoi la musique transcende la religion et la langue.

Ginette, je te serai toujours reconnaissant de m’avoir fait découvrir cette famille musicienne pour qui la famille est plus important que tout. Merci. Merci. Merci!

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