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30 septembre 2010

Les blues de la réussite

Il y a deux semaines, Nathalie m’a transféré le bulletin électronique du Groupe Cohésion coaching, intitulé Le visionnaire audacieux. Un article, écrit par Sophie Tremblay, présidente de l’entreprise, y traite du blues de la réussite.

Cet article met des mots sur cet immense vide que j’ai ressenti au printemps. Une fois de plus, j’ai la preuve que la vie nous envoie toujours des messages pour nous guider. Le hic, c’est d’être à l’écoute pour les capter! L’introduction va ainsi:

« Les blues de la réussite se manifestent suite à une période intense d’efforts pour atteindre un objectif - ou un rêve - qui alliait désir et signification dans votre univers personnel…

Les symptômes qui s’y rattachent sont : un sentiment de vide, un manque de motivation (encore plus évident si vous êtes naturellement motivé), un désintéressement général, de la fatigue ou encore une légère confusion. Mes clients les plus performants sont les plus déboussolés. Ils ne saisissent pas pourquoi, eux habituellement si naturellement motivés, ne le sont plus. »

En 2008-2009, j’ai poursuivi de front deux rêves : apprendre à piloter et participer aux Jeux de Vancouver en tant que bénévole. J’ai maintenu l’intensité à un niveau très élevé pendant toute cette période. Une fois l’euphorie du retour passée, j’ai ressenti un désintéressement général et un manque de motivation. Durant plusieurs semaines en mai-juin, j’ai éprouvé des problèmes avec mes genoux, ce qui signifie selon certains un manque de flexibilité face à une situation que la vie nous envoie. Mme Tremblay poursuit ainsi son article :

« La bonne nouvelle est que les « blues de la réussite » sont un phénomène temporaire. La mauvaise nouvelle est que plus vous résistez au cycle plus il persiste. Du moment que vous acceptez et épousez l’expérience, le rythme des blues saura renouveler votre sagesse et votre perspective. »

Son explication a du sens. Pourtant, j’ai longtemps résisté. Je me disais « voyons donc, ressaisis-toi, tu es capable! Tu inspires les autres, inspire-toi! ». À la fin juin, j’ai décidé de lâcher prise, de ne plus avoir aucune autre préoccupation que celle d’observer la nature, de m’ancrer les deux pieds solidement dans la terre, moi le taureau. Comme par magie, les maux de genoux se sont envolés…
Sophie Tremblay offre ensuite quelques idées pour passer au travers de cette période difficile et repartir. Je vous les partage, car j’ai vécu chacune d’elles dans les derniers mois.

Savourer et contempler
Laissez-vous aller à la contemplation. Si comme bien des clients votre projet était initialement ambitieux ou difficile à imaginer achevé, appréciez le brin de folie qui vous a propulsé vers l’aventure, et surtout savourez la personne que vous êtes devenue…

…Aux Iles-de-la-Madeleine, j’ai relu tous mes écrits reliés aux Jeux. Plus de 40 000 mots, 75 pages à simple interligne. Certains petits bijoux qui laissent des traces de sel sur mes joues.

Refaire ses forces
Permettez à votre corps et à votre esprit de prendre un repos bien mérité. Que ce soit par le biais du sommeil, du sport, des amis ou du plaisir, mettez l'accent sur vos besoins. Les périodes intenses de réalisation nous poussent souvent à puiser dans nos réserves et à produire une forte dose de concentration soutenue…

…Dormir plus de 10 heures par jour pendant ces trois merveilleuses semaines de vacances aux Iles.

Ne pas forcer sa motivation
Pour les gens portés vers l’action cette suggestion est la plus difficile, car elle va à contre-courant de leur tempérament. Une personne m’a déjà demandé quelles actions elle pouvait mettre de l’avant pour redevenir motivée. Le meilleur allié de la motivation est l’inspiration. Faire le plein d’inspiration renouvelle les idées et les possibilités. Sur le terrain, j'observe que quand quelqu'un force la note pour retrouver sa motivation, il se trouve des objectifs qui satisfont surtout la tête et l’ego. Mais nous recherchons surtout la motivation issue du cœur, celle qui alimente avec aisance la passion et l’engagement à long terme.

… Me laisser porter par mes émotions, faire le plein de lectures, d’observation des gens, des lieux et des histoires qu’ils portent.

Se réinventer
La beauté des « blues de la réussite », c'est qu'ils procurent l'occasion de faire le vide pour faire le plein. En épousant le rythme de cette phase vous avez la chance d’ouvrir des perspectives inattendues et même de vous surprendre. Ici, la fin et le début se rejoignent, les possibilités se côtoient, les préférences émergent lorsqu’elles sont prêtes. Et si vous prenez le temps de savourer l’essence du moment vous constaterez également qu’il n’y a pas de terrain plus fertile pour sortir des sentiers battus et vous réinventer. Car c’est la croisée des chemins entre la conclusion et la préface de l’histoire.

Je sens que je suis à la croisée des chemins. J’ai besoin de remonter en avion, question de m’élever au-dessus du tumulte quotidien. Je sens que le chemin des vingt prochaines années cogne à ma porte. Le brouillard se dissipe peu à peu, m’ouvrant de nouvelles portes. À moi d’écouter et de saisir les opportunités.

Merci Nathalie d'avoir partagé ce bulletin électronique!

17 septembre 2010

Assemblée générale annuelle de MPI

Qu’est-ce que l’événementiel? Qu’est-ce qui fait le succès de votre party de bureau, ou encore de votre réunion familiale? Les lieux? Les activités offertes? La qualité de la nourriture? Toutes ces réponses. Le facteur clé selon moi, c’est l’interaction entre les participants. L’énergie positive qui se dégage des échanges. Plusieurs pensent que la démocratisation d’internet et l’avènement des médias sociaux signifient la mort des rencontres d’affaires. Je ne le crois pas. Rien ne remplacera le langage non verbal, cette synchronicité qui se développe lors d’une discussion. L’éclat brillant dans les yeux ne se capte pas sur MSN ou Facebook. Le petit bonhomme sourire ;-) ne reproduit pas le sourire heureux et les rides du coin de l’œil qui l’accompagnent. Je recommence les événements à la CIGM et retrouve avec joie ma gang, avec ses positifs et ses chialeux, ses joies et ses peines. Quand je réfléchis à ma vie, je constate que trois mots reviennent. Des gens. Des lieux. Des histoires. Le titre de mon blogue. En tant que créateur d’expériences, je suis à l’affût des tendances et nouveautés. Je participerai de plus en plus à des activités de réseautage avec mes pairs. Aujourd’hui, je reviens sur l’assemblée générale annuelle de MPI Montréal.

MPI regroupe 232 professionnels de l’événementiel québécois. Des gens de l’hôtellerie, de centres de congrès, de compagnies audiovisuelles. Des planificateurs indépendants, corporatifs ou associatifs, comme moi. D’autres qui travaillent dans ces lieux magiques dans lesquels j’organise mes événements : le Musée Pointe-à-Callières, le Club Mount Stephen, le Centre des sciences dans le Vieux Port de Montréal pour n’en nommer que quelques-uns. En incluant les non-membres présents, il y a près de 140 personnes à cette assemblée.

Je suis stationné sous la Grande bibliothèque. Y avez-vous mis les pieds depuis son ouverture? Que vous aimiez ou pas la lecture, je vous conseille d’y aller. Plaisir garanti pour l’œil. Lorsque j’y entre, j’oublie le temps. Je me retrouve au beau milieu de l’univers des livres, porteurs de découverte et d’évasion. Je marche sur Saint-Denis vers le nord, tourne à gauche sur Sherbrooke et découvre l’Espace Cormier, situé au Loft Hotel. Nouvel endroit ouvert depuis quelques mois. Le cocktail de bienvenue se tient dans la salle à l’entrée. Nous allons dans une deuxième pour l’assemblée (qui se déroule beaucoup plus rapidement que celles de la CIGM. 232 membres vs. 10 500…) et enfin nous entrons dans une troisième salle, avec accès à une terrasse d’où l’on aperçoit le centre-ville. Cocktail dînatoire et réseautage. Des gens. Des histoires.

Celle de Nicholas de Clientis, français d’origine débarqué au Québec il y a quelques années. Il a convaincu un de ses grands amis (Gabriel Duault ) à venir le rejoindre à Montréal.. Il est courtier immobilier à La Capitale du Mont Royal, bureau où travaille mon amie Marie-France Vachon (ma « boss » du conseil d’administration). Marie-France est une pro du réseautage, ayant d’ailleurs été nommée agent réseauteur de l'année du Réseau Immobilier La Capitale en 2006 et en 2008. Nicholas me promet des documents. J’ai reçu son message le lendemain matin. Bravo pour la qualité du suivi!

Celle de Régis. Depuis plusieurs années, une des publicités de l’office du tourisme de Québec met en vedette Regis Fleury, un ancien de Gladu Beauce. Nous avons travaillé ensemble au début des années 2000. Nous passons un bon moment ensemble, à discuter de nos histoires respectives depuis Gladu.

La rencontre avec Jean-Louis Mandeville. Il est à son compte (Eventum)depuis le début des années 80. Il possède sans contredit la flamme dans les yeux. La passion des gens et des événements. Je retiens ceci de ma rencontre avec lui : « Quand je me présente chez un client potentiel, je n’ai qu’une feuille blanche. Les clients sont déconcertés, me demandent mon cahier de thèmes. Je leur réponds que je suis là pour les aider à verbaliser ce qu’ils ont en tête. » Il pose des questions et ÉCOUTE. C’est aussi simple que cela!

Et enfin, Marie-France Savaria. Quand je dis que la technologie et les réseaux sociaux ne pourront remplacer les rencontres face à face, en voici un magnifique exemple. Marie-France s’implique dans le comité communications de MPI. Elle suit la page Linked In de l’association. J’ai posé une question sur un forum il y a deux semaines. Elle m’a répondu et suggéré un endroit pour la tenue de conférences. Tout l’échange s’est fait par courriel. Vers la fin du cocktail, nous nous sommes reconnus grâce aux noms sur les cocardes. En entendant ma voix, elle lance : « Je t’ai appelé la semaine dernière, en cold call! ». Le souvenir remonte. Je n’avais pas allumé lors de notre discussion téléphonique, occupé que j’étais sur un projet. Elle non plus. Marie-France développe les affaires à Montréal pour le centre de congrès de Lévis. Incroyable n’est-ce pas?

20 h 45. Le temps de retourner à la maison est venu. La soirée me confirme une fois de plus que j’adore mon travail, malgré ses hauts et ses bas (la courbe du rythme cardiaque n’est-elle pas faite de hauts et de bas? Une ligne droite signifie la mort). Elle me confirme que j’ai choisi la bonne ligne de conduite pour mon blogue, après des années de tergiversation. Des gens. Des lieux. Des histoires.

15 septembre 2010

Speed dating d’affaires au Centre Bell

D’affaires. Le mot important dans le titre est d’affaires. Ne partez pas de rumeurs. Je ne suis pas à la recherche d’une nouvelle flamme. Mercredi dernier, je participais à une activité organisée par le magazine Le Planificateur, au restaurant La Mise au Jeu du Centre Bell.

Depuis des années, lors de mes pèlerinages annuels au Centre Bell pour voir des concerts rock, j’essaie toujours de me stationner dans la rue William. Garda y possède un gros édifice dans lequel sont stationnés des dizaines de camions blindés. Il ne me reste ensuite qu’à marcher un petit kilomètre et nous y voilà. Un seul hic ce matin-là : une averse digne des tropiques, à 8 h. Je revêts mon manteau bleu de Schtroumpf et entame la marche sur de la Montagne, en pensant à ce qui m’attend.

Mes sept comités à la CIGM visent à favoriser la collaboration entre les courtiers immobiliers. Ils y arrivent en organisant des conférences et des activités sociales. Mes bénévoles jouent le rôle de catalyseur dans les événements, afin de favoriser le réseautage entre les membres. Aujourd’hui, je vivrai ce que je fais vivre à mes participants : prendre un café, écouter des conférences, réseauter.

Laisse le manteau au vestiaire, monte les marches menant à La Mise au Jeu. Accueil. Je reçois mon identification (beau cordon Le Planificateur!) et mon horaire de Speed dating. Je circule parmi les gens, café en main. Je revois des visages rencontrés dans d’autres événements, aperçois du coin de l’œil la salle où auront lieu les trois conférences. Je m’y dirige.

Les conférences furent géniales. Les gens qui réussissent dans la vie ont compris une chose : il faut continuellement se perfectionner et partager avec nos pairs… et des gens oeuvrant dans d’autres domaines. Certains membres de la CIGM possédant plusieurs décennies d’expérience et de succès en immobilier participent toujours à mes conférences? Pourquoi? Pour découvrir ne serait-ce qu’un petit truc qui les relancera, un rappel d’une technique il y a longtemps apprise.

Je retiens le bench marking qu’effectue l’équipe de service à la clientèle du Centre Bell chaque année. Voilà un défi à relever en 2011. Convaincre mon employeur de me permettre de faire du bench marking avec d’autres organisations.

Et le Speed dating alors? Tu nous accroches avec ce titre et tu n’en parles pas! La formule est simple. Plusieurs partenaires sont installés à des tables. Chacune porte un numéro. Un animateur déclare la ronde ouverte. Cinq minutes sont allouées pour chaque rencontre. Je me présente en résumant qui je suis, d’où je viens, ce que je recherche. Le fournisseur me présente ensuite son produit. Parfois, nous réalisons rapidement que nous ne pourrons faire affaires ensemble. La discussion s’interrompt, ou alors nous parlons de tout et de rien en attendant la cloche, qui sonne toutes les cinq minutes pour annoncer la prochaine rencontre.

J’ai adoré ce concept qui permet de découvrir plein de gens et lieux intéressants, en peu de temps. Oui les oreilles bourdonnent et la voix s’éreinte à tant parler mais le jeu en vaut la chandelle!

Merci à l’équipe du Planificateur pour ces quelque six heures qui nous ont permis de découvrir l’envers du décor et des événements au Centre Bell.

Coudon, ils arrivent ces billets?

J'en ai plusieurs en production. Le billet sur ma sortie de Speed dating au Centre Bell est presque terminé. Je le publie ce soir. Celui sur l’assemblée générale annuelle de l’association Meeting Professionals International Montréal est en phase manuscrite. Je le publie jeudi. J’en ai un troisième en route qui traitera du blues après la réalisation de défis majeurs.

Le processus idéal est simple : prendre des notes dans mon carnet Moleskine. Des mots, des phrases qui relatent mes impressions du moment. Laisser décanter le tout dans mon esprit. Y revenir ensuite, carnet sous mes yeux, devant le clavier. Je retravaille le texte dans un document Word. J’effectue des recherches sur Internet pour ajouter des liens. Je copie ensuite le résultat dans Blogger, créé les liens hypertextes, ajoute les photos, teste le tout, le met en ligne! Au bas mot, une à deux heures de travail par page. 6 h 05. J’écris depuis 5 h ce matin. J’avale mes dernières bouchées de bagel et une gorgée de café, effectue le processus dont je viens de vous parler afin de publier ce bref billet et hop, je me prépare pour le boulot. Ma collègue Emelie passe chez moi dans 30 minutes. Direction l’Hôtel Ruby Foo’s, sur le boulevard Décarie à Montréal. Les salles Singapore B et C attendent la première conférence de la saison 2010-2011 dans les regroupements de la CIGM. Elle traitera du bail commercial. J’ai cent onze chaises dans la salle. Cent une personnes inscrites! J’afficherai COMPLET! Le comité Commercial IC&I sera heureux!

9 septembre 2010

Le passé et le futur réunis

Retrouver le rythme. Tout un défi! Pour le moment, nous nous réapproprions la routine. Repartir la machine des regroupements, la rentrée scolaire des trois enfants et de Nathalie à l’ESG, les camps au hockey. Tout ça pour dire que je me suis trouvé des tas de bonnes raisons pour délaisser le blogue.

Début de l’été. Je reçois un courriel de ma tante Yvette. Des retrouvailles des Fortin d’Arthur se tiendront le 4 septembre, à Lévis. Présent! Avec Nath et les enfants. Rien ne pourra me faire manquer cette occasion de rencontrer oncles, tantes, cousin(e)s dans une ambiance joyeuse.

Vendredi 3 septembre. Début du dernier long weekend d’été. Retour d’école, du boulot. Souper. Préparer les bagages. Prendre l’autoroute 20 en direction Est. Elle déborde presque. De Sainte-Madeleine à Drummondville, nous roulons à 90 km/h. Le rythme s’accélère ensuite. Je retrouve maman et papa sur l’avenue du Château. Dodo.

Samedi matin. Je me lève, plutôt fébrile à l’idée de retrouver ma gang. Les enfants affichent l’anxiété : ils ne voient pas souvent les Fortin. Ils ont peur de s’ennuyer. Mathieu et Roselyne prennent place dans la Cavalier rouge de grand-papa Ben. Félix s’installe dans la Corolla.

11 h, nous arrivons au Ryna Pizza sur la 132. Je reconnais des cousins dans le stationnement. Nous entrons par le côté et montons à la salle de réception. Mes tantes Florence et Yvette nous accueillent. Vous souvenez-nous d’une rencontre familiale où vous retrouvez des gens perdus de vue depuis de nombreuses années? Pas facile n’est-ce pas de se rappeler de tous ces noms? Cousine Brigitte a eu la géniale idée de remettre à chacun un autocollant portant le « pedigree » de son porteur. Prénom du porteur, prénom du parent, prénom de l’enfant de Arthur (c’est drôle d’écrire l’enfant de Arthur, sachant l’âge des oncles et tantes, habitués à se faire donner du grand-papa…). Je l'engage pour mes événements!

J’avance dans la salle, jette un regard circulaire. Les souvenirs me submergent. Les long weekends à Orléans en banlieue d'Ottawa chez Clarence et Pierrette (et les cousins Luc et Pierre qui nous impressionnent car ils sont bilingues). Les visites à la Ferme F.X. Pichet à Champlain, en Mauricie. Se cacher dans le foin dans la grange, courir après les vaches dans le champs, mettre le pied dans une bouse fraîche par qu’on se sauve d’un taureau. Boire du lait frais. Ou encore les après-midi sur la rue Saint-Gilbert à Lauzon. Regarder les navires passer sur le fleuve. Faire des tours de skidoo dans les champs de la route Lallemand. Certains grands cousins s’affichent même aujourd’hui à titre de grands-parents!!! D’autres de mon âge commencent leur famille. Le plus incroyable dans ce que je vis, c’est que nous sommes 95 et qu’il en manque presque autant! Mon père a onze frères et sœurs. Neuf vivent encore. Antonio, Thérèse, Benoit, Constance, Florence, Conrad, Nicole, André et Clarence. Des septuagénaires et octogénaires tissés serrés, des forces de la nature. Ma tante Florence s’est offert la partie espagnole du chemin de Compostelle pour ses 65 ans : 585 km de marche en 45 jours.

Mathieu, Roselyne et Félix observaient mes tantes avec des grands yeux : « Elles marchent vite, elles parlent fort. Elles rient. Elles ont donc bien de l’énergie tes matantes! ». Arthur faisait encore du vélo dans son quartier à la fin de sa huitième décennie… Enough said sur le passé. Le futur maintenant.

Les enfants des « vieux » cousins ont des enfants! Wow. Grands-parents. Je n’arrive pas à croire que je me dirige vers cette étape-là moi aussi. Je jase avec Brigitte, fille de Gilles et Yvette. Elle suit mon blogue depuis le début. M’encourage à poursuivre mes rêves. Je lui mentionne alors qu’un des prochains, c’est la voile. D’un sourire radieux, elle lance à son fils : « Xavier, vient ici, j’ai un nouveau client pour toi! ». Trop génial. Il enseigne la voile à Lachine. Le printemps prochain, je m’y mets. 16 ans, instructeur de voile, musicien accompli (il vient de produire son propre CD de musique techno), beau bonhomme. Brigitte, je te donne pas quatre ans avant que ton plus vieux ne se retrouve comme G.O. dans un Club Med!!!

15 h. La pluie a dissipé un peu la chaleur et l’humidité. Le temps est venu de se dire à la prochaine … dans moins d’années. Nous reprenons la route après le souper. Visite éclair de 24 h dans ma ville natale. Je repars énergisé, la tête remplie de belles images du passé et du futur.

Merci aux organisatrices, Yvette, Florence et Line. Cette belle rencontre s’avérait nécessaire, pendant que tout le monde est en santé. Je suis fier de mes racines.

Merci à mon oncle André, qui a participé à la création des armoiries des Fortin d'Amérique!

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