Tout d'abord des
Depuis de nombreuses années, juin signifie aussi weekend de gars avec mon grand ami d'enfance Hervé Turgeon: nous sommes amateurs de Formule 1. L'édition 2010 revêt une signification spéciale pour moi. Il s'agit du premier méga événement auquel je participe depuis mon retour de Vancouver. Les 11-12 et 13, de nombreux souvenirs remontent donc à la surface. Les gens de sécurité revêtus de noir, avec leur regard toujours aussi peu sympathique. Les "preneux" de billets. Les vendeurs de vêtements. La foule pacifique, festive, qui marche vers les estrades. Les supporteurs portant des drapeaux. L'anglais, l'espagnol, le brésilien, l'allemand, le français. Des milliers de touristes des quatre coins de la planète. Je me sens citoyen du monde. La différence ici, c'est que les gens peuvent transporter leur nourriture et leurs breuvages.
Samedi, en marchant vers la tribune 12, dans le virage Senna, j'apperçois un sac à dos de bénévole des Jeux olympiques. Je m'approche de l'homme à barbe blanche qui le porte. Résident à Chilliwack en Colombie-Britannique, il était chauffeur lors des Jeux. Fana de course automobile, il en est à sa première visite à Montréal. Quel petit monde!
Le 18, retrouvailles informelles de notre gang de secondaire 5 de l'école secondaire Les Compagnons de Cartier, à Ste-Foy. En juin 1985, nous débutions "notre vie d'adulte" en quittant les Comps, comme on appelait l'école. Des 37 présents, j'en avais croisé au maximum 6 au cours de ces années. Ce fut donc de vraies retrouvailles ... enfin, presque. En effet, grâce à la magie de Facebook, je suis connecté à plus de 30 anciens des Comps et plusieurs amis du CEGEP FX-Garneau. Que de merveilleux souvenirs!
C'est immanquable. À chacune de mes présences à Québec ou Chicoutimi dans ma famille, je retrouve péniblement Montréal. Le traffic m'horripile de plus en plus. En théorie, je peux me rendre au bureau en moins de 20 minutes par la 10. En pratique, l'aller matinal prend plutôt 50 minutes et le retour près de 30. Queue-leu-leu, stop'n'go. Le matin, entre la 30 et le pont Champlain. Le soir, entre la 30 et la 35.
Ce matin, à 4 h 40, installé devant l'écran avec mon café (mon vieux Réglisse s'est réincarné rapidement dans la jeune KitKat... elle miaule pour que je lui donne de la bouffe... même si son plat est plein!), ma curiosité m'a emmené sur le site du journal Le Canada Français, de Saint-Jean-sur-Richelieu. Un mot attire mon attention dans les nouvelles déroulantes: merci. Je vous invite à lire le texte de Karine Deneault. Quelques extraits.
« Souvent, nous focalisons sur ce que nous n’avons pas au lieu de mettre nos énergies sur ce que nous avons déjà...
Nous courrons après ce que nous n’avons pas… Est-ce de l’ambition ou de l’imbécillité collective?
Voici une mission : remercier au minimum 5 choses avant de vous coucher… Même s’il paraît banal de remercier des «futilités», avoir de la gratitude nous apporte davantage de prospérité car nous focalisons sur le positif. Prenez-vous la peine de remercier ce que vous avez déjà à chaque jour? »
Sa conclusion exprime ce que je ressens en mettant un terme à ce billet : « J’en profite pour remercier personnellement chacun d’entre vous qui me lisez... À tous ceux qui réfléchissent avec moi, sincères mercis! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de prendre le temps de commenter ! Ne vous laissez pas avoir par le curseur qui clignote dans le carré blanc. J'aime vous lire !
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.