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18 mai 2010

Kessé k't'attends? Passe à l'action!

4h44. Il y a quelques minutes, mon cerveau a lancé des mots, pour une troisième ou quatrième journée consécutive. « Va écrire. Va écrire. » « Laisse-moi tranquille, je veux dormir » « Non. Va écrire ». Les oiseaux commencent à chanter. Le ciel se pare de ses couleurs diurnes. Ce matin, ma bonne étoile veut que je me lève. Elle m’envoie KitKat, qui saute sur le lit et vient me ronronner ça en me léchant la joue droite. Ok. Ok. J’ai compris. Je me lève.

Je me sens de plus en plus comme un animal en captivité qui tourne dans sa cage. Quelle idée ce foutu défi de quinze billets de 555 mots en un mois! « Tu veux écrire ou pas, espèce de Fortin? Déguedine. Arrête de te trouver trente-six raisons et passe à l’action! » N’écrivais-je pas, à l’été 1996 : « je possède l’intime conviction que l’écriture est ma voie, qu’un jour, je vivrai de ma plume. »

À 42 ans, je peux te dire que tu n’es pas encore parti pour ça mon homme! As-tu déjà oublié ce que tes livres sur le succès mentionnent ? As-tu oublié ce qui est écrit dans la conclusion de ta présentation aux jeunes? Pour réaliser un rêve, il faut travailler fort. Il faut s’acharner, persévérer. Quel talent votre bonne étoile vous a donné? La mienne m’a doté du pouvoir des mots. Que je ne développe pas assez.

Quand plusieurs jours filent sans que je ne fasse d’exercice physique, mon cerveau et mon corps me lâchent des signes évidents. Je deviens bourru, mal dans ma peau, je suis fatigué et je manque d’énergie. Imaginez donc que je commence à ressentir les mêmes symptômes quand plusieurs jours passent sans écriture. Après le pilotage et les Jeux, est-ce cela mon prochain grand rêve à accomplir? Écrire, écrire et écrire encore? Les signes s’accumulent en ce sens.

Dans un mois, un ami organise des retrouvailles pour célébrer notre sortie de l’école secondaire Compagnons de Cartier, en 1985. Lors de mes deux dernières années à la polyvalente, j’étais impliqué dans le journal étudiant La Pie. Éric Desrosiers, rédacteur en chef, est aujourd’hui chroniqueur au journal Le Devoir. Un autre ami du primaire, lecteur boulimique comme moi à l’époque, Éric Moreault, est journaliste pour Le Soleil. Devant mes yeux, à droite dans la bibliothèque, le livre génial de Stephen King Écriture, mémoires d’un métier, me nargue. J’y découvre ceci : « Lu en grande partie au 35, chemin de l’Église, Grande Entrée, Iles-de-la-Madeleine, août 2004. »

Tiens donc. Encore les Iles qui repassent dans le décor … La mer. La plage. Les embruns sur le visage. Je rêve du jour où je pourrai faire comme Marie Laberge : effectuer des recherches en ville, puis un bon matin, tout mettre dans la voiture et m’enfuir vers ma maison aux Iles, pour m’isoler et écrire, écrire, écrire. En tapant trop vite, écrire c’est crier. Dans écrire, je lis rire. Et en remplaçant le é par o, croire. Wow!

Crier. Croire. Écrire. Rire. Heureusement, j’occupe aujourd’hui un emploi que j’adore, qui me permet de rencontrer des tas de gens, dans des lieux aussi divers les uns que les autres. À l’instar d’Agathe Christie, j’observe et j’accumule. Le jour approche. Vivre le présent. Arrêter de trouver des tas d’excuses. Foncer! 5h33. 555 mots.

1 commentaire:

  1. WOW! La vie te parle!
    Comme tu sais si bien encourager les gens autour de toi et surtout croire en eux, alors à mon tour de te dire qu'attends tu pour écrire ton premier livre?

    RépondreSupprimer

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