Translate my blog

12 avril 2011

Présenter mon métier de planificateur d’événement en 75 minutes à 23 jeunes de 8-9 ans : PRICELESS !

Je terminais ainsi mon dernier billet:

"La classe de mon plus jeune, Félix, monte justement un projet sur les métiers en avril. Mardi prochain, de 9 h à 10 h 15, je suis invité à raconter mon métier devant son groupe de 3e année. L’écrire est une chose, le faire vivre à des jeunes de 8-9 ans représente un beau défi. Comment vous le feriez vous?"

Je me suis posé la question tout le week-end, sans trouver de réponse. En fait, je me retrouvais dans la phase d’incubation du processus créateur. Croyez-moi, j’y passe de longs, très longs moments… au grand dam parfois de mes acolytes. Et quand ça sort, wow! Je livre!

Hier, question d’accoucher de cette présentation, j’ai lu l’excellent livre de Lyne Branchaud, intitulé L'Organisation d'un événement: guide pratique. J’y ai trouvé la trame de ma présentation. Pour le reste, je me suis fié à mon instinct, à ma capacité quasi légendaire d’établir des liens très rapidement avec mes interlocuteurs. Une feuille avec une carte mentale et hop, je file vers l’école primaire de Richelieu, pavillon St-Joseph.

8 h 55. Je stationne l’auto au presbytère. Observe quelques secondes la rivière Richelieu qui déverse son flot d’eau par-dessus l’ancien barrage d’Hydro Québec. Le revêtement métallique argenté du clocher brille au soleil. Le ciel est bleu, l’air est frais. Superbe journée printanière. Deux grandes respirations et hop, il est temps d’entrer dans l’école.

Mme Francine m’accueille dans sa classe. 23 paires d’yeux se braquent sur moi. 15 masculines et 8 féminines. Je reconnais plusieurs élèves, observe les murs dans la classe pour glaner des indices qui pourraient me servir si les élèves n’ont plus de questions à me poser. Je leur en poserai. Telle est ma stratégie ce matin. Poser des questions. Ramener mon passionnant métier au niveau d’un enfant de 9 ans.

La craie laisse des traces blanches dans ma main. Les mots planificateur d’événement apparaissent sur le tableau vert. Puis les questions fusent. « Qu’est-ce qu’un planificateur d’événement? » Une main se lève. « Ben, quelqu’un qui planifie? » « Bravo! Oui je planifie. Mais qu’est-ce qu’un événement? » Regards vides. « OK. Qui joue au hockey? Au soccer? Tu as joué dans des tournois? Oui, oui. » Et voilà. Ce sont des événements. Qui est allé aux Grenouilles à Chambly? Aux montgolfières à Saint-Jean?»  En voilà d’autres, des événements.

Comment on organise ça? On choisit le meilleur moment dans l’année. «Tournoi de soccer en plein mois de janvier? Et de hockey en plein mois de juillet? »  «Ben non!» Quand nous avons la date, il faut trouver un lieu. «Les grenouilles dans les champs de maïs du père de Samuel?» «Ben non!» Le lieu, il doit aussi convenir à l’activité que tu organises. Te souviens-tu de la journée découverte de l’agriculture à l’école Curé-Martel l’automne dernier? Oui, oui! La grosse machine, les tracteurs! Le papa de Sam a dû observer et mesurer pour être sûr que sa moissonneuse-batteuse passerait. Pour organiser un événement, ça prend aussi des sous. Parfois, beaucoup de sous. C’est pour ça que l’aréna des Canadiens s’appelle Centre Bell.

Quand tu as la date, le lieu, tu rédiges l’horaire et décide combien de personnes devront t’aider. Tu ne t’en doute pas, mais ta maman est une spécialiste des horaires! N’est-ce pas Xavier? Hockey, ringuette pour quatre enfants, ça demande beaucoup de planification ça! Ta maman pourrait devenir planificatrice d’événements. Ou encore Daniel Papineau, le prof d’éduc. Quand il organise les tournois scolaire à Marieville ou St-Jean, il doit : choisir une date, un lieu, trouver du personnel, prévoir l’horaire. S’assurer que tout se déroule bien. Comme un match de hockey que les Canadiens gagne, sans avoir de joueurs blessés!

Une chose m’a frappé en rencontrant les élèves. Leur concentration varie de minutes en minutes. Debout devant eux, je me suis senti prof. Je vous garanti que mon admiration pour ces femmes et ces hommes qui éduquent nos enfants au primaire n’a que grandi une fois de plus. Ils accomplissent des miracles pour leur transmettre le savoir et la passion d’apprendre. Lorsque je réalisais que l’attention baissait, j’interpellais directement un élève que je connais.

Quand je me suis mis à parler de mes voyages aux quatre coins de l’Amérique, de ces vols en avion ou des hôtels et centre de congrès, l’énergie est revenue. Dale Carnegie a déjà dit : « parlez aux gens de ce qui les intéressent et ils seront suspendus à vos lèvres ». Je vous garantis qu’il ne parlait pas à travers son chapeau! "Qui est allé en voyage dans le Sud? Je n’ai jamais été là moi. Vous pouvez me raconter?" Dix mains se lèvent!!!

Merci Mme Francine de m’avoir accueilli dans votre classe. La vie m’a dit une fois de plus que partager ma passion des gens constitue ma voie. Inspirer les gens à réussir aussi. Mon énergie, je la trouve en partageant avec des groupes. Je viens de vivre 75 minutes ancré solidement dans le présent. J’en suis extrêmement reconnaissant!

9 avril 2011

Planificateur d’événement : mon profil sur Academos!

Jeudi dernier, sans trop le savoir sur le moment, j’ai rédigé l’un des textes qui résume le mieux mon parcours de vie. Toute l’essence de ma personnalité s’y retrouve. J’y présente mon métier, planificateur d’événement, sous le titre : « La passion des gens qui fait découvrir le monde! ».

Mon profil se retrouve en ligne sur le site d'Academos. Je vous invite à le consulter et y laisser un commentaire.

Cinq phrases résument les moteurs de ma motivation :
« Échanger nos rêves, refaire le monde. »
« Pour créer, connecter avec les humains. »
« Et toujours ces gens, provenant des quatre coins du monde, avec qui je pouvais échanger, apprendre, devenir un meilleur humain. »
« La constante dans ma vie, ce sont les gens et les lieux, la chimie qui se créé et le monde qui se bâtit à leur contact. »
« S’impliquer est très valorisant et permet d’apprendre sur soi. »

Rêver. Connecter. Apprendre. Créer. Aider.

Donnez, vous recevrez. Vous connaissez cette phrase, j’en suis certain. Je donne beaucoup et je reçois beaucoup. La photo qui illustre mon profil sur Academos a été prise par Judith Gauthier, photographe. Avec son zoom, elle a su capter l’éclat lumineux des couleurs de l’automne, en ce lundi 4 octobre 2010 où il faisait tellement beau. J’étais bénévole au 2e tournoi des couleurs de Fondation du Collège de l'immobilier du Québec, tenu au club de Golf Le Mirage à Terrebonne. Une journée de pur bonheur en nature, qui me rappelait celles passées dans la montagne en Colombie-Britannique en février de la même année. Ou encore celles sur la plage aux Iles-de-la-Madeleine.

Le timing du texte s’avère incroyable. La classe de mon plus jeune, Félix, monte justement un projet sur les métiers en avril. Mardi prochain, de 9 h à 10 h 15, je suis invité à raconter mon métier devant son groupe de 3e année. L’écrire est une chose, le faire vivre à des jeunes de 8-9 ans représente un beau défi. Vous le feriez comment vous?

7 avril 2011

Connaissez-vous Academos?

Ma collègue Valérie Bélanger (son histoire est ici) m'a invité à devenir cybermentor à Academos il y a de cela plusieurs années. La mission d'Academos est "de favoriser l’orientation professionnelle et la persévérance scolaire des jeunes Québécois de 14 à 30 ans, au moyen du cybermentorat. Academos est un projet de la Corporation Éducentre de Bois-de-Boulogne, un organisme à but non lucratif fondé en 2001."

Vous arrive-t-il de remettre à demain, puis après-demain? Encore et encore, à l'infini? Moi si. Trop souvent. Le 10 novembre 2010, j'ai reçu un courriel qui m'invitait à rédiger un portrait. J'étais dans "l'jus" avec des tas d'événements à livrer. J'ai activé le petit drapeau rouge dans Outlook. Une semaine, deux semaines, un mois, deux mois, toujours ce petit drapeau rouge, juste là, tout en bas de ma boîte de réception. Je viens de passer à l'action. De 4 h 45 à 6 h 30, j'ai rédigé mon portrait, alors que devant mes yeux, le jour se levait. Six cent soixante cinq mots écrits sous le charme du dernier album de Richard Séguin, Appalaches. Le portrait devrait être publié dans les prochains jours. Je vous l'offre.

Planificateur d’événement - « La passion des gens qui fait découvrir le monde! »

Mon métier consiste à organiser des événements, qui vont d’une conférence avec 50 personnes à une assemblée générale avec 1000 personnes. Cela pourrait très bien être une foire commerciale à Anaheim ou Atlanta, ou encore une réunion des ventes à Québec. Le but de tous ces événements? Créer des liens, mettre des humains face-à-face afin qu’ils partagent leurs vécus, collaborent à la création de valeur pour leur association, leur compagnie. Mon rôle ressemble à celui d’un chef d’orchestre : je dois coordonner avec doigté une équipe composée de bénévoles, techniciens, serveurs, artistes, conférenciers et autres fournisseurs. Tous ont un seul souci en tête, soit de fournir une expérience mémorable aux participants. Bienvenue dans le monde de l’événementiel!

À 15 ans, je voulais devenir pilote d’avion. Découvrir le monde aux commandes d’un oiseau d’acier. Quelqu’un m’a alors dit d’oublier ça, car je porte des lunettes. Je n’ai pas validé l’information, me suis dirigé en sciences pures au cégep, en voulant ensuite aller en génie aéronautique. Malgré tous mes efforts, je n’y arrivais pas. Je travaillais dans la restauration pendant mes études collégiales. Ne sachant quoi faire, j’ai bifurqué vers l’administration. Me suis inscrit à l’université pour devenir comptable. J’ai alors découvert l’AIESEC, une association étudiante internationale. Du coup, je découvrais un monde de possibilité. Partir au loin, rencontrer des jeunes de tous les coins de la planète bleue. Échanger nos rêves, refaire le monde. De Amos, Chicoutimi, Halifax, Calgary, Vancouver en passant par Detroit, la Pologne ou la Yougoslavie, de gêné et solitaire que j’étais, je suis devenu un passionné des gens. Exit la comptabilité, bienvenue le marketing! Pour créer, connecter avec les humains.

À la fin de mon baccalauréat, je me suis retrouvé dans des PME industrielles, au service du marketing. Après avoir participé à des dizaines de congrès étudiants, je découvrais le monde des foires commerciales et des réunions de ventes. J’ai dû apprendre sur le tas, en faisant preuve d’une immense curiosité et en posant beaucoup de questions. La logistique événementielle ne s’apprenait pas en classe au début des années 90. J’ai ainsi fait le tour de l’Amérique, du nord au sud, de l’est à l’ouest. Accumulé les miles aériens et les nuitées seul à l’hôtel, loin de ma petite famille. Et toujours ces gens, provenant des quatre coins du monde, avec qui je pouvais échanger, apprendre, devenir un meilleur humain.

Ces jours-ci, je suis au service des membres dans une association. J’y coordonne le travail d’une quarantaine de bénévoles et y organise plus de 45 événements par année. Je rencontre des gens intéressants, découvre des lieux fantastiques aux quatre coins du Grand Montréal et y tisse des liens qui écrivent l’histoire. Ce n’est aucunement cliché de dire que je n’ai pas l’impression de travailler. Oh oui, parfois j’en ai plein les bras et l’envie d’abandonner monte à la surface. Je vais faire un tour dans la nature, relis ces histoires qui racontent ma vie et la flamme se rallume.

J’ai appris une chose au secondaire, en m’impliquant dans le journal étudiant de ma poly. S’impliquer est très valorisant et permet d’apprendre sur soi. Quand je revois mon parcours, je réalise que tout est lié, que toutes mes implications dans des associations m’ont permis de me découvrir et de cheminer. La constante dans ma vie, ce sont les gens et les lieux, la chimie qui se créé et le monde qui se bâtit à leur contact. Cela m’a mené aux Jeux Olympiques de Vancouver, en tant que bénévole pour l’équipe de services aux événements à Cypress Mountain!

Tu veux en savoir plus sur mon passionnant métier, consulte le site de Meeting Professional International, MPI Montréal & Québec. Je m’y implique… Tu y trouveras plein de ressources. Ah, en terminant. Ce rêve de devenir pilote. J’ai obtenu mon permis de pilote privé en octobre 2009. Je vole de mes propres ailes! Vas-y, rêve! Imagine ta vie et prend la route. Souris. Pose des questions. Et demain, tu vivras ton rêve.

6 avril 2011

Aidez-moi à être sur le vol inaugural du A380 d’Air France à Montréal!

Le 13 novembre 2007, ce magnifique oiseau d’acier était venu « tester » les installations de Montréal. J’étais là, au bout de la piste, pour le voir passer au-dessus de ma tête. J’en avais les larmes aux yeux. Je revivais mon enfance à Québec, alors que papa m’emmenait à l’aéroport voir les avions atterrir.

Le plus gros avion civil au monde, dans ma cours! Wow! Je suis l’aventure du A380 depuis ses débuts. J’ai visité à maintes reprises le site web de Airbus, les yeux toujours grands ouverts face à cette beauté. Le passage du A380 cette journée d’automne 2007 a ravivé la flamme d’un rêve d’enfance : voler de mes propres ailes.

En mai 2008, je débutais mes cours de pilote privé, chez Cargair à St-Hubert. J’ai obtenu mes ailes en octobre 2009. Aujourd'hui, je me sens Saint-Exupéry, pilote-écrivain. Manier la plume est une seconde nature. Aidez-moi à vous faire vivre ce vol de l'intérieur! Lecteurs de ce blogue, je vous invite à voter pour moi afin que je sois l’une des personnes qui accompagnera un blogueur choisi par Air France. Ce blogueur, c’est un collègue courtier immobilier, Yann Raoult.

Donc, je vous demande deux choses.
  1. Visiter le blogue de Yann, et cliquer sur le bouton "J’aime" au bas de son article.
  2. Cliquer sur ce lien et ensuite "J’aime", pour faire augmenter mes chances.
Le 22 avril prochain, je vous ferai vivre ce vol historique de l’intérieur! Qui sait, peut-être que grâce à ma licence de pilote privé et ma plume, je pourrai vous écrire du poste de pilotage du plus gros avion civil du monde!!

Merci!

3 avril 2011

Bénévole au Tournoi de hockey de Marieville

Avril sonne la fin de la saison de hockey pour des dizaines de milliers de familles québécoises. Pour plusieurs, celles dont les enfants jouent dans l’élite, il s’agit d’un marathon de 32 semaines, qui débute le 15 août et se termine à la mi-avril, avec la tenue des championnats provinciaux. La Coupe Dodge récompense les meilleures équipes CC-BB-AA dans chacune des catégories. Pour nous, avril c’est le Tournoi Interrégional de Hockey du Regroupement de Marieville, d'où son nom abrégé TIHRM. Il regroupe des équipes novice-atome et bantam. Mathieu y a joué avec son équipe des Castors, dans le novice, l’atome, le pee-wee et le bantam. C’est maintenant le tour de son jeune frère Félix d’y évoluer.

Nos petits Castors se sont amusés toute la saison, même si leur fiche montre 23 buts et 113 contre en 18 parties. 2 victoires, 1 nulle et 15 défaits en saison, en plus des tournois. 1.3 but pour et 6.3 contre, match après match… La première sortie de Félix au TIHRM s’est tenue vendredi dernier à 18 h. Ils ont joué contre les Dynamos de Brossard, équipe qui les avaient battu 6 à 1 pendant la saison régulière. Quelle ne fut pas notre surprise de constater qu’après la première période, le tableau indicateur donnait 2 aux Castors et 0 aux Dynamos! Conclusion? Une nulle de 3 à 3. Nous venions de gagner notre Coupe Stanley!!!! Prochain rendez-vous le 6 à 17h, contre les Grizzly de Sainte-Julie. Il y a six équipes dans le A, les 2 premières de chaque division jouent en demi-finale (classement). Ce serait génial de s’y rendre!

Qui dit tournoi local, dit bénévolat. J’y étais hier et y serai aujourd’hui. Mon rôle : la sécurité. Bien grand mot que je remplacerais plutôt par préposé aux chambres. Nous contrôlons l’accès aux chambres des joueurs et barrons les portes lorsque les équipes sont sur la glace. Cinq heures hier, de midi à 17h et cinq heures aujourd’hui, de 7h à midi. L’arrivée du printemps et de la fin de la saison réjouit les adultes. La plupart affichent le sourire. Je quitte la maison sous peu, en compagnie de Mathieu. Que de chemin parcouru depuis sa première présence à ce tournoi! Il y est rendu bénévole à la sécurité! Wow!! Bon dimanche.

Lecture suggérée ...

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...